On ne change pas le monde par un coup de baguette magique, il n’y a pas de formules spéciales pour arrêter l’écoulement de litres d’hémoglobine dans ces zones de combat où vivre est une longue et douloureuse agonie. Pour porter la paix, il est nécessaire de vraiment la vouloir et de se donner les moyens de se l’approprier. Détermination et abnégation, humanité et liberté, voilà les piliers d’une société responsable qui n’attend plus être complice de génocides et d’holocaustes…
Il n’y a pas de recettes miracles pour mettre fin au racisme, à la haine ethnique et à la discrimination religieuse. C’est uniquement par l’effort, la volonté de comprendre autrui et de l’accepter dans sa différence que l’on va pouvoir transformer la méfiance en confiance. Faisant rimer acceptation et réconciliation. J’ai toujours eu, frères et sœurs, illustres inconnus et sombres légendes, le sentiment que nous ne pouvons pas continuer à avancer en nous ignorant ou en se touchant avec des gants.
Il faut briser les barrières linguistiques, culturelles et sociales, en finir avec les préjugés et s’ouvrir. Car s’ouvrir c’est construire.
L’Homme du XXIe siècle sera celui de la pluralité, mieux de la pluri-dimensionnalité et de la diversité. J’ai commencé à m’avancer vers un but presque inaccessible, une marche de tous les jours où chaque pas est une vie. Une course contre-la-montre qui fait de chaque seconde gagnée une victoire sur l’inacceptable.
2005..
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