24 janvier 2000
Que le voile cotonneux déposé sur les hystéries urbaines
Apaise les âmes errantes aux frontières des haines
Que cette douceur candide froide hivernale
Repose la chaudière brûlante infernale
Des quotidiens clopinant des lourdeurs difficiles
Que ces flocons échappés de ces cieux pas toujours dociles
Enterrent les haches de guerre les combats interminables
Les cœurs soulevés les déchirements atroces et futiles
De cette générosité que l’on dit magique s’offre aux misérables
Cette infime humanité que l’on dit dans l’amour des hommes
Que le vent d’hiver dessine sur tous les visages ceux des mômes
Ceux des grands ceux des vieillards le sourire gracieux
De la vie de l’espérance du partage de la fraternité
Si loin des individualismes ténébreux et des égoïsmes vicieux
Afin que pour un court instant un battement d’éternité
Le monde puisse goûter aux tendres saveurs de la bonté..
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