23 septembre 2000
Celle-là est pour les femmes de ma vie
Ces déesses gracieuses à la gentillesse infinie
Qui sont passées dans mes cieux toujours obscurs
Comme des étoiles filantes traînant dans ma céleste voûte
La lumière des miracles accomplis et mon cœur autrefois dur
Comme une pierre s’est tendrement ramolli, chassant ainsi le doute
Des années de pénitence, d’errance et de chasteté sentimentale..
Elles sont venues, elles m’ont regardé et j’ai été vaincu
Esclave assidu comme le dirait ce bon vieux Stendhal
J’ai trouvé dans leurs yeux à nul autre pareil, le sens et le but
De l’existence, j’ai découvert les senteurs du bonheur
Bien qu’éphémères me guidant vers d’autres chemins
Loin de l’ennui mortel des contemplations sans fin
Des mêmes beautés artificielles, siliconées et sans saveur
Qui hantent le monde le zombifiant un peu plus..
Elles m’ont conduit vers les paradis perdus
Où se vivent les fantasmes de l’esprit rompu
Au désespoir humain, ces lieux divins où tout parait si limpide..
Avec elles j’ai découvert le meilleur du monde
Mais aussi la duplicité des cœurs corrompus par l’immonde
Matérialisme chevronné toujours avide
De tromperies et de bassesses abyssales..
Elles m’ont offert le Bien qui m’a fait mal
L’enfantement douloureux d’un nouvel esprit
Dont le cœur bat désormais avec le présent sale
Absurde, surréaliste et pourri
D’une époque vivant sans le savoir au-delà
De sa date de péremption, lancée à la quête d’une rédemption
Une époque étrange dont la puanteur est un luxueux parfum
Qui pousse à faire l’amour autant que la guerre, c’est cela
Vivre le présent dans cet immense capharnaüm,
Désormais, oui j’ai le cœur qui bat au rythme infernal de cette damnation..
Celle-là est pour les femmes de ma vie
Ces superbes et voluptueuses reines
Qui m’ont donné mes grandes joies mais aussi mes sombres peines
Des moments d’angoisse et des instants de folie
Avec elles j’ai eu des envies de partir comme Ulysse aux bouts de la terre
De vaincre les hydres des maux sociaux et de combattre l’injustice
Avec elles je me suis inventé un sacerdoce pour mieux résister à l’enfer
A ses tentations, à ses adulations, à ses vénérations, à ses supplices..
Celle-là est pour les femmes de ma vie
Ces immortelles qui façonnent mes inspirations
Du premier souffle au dernier cri
M’élevant jusqu’au seuil de l’imagination
Ces femmes de ma vie que j’ai nommé « Poésies »..
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