Si au détour d’une phrase, mes mots trébuchent et se retrouvent à mordre la poussière, c’est que ma plume ivre aura mal négociée le virage de sa propre déjection. Je visais les étoiles.
Le vertige fait encre, tourbillonne piégé par la spirale du vide. La déjection fait ancre, s’adonne dénudée à une pause naturiste peint par un naturaliste.
Sur les hauteurs aplaties, je me balance au bout d’une corde. C’est en faisant l’expérience de l’audace que l’on peut vaincre. Ou mordre la poussière.
Bon jour,
L’encre en soit (soie) est une corde cela dépend de quelle hauteur l’encre s’accroche à la ligne (de corde) et si une larme égarée ne vient pas assister au spectacle du bourreau victime de sa plume gorgée jusqu’à la lie d’un sang d’encre. 🙂
Max-Louis
« trinquons, vivons, poétisons! » Excellente devise, à enraciner à dessein au long cours. Tchin-tchin ! 🙂
Re bon jour,
J’aurais pu commenter plus longuement, mais cela aurait été … audacieux 🙂
Max-Louis
J’acquiesce aux propos, pour ne pas en dire plus 🙂