A ma lune absente
Du haut du ciel
J’ouvre mon cœur
Comme d’autres leurs veines
Et s’échappe
En pluie étoilée
Le sang noir de mes songes avortés
A mes lueurs lointaines
Du bout de l’horizon
Je brûle mon âme
Comme d’autres des passions
Et s’élève
En fumigène orangé
Vers un monde endormi
Dans le creux des grands bras
De l’univers
A toi
De la voûte qui nous recouvre
J’entends le souffle court
De la vie
Comme d’autres le vent
En sourde expiration
Le petit bonheur d’être là
Aussi longtemps que la nuit respire
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