Courses folles sur les chemins du bonheur, courses sanglantes pour une place au panthéon de la reconnaissance, vains et interminables marathons de détestation, vols planés au dessus des amours fugaces, fugitives, sédentaires..
Nous courrons beaucoup, avec des buts changeant comme le souffle du vent, nous courrons toujours vers des idéaux brumeux, de longs parcours effectués pour se perdre encore mieux..
L’homme est un coureur, de jupons enivrants, d’odeurs d’ailleurs, de futilités saturantes, de virilité doucereuse..
Et nous ne dormons que lorsque nous sommes morts..
2000..