28 janvier 1999
Ne te souviens que des jours de peine
Lorsque tes larmes roulaient de tes yeux
Quand ils lançaient des éclairs de haine
Dans la vie comme dans les cieux
Ne te souviens que des portes claquées
Des vœux jetés aux orties
Du regard de celui qui est parti
Et du quai où tu as voulu embarqué
Ne te souviens que de ce qui ne vit plus
Les petits soirs où tu te retrouvais seule
Des grands jours noirs de longs deuils
Et des matinées où il avait plu
Ne te souviens que des instants disparus
Des roses fanées des adieux dans la rue
Des amours de leurs déconvenues
Encore de ces baisers qui ne sont plus..
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