8 novembre 1999
Aux larmes qui ont perlé sur des visages arides
Des chutes silencieuses qui s’éternisent
Aux larmes qui ont mouillé de placides rides
Des violons grisés qui tirent
Des mélodies à l’infinie
Aux larmes qui ont secoué des cœurs désabusés
Des âmes vidées qui se maudissent
Dans les chuchotements des souffrances étouffées
Aux larmes qui ont rempli des joies fugaces
Des souffles coupés des instant immortels
Une petite étincelle dont la nuit se souvient
Lorsque tout est éteint lorsque tout est froid
Aux larmes qui ont emporté le mascara boueux
De l’argile séché sur les visages
Et de cette beauté en gris-obscur
Éclatante saignante authentique
Qui suscite l’admiration
Ou le dégoût..
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