Caresser le galbe d’une orange
Comme on palperait un saint
Dresser la monture vigoureuse
Contre les parois effarouchées
Dont le suave frétillement
Ouvre l’appétit
Mordre la chair
Lécher le jus délicieux
Coulant sur les doigts
Laisser la langue glisser
Dans l’antre du plaisir
Et la bouche assoiffée
S’abreuver du nectar
Le frisson des lèvres
Les sens chamboulent l’espace-temps
Entendre des battements de cœur
Crier jouissance
Hurler extase
Continuer
Encore
Encore
Toujours
Jusqu’au dessèchement
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J’adore les oranges !
😉
PL
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Nous sommes deux Patrice 😉
Merci 🙂
Dave
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