18 octobre 2005
Tandis que l’aurore surgit à l’horizon lointain
La lune lève l’ancre et s’éclipse sur la pointe des pieds
Le chant des oiseaux enchante mon être tout entier..
Je me mets à ma fenêtre pour contempler ce matin
Avant que les ombres brumeuses de l’activité humaine
N’enfouissent pour la journée la beauté des cieux..
Je respire le doux parfum des roses qui me mènent
A ton corps posé délicatement sous mes yeux
Je te respire par tous les pores de mon esprit
Et tes lèvres finement dessinées finissent de m’achever..
J’entends déjà les marteaux piqueurs entamés le macadam endurci
Les klaxons criés la colère des hommes pressés
Et cette maudite horloge me rappelant qu’il est temps d’y aller
Mais il est clair que ce matin le monde peut bien s’écrouler
Je n’ai désormais que toi dans ma vie..
En te regardant étendue dans le plus simple appareil
Dans ces draps où nous nous sommes cherchés
Refuges de nos échanges confidentiels et tumultueux
Il me vient des envies de m’échouer encore dans tes rivages
Écumer tes eaux et de descendre en apnée dans tes profondeurs
De m’enivrer du précieux Graal, le nectar de l’immortalité
Au goût des mers et des océans du planisphère..
Il fait beau ce matin le ciel comme tes yeux est noir
Il me ramène des promesses de jours meilleurs
Des promesses venues d’ailleurs..
J’écoute valser tes bâillements qui m’amusent un peu
Et lorsque ta voix si précieuse à mes oreilles brise mes rêveries
Je souris pour la première fois depuis une éternité
Et ton visage candide dans la lumière de tes cheveux noyé
M’oblige à le caresser en savourant chaque seconde de ce plaisir infini
Digne des plus grandes espérances..
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