

Y’en a qui élèvent des mioches comme on s’achète des animaux domestiques
Y’en a qui roulent leurs bosses du purgatoire aux enfers
Y’en a qui font la noce du côté des réseaux médias sociaux
Et y’en a même qui militent dans la rue avec des seins nus comme des banderoles
Et y’en a qui en peuvent plus de jouer les sex toys
Y’en a qui vont à la course à l’amour comme on se prostitue
Pour quelques like et autres conneries du genre
Le salaud chante le blues
Soyez pas trop jaloux
Le Salaud boit de la bière
Le champagne de prolétaire
Comme dirait Princesse Leïla
Le salaud chante le blues
Y’en a vingt-quatre heures par jour qui se font précaires
Dans des jobs quasi alimentaires
Ou à peu près pareil
Y’en a qui font du masculin du féminin
Du féminin du masculin
Du reste tout ce qui reste ouvert
Y’en a qui lèchent les couilles et les clitoris
Le trou de balle et la merde des autres
Comme d’autres ou les mêmes
Lèchent des vitrines
Et y’en a même qui font du cinéma pour exister
Comme toutes les escroqueries qui sont couronnées d’oscars
Faut pas croire que l’talent c’est tout c’ qu’on s’imagine
Il a du negro spiritual dans la voix et il n’y croit que dalle
Y’en a qui s’font bonne sœur en taillant des pipes aux jésus et autres
Certains s’font importantissime en étant des vers de terre dans la poussière
Intelligents mais vers de terre dans la poussière
C’est sans doute toujours mieux que rien
Un vers de terre intelligent dans la boue
Y’en a qui sont vieilles filles du côté des réseaux médias sociaux
Sex toys cassés brisés ou en désertion loin dans une lointaine galaxie
Elles chient et dont chier le monde entier parce que
Le clitoris gonflé à bloc n’a pas trouvé langue à sa chair
Y’en a qui sont vieux mecs du côté des réseaux médias sociaux
Les poupées gonflables cassées brisées ou flasques parce que
Sans énergie ou écoeurées de se faire défoncer par un enragé
Ont fait la grève du sexe et autres histoires du genre
Ceux-ci passent leur temps à se masturber dans leurs stories
Y’en a même qui jouent les personnages libérés
Et qui lèchent comme ceux qui passent leur langue sur les vitrines
Et qui en rajoutent en redemandent au fond de bagnoles ou dans un coin
Anonyme de leur misérable vie
Lèchent et re-lèchent langues pendantes
Comme les seins nus de celles qui militent dans la rue
Et qui veulent faire du bien en se faisant enfiler en douceur anale
Ou à sec personne ne sait jamais rien de ce qui se passe dans les coulisses
Dans l’anonymat de leur misérable vie
Et qui veulent se faire du bien en desserrant leurs fesses pour que le suppositoire phallique
Sex toy ou autres bidules gonflables
Les élèvent jusqu’au septième ciel très artistique
Du rien du tout mais du rien qui sauve de l’anonymat
Faut pas croire que l’talent c’est tout ce qui ne se fait enculer
On s’imagine de nos jours tant de choses
Le salaud chante le blues
Soyez pas trop offusqués
Le Salaud boit de la bière
Le champagne du prolétaire
Comme dirait Princesse Leïla
Le salaud chante le blues

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