Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que la déraison toucha
Et qui toujours devant l’adversité pisse sur la prostituée
Cardinal en costume ou gangster moderne
Régisseur des colonies ou propriétaire de vie
Un qui a définitivement perdu sa tête
Dans la foule des prostituées des cardinaux en costumes
Des gangsters modernes et autres régisseurs et non-propriétaires de leur vie
Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que la chanson ébranla
Celle des misérables pas nés dans l’étable ni dans la soie
Sur le divan je me couche, j’y ai fait mon lit
Parfois je ronfle, et l’analyste y voit tout sauf la folie
Parfois j’enlève la couche pour reprendre une autre enfilade
Freud baisse la culotte, et s’occupe de tout sauf de ma folie
Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que la passion dévora
Et qui écarte les moutons pour espérer la trouver quelque part
Dans l’immensité de ce pré, carré, vert, comme un décor cinéma
Parfois je découche pour reprendre mes ecstasys
Quelques bouts d’une âme qui traînent sur le divan
Freud je baisse la culotte et je file une enfilade à l’anglaise
Impulsive par moments elle écarte quand je sors la tête de lard
Prend en main tout en me jetant des regards d’analyste
Tendre main qui ne prend pas ma tête pour un con
Mais au fond elle ne se demande pas à quoi sert cette tête de lard
Point de débat ni de querelle de clochers dans laquelle on largue tout sur la tête qui se débat
Comme une qui n’a pas perdu la sienne, elle dévore avec passion
Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que l’oraison acheva
No no comme un fêlé libre qui s’échappe des clans
Je suis amoureux de sa vie et son caractère à l’avenant
Nono comme un fêlé libre qui s’échappe des asiles
Je n’improvise jamais un flot de paroles j’invente juste les mots
Qui tombent quelques fois suffisamment juste dans son cœur
Pour que sur le divan sous le regard de freud nos délires dingos
S’accouplent à coups de claques et de marteau
A cet instant-là je faust le jeu et elle fosse freud de l’avant comme une enfilade
Aucun de nous ne s’émeut et l’on célèbre le tout en se filant des baffes
Elle retourne le damier qui laisse tomber des pions
La foule rejoint la terre la foule en milliers de millions de morpions
Écrase le sol qui s’esclaffe de ces mânes tombant du ciel
Se fichant pas mal de savoir si son style est côté dans mes bourses
Affranchie de mes notations et annotations, elle s’écarte et je retourne à la source
Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que l’horizon libéra
Qui va très bien et qui file à l’anglaise comme une enfilade à l’anglaise
Hédoniste avec un bout de lard dans sa gueule de guedin
Ne fait rien de spécial sur le divan au-dessus de freud enterré vivant
A opté pour une télé plate comme un abonnement net-syphilis
Programmes véroles contagion virale démangeaisons et purulences
Personnalisées par un algorithme voyeur qui a toute sa tête
A résisté le temps qu’il faut avant d’enfiler sa capote en se payant la télé plate
Capote raide dingue l’hédoniste dévoreur de syphilis à l’écran
Assis sur un trône de fer qui a le confort d’un trône de bronze
Des dragons d’étron massifs comme des colosses s’échappent d’un trou noir
Beaucoup de grosses commissions devant la télé plate ça soulage
Léger comme un fêlé je suis amoureux de toute cette syphilis
Mets un préservatif sur la langue et lèche l’écran
Aussi noir qu’un trou aussi noir qu’une anglaise qui écarte
S’abreuve de cette vie faire le vide comme un chaud-lapin
Qui portera quelques fois haut mais jamais très longtemps
Qui esquinte les reins toujours travaillant pour le plaisir d’une fesse
Batailleuse mais jamais âpre et qu’après bataille la lutte s’achève sur un visage nu
La victoire n’est pas qu’un feu qui jette du flux
La victoire c’est un qui a perdu sa tête sur un visage nu
Comme un qui a perdu sa tête dans la foule, que la déraison toucha
Dérangé fêlé guedin pour ceux qui ont mené les moutons à l’abattoir
Affaibli par les dogmatiques croyants de possédés
Pour la folie je vibre, j’y ai fait mon lit
Un peu comme mes vers qui vocalisent plus qu’ils ne calligraphient
Je perçois confuciusement quelques têtes en plein dîner
De cons et des autres etc dévorant la proie dans leur assiette
Le style ne compte pas c’est si vrai et si simplement vomi
Que toute la foule y perd sa tête et lui court après
Serait-ce en fin de compte cela le progrès
Les zélés en foule dans le pré, carré, vert, décor ciné
Programmes véroles contagion virale démangeaisons et purulences
Personnalisées et individualisées par un algorithme stasi
Les hérétiques brûlés sur le bûcher sous une pluie d’ecstasys
Je suis mort devant cette télé plate la capote sur la langue et la cervelle
Capote raide dingue l’hédoniste dévoreur de syphilis à l’écran
Assis sur un trône de fer qui assure le confort d’un trône de bronze
Et j’ai des dragons d’étron massifs colosses échappés d’un trou noir
Qui ont une gueule de tête perdue dans la foule
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