Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Celle de ceux pas nés dans une étable
Celle de celles pas nées dans la soie
Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Entends-tu chanter le peuple de crevards
La chanson de ceux qui ne seront plus des esclaves
La mélodie de celles qui ne seront plus sur le trottoir
Entends-tu les échos de la foudre et des slaves
De canon tonnant la colère des invisibles des abysses
Du tonnerre dans les cieux des palais aux délices
Entends-tu les roulements du tambour
Dans les rues des foules de cœurs rouges
Le pavé battu par des sabots plus jamais esclaves
Le cœur battant le tambour roulant
Entends-tu les échos de la vie qui commence
De demain qui aujourd’hui vient
Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Celle de ceux pas nés dans une étable
Celle de celles pas nées dans la soie
Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Entends-tu les rugissements de l’aube
Les pas de ceux qui ne plieront plus l’échine
Les voix de celles qui ne se tairont plus
Entends-tu les cris du crépuscule
Les furies du grand soir et les promesses du levant
Le vent hurlant les espérances de ce demain
Commençant aujourd’hui ici au-delà des barricades
Entends-tu se lever le nouveau monde
Vois-tu les couleurs des promesses de l’aube
Seras-tu forte seras-tu solide
Comme les barricades dressées dans les rues
Entends-tu la musique de la révolution des invisibles
Ses roulements de tambour comme les cœurs qui battent
Comme les sabots qui arrachent le pavé
Le sable sous les pieds les cheveux au vent
Vois-tu demain qui arrive aujourd’hui
Seras-tu fort seras-tu solide
Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Celle de ceux nés dans une décharge
Celles nées dans un caniveau
Ceux ce soir nés sur le trottoir
Celles ce soir nées dans la rue
Derrière les barricades chanteras-tu
La chanson des misérables
Donneras-tu le meilleur de toi
Porteras-tu la bannière quand ton frère tombera
Guideras-tu sous la bannière quand ta sœur chutera
Les foules de ceux qui ne seront plus des esclaves
Le peuple des abysses et les colonnes des invisibles
A travers les rues les déserts les mers les terres
Feras-tu tonner la colère du peuple de crevards
Dans les cieux des palais aux délices
Seras-tu debout pour ceux qui sont tombés
Pour celles qui ont chuté
Brandiras-tu à l’aube la bannière des cœurs rouges
Au milieu des décombres des palais aux délices
Les cheveux au vent baignés des couleurs de l’aube
Chanteras-tu au milieu des décombres de l’ancien monde
La chanson des misérables
Chanteras-tu avec moi
La chanson des misérables
Celle de ceux pas né dans une étable
Celle de celles pas nées dans la soie
Chanteras-tu avec le moi
La chanson de ceux qui sont tombés
La chanson de celles qui ont chuté
Pour que nous puissions être libres
Chanteras-tu avec moi
Cette chanson des misérables
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