C’est quand qu’on baise

T’es suspendue à ma braguette
Désespérant que j’secoue la branche
Espérant que non elle n’casse
C’qui sauverait ta nuit
T’es suspendue à ma branche
Espérant que la secousse n’soit moche
Espérant que oui mal qu’elle t’fasse
Aphone tu t’accroches
Personne n’saura que t’as faite sonner mes cloches
Comme dans l’plus beau de tes cauchemars
T’réveille surtout pas
Bientôt j’crève
Au pied de l’arbre
Sur ta p’tite fleur
Qui t’racontera comme
Dans les monologues du vagin

C’est quand qu’on baise

 

 

J’suis suspendu à tes lèvres
Soldées au désespoir
J’suis presque pendu à tes lèvres
C’est moi qu’elles regardent
J’suis suspendu au bout de tes seins
Tout rouge comme ton souffle coupé
A chaque fois que mon dard
Pénètre entre tes reins
Sous ton nez dans ton dos
T’as le souffle coupé
La cravache dompte tes fesses
Monture sauvage chevauchée par un macchabée
Paraît que tu faiblis devant les mecs bien montés
J’suis tendu c’est c’soir que j’viens
Offrir à ta p’tite fleur
L’cauchemar qui te recouvrira de vies
Peut—être oserais-je te parler
Après avoir pris mon pied

C’est quand qu’on baise

Et pis ce goût de tes lèvres
Est venu conquérir mon cœur
C’est louche
J’t’parle pas d’amour
Juste du bonheur d’t’avoir en bouche
Aussitôt que tu crèveras
Sur ma branche sur ma braguette
On ira sous la douche
Poursuivre cette mise en bouche
Jusqu’à c’qu’on crève la nuit
Assurément ce n’sera pas trop glamour

Dis c’est quand qu’on baise

 

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