Clics-claques

Clics comme des claques
Fugacités immobilisées
L’œil fige le mouvement
L’évanescent prisonnier
Le photographe est maître du temps
Clics comme des claques

Clics en un clignotement
Ce qui passe n’ira pas
L’œil éteint et rallume le moment
Sur la pellicule le regard le gravera
Ce qui passe jamais ne trépasse
L’évanescent face à cette impasse
Rend l’âme comme on s’abandonne
Clics en un regard le temps s’y subordonne

Clics comme des claques
Les visages du réel dans un mouvement
Qui éteint qui rallume qui se fait maître du temps
Sur une pellicule fige inscrit fait prisonnier
L’évanescent jamais disparu pour l’éternité
Le photographe ressuscite l’âme
Du moment de la chose de l’être
Dans un cliché qui clame
Que ce qui y est n’est du paraître
Aux yeux qui s’allument devant les irréels
Visages du réel

 

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Clics comme des claques
Ce qui n’ira nulle part
Ce qui figé mène quelque part
Les mouvements de l’immobile
L’évanescent prisonnier qui s’évade qui file

Clics-claques sur la pellicule
L’âme gravée dans un moment d’éternité
Rend la nudité qui bouscule
L’œil regardera les vers de divinité
D’humanité d’authenticité
Les récits de clandestinité d’insanité
Les visages de l’obscénité de mondanité
Dans leur plus simple appareil
Et pour lui rien ne sera plus pareil
Clics comme des claques
Clics-claques

 

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