Zimbabwe

Made in America de kanye west et de jay-z en collaboration avec frank ocean, en fond sonore, a rythmé mon début de soirée, dans le casque les rythmes de cette chanson qui a le chic de m’émouvoir m’ont ramené à roméo. Avant de te parler de lui, faut que j’te dise un deux trois trucs. Roméo est un fan de chelsea football club, moi un inconditionnel de manchester united football club, tous les deux nous sommes du fait de nos affiliations footballistiques ou soccer-iennes des frères ennemis, mais en fait dans le réel nous sommes frères, des amis devenus frères, des bêtes loin de la ferme des animaux, point.

 

 

Et c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons souvent regardés la traditionnelle confrontation fratricide entre les Blues et les Red Devils, nous nous sommes étripés, un putain de vrai carnage.

ManU versus Chelsea, c’est comme caïn et abel, l’un doit crever l’autre, absolument, car non seulement il insupporte l’autre mais les deux vivant pas simplement possible, impossible cohabitation.

Comme le dirait le jeune mec intello, étudiant d’une université multiculturelle, qui est entré dans une mosquée à québec (notre belle capitale nationale) pour flinguer des musulmans : Interculturalisme, fuck you !

 

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Un résultat nul est inacceptable. In-digérable. Voire impossible. Comme dans les combats de gladiateurs. Dans l’arène qu’est le stade, il faut que ça gicle, du sang partout, sur le gazon synthétique, sur le ballon, sur les maillots, sur les visages, sur les spectateurs, un putain de vrai lâcher de sperme écarlate ou de cyprine de la même couleur.

Roméo lors des rencontres était toujours torse nu, normal il avait un physique d’apollon.

Visualise le truc, un corps sculpté à la perfection, pectoraux, abdominaux, du muscle rien que du muscle, et franchement une des bites les plus fantastiques qu’il m’ait été donnée de voir. Le mec parfait quoi.

En outre, gentleman façon éducation british époque victorienne et diplômé de eton, j’veux dire pas du niaisage. Un pur et incontestable gentleman. Les vagins en étaient simplement gaga.

Un-zéro. Ceux d’entre toi qui ont lu la phrase précédente savent de quoi je parle. En nord-america, on dira compter un but, ce qui est trop long, trop superflu, comme certaines fois la langue québécoise qui est de la pure traduction littérale de l’anglais.

Mais faut pas trop le dire, icitte on est french only, la preuve check l’anglais dans les statuts de profils réseaux médias sociaux, écoute l’english sexy version sili-con valley dans les conversations, dans les présentations de profils rms, dans les publications d’influen-suceurs et d’influen-suceuses québécoises, ou dans les journaux, trop d’anglicismes pour l’importé que j’suis, mais faut pas trop le dire au québec on vient d’élire un gouvernement populiste ultra-néolibéral (successeur d’un gouvernement néo-libéral qui a austérisé socialement toute forme de vie humaine digne sur le territoire, ce qui a tant fait chialer).

Mais icitte on a élu la version hard du truc parce que t’sé trop d’haïtiens réfugiés au stade olympique, trop d’arabes forcément musulmans à montréal et à québec, parce que voilà on n’est plus chez nous, et après quoi on s’en fout de ne pouvoir avoir accès à un médecin car tout est privatisé, on s’en fout que nos enfants soient dans des classes indignes d’une société développée dans le sens occidental du terme – ce qui de nos jours est une misère, on s’en fout de bosser comme un esclave jusqu’au seuil de la mort –  j’veux dire 80-90 ans, on s’en fout-tu, etc.

Icitte, nous le peuple pauvre esclave dans toute l’indignité humaine possible, on est chez nous, pas d’haïtiens et d’arabes à l’horizon, et le plateau mont royal avec ses osties de français a été vidé, tout est beau, on peut crever en paix.

L’actuel gouvernement québécois, c’est du pur trump, le prochain gouvernement canadien, conservateur à souhait, c’est de l’ultra-trump, les gens comme moé sont au programme électoral, on leur promet de prendre l’avion pour le zimbabwe. Connais pas, mais au fond on s’en fout. Criss ton camps ! – ‘K, j’sors.

 

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Dans quelques semaines comme les plus de 15 000 persona non grata répudiés par ma belle province, je vais t’écrire en live du zimbabwe, paraît que c’est un pays de misérables – ils sont noirs, quoi en attendre de mieux, me diras-tu – en passant te gênes pas de te ressourcer ici, c’est écrit par un noir – au cas où (juste pour que tu ne perdes pas ton temps). 

Noir comme une tronche ou une bite black-face. Pas d’artifices, pur jus. Black sans masques et autres bronzages. Donc pour beaucoup de trucs bizarres – qui se font passer pour des personnes, un peu beaucoup que dalle. Sauf quand je white-face ma bite, quelques fois lorsque je la latino-face (t’sé à la enrique iglesias), ou souvent quand je la chinois-zizi-se voire la japon-ise (aux couleurs des cultures et trucs du genre autres que la black-afro-negro).

Là, ça change tout. Ma bite ne vaut plus que dalle, au contraire elle a un certain charme, exotico-fantasy-out of this world ou que sais-je encore. Mon anus pareil, dans de telles situations, tout le monde ou presque devient anulingue. Et ce n’est pas toujours du fait du syndrome du sauveur. C’est plus du type safari. 

Afro-negro pure souche et beaucoup impur (à cause ou) grâce à l’incontestable transformation née des baises pute-nymphomaniaques et autres rencontres délirantes avec toutes sortes de monde(s), bref un afro-negro métissé quoi (métissé comme toé malgré ta any-color-face, à moins que durant toute ta vie t’ait seulement baisé(e) avec toi-même, et que t’ait jamais rencontré(e) le/de monde).

Mais, pour beaucoup d’abord, avant tout, essentiellement, un afro-negro. T’es prévenu, ce que tu lis ici, sur ce blogue, vaut donc une merde, c’est une valeur merdique absolue. Comme l’autre dirait (et sans me réfugier derrière un mur berlinois de bodyguards) : J’assume.  Mouais, ça pue de la merde. 

 

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Plus de 15 000 vies humaines balancées à la poubelle avec enfants (surtout, ostie de troubles à venir) et autres (expériences pro’ d’ingénieurs de médecins etc.) foutues aux vidanges (même pas dans le bac à recyclage). Direction « Out of quebec » en bon français du québec. Dans quelques semaines, j’te parlerai en direct de zim’, pays misérable et de misérables, rien-du-tout – pas mal quand même.

Le zim’ pour certaines personnes c’est comme l’enfer chez dante. Disons les noirs, les africains, c’est un peu l’enfer dantien. Un préjugé, facile, con, stupide, ordinaire, banal. Ces personnes préfèrent sucer un(e) latino tout aussi misérable que d’avoir une bite africaine en bouche, j’te parle même pas de la présomption de stupidité.

Bite ou vagin latino, bite ou vagin nippon, better than the negro, que veux-tu que j’te dise, c’est la life.

Dans quelques semaines, ma bite ira dans la gueule des vagins comme moé, ce qui rassurera ma belle province, le mélange des genres est quelque chose d’inacceptable, freud doit se retourner dans sa tombe.

Bref, dans quelques semaines mes nuances auront un goût tropical en pleine misère zimbabwéenne. Un peu comme en patagonie, dans les jungles colombiennes, les déserts chiliens, etc. Mais à la différence près que ce ne sont pas des sauvages un peu primates, ils ne sont pas trop bronzés – encore que…

 

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Sur le terrain, chelsea et manU ont pas mal de couleurs, bronzés ou translucides, roméo et moé on ne l’a même pas remarqué, nos préoccupations sont ailleurs, que ces gladiateurs de luxe foutent le putain de ballon au fond des filets.

Deux-zéro. Coup de sifflet final. J’me sens comme albino. Roméo malgré tout brandit dans les airs les couleurs de chelsea, il bombe le torse déjà suffisamment bombé, les minettes et autres vagins d’une certaine maturité mouillent dans leur culotte.

Ce soir, ce sera orgie et autres débauches en mode made in america – comme au bon vieux temps, quand nous étions jeunes, affamés d’avenir, intrépides, inarrêtables. Demain viendra, on fera avec.

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