Subjectivité & Intériorité

« Si l’existence du Je échappe au doute hyperbolique et s’impose donc comme une certitude absolue, c’est en raison du fait qu’il pense.

La pensée a ceci de propre que rien de ce qu’elle est ne lui est extérieur, c’est-à-dire n’échappe à sa propre saisie, que son être se confond avec son apparaître : « par le mot de penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c’est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir, est la même chose ici que penser […] Pour parler en termes plus contemporains, l’intériorité nomme ici la pleine appartenance du vécu à la conscience qui le saisit ou le vit.»

– Barbaras, R. (2004). Subjectivité et intériorité. Rue Descartes, (1), 49-57.

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