Bande sonore : Comme un boomerang – Dani et Etienne Daho.
Hier, diane est venue souper chez moi, vêtue d’une robe en soie couleur émeraude, gracieuse ou comme le dirait balzac à une époque aux bonnes manières langagières un peu oubliées de nos jours : « Des dents d’un émail distingué, des cheveux noirs abondants, la Lady qui ne connaissait pas sa valeur, avait fait sa plus belle toilette pour venir chez un loup ». Diane était sublime et tout le souper c’est elle que j’ai dégusté.
Diane me fait toujours l’effet d’une remontée dans le temps, un autre siècle, d’autres façons de faire, avec elle je suis à la bonne époque, et rien ne m’importe autant qu’elle et ce moment-là. Et même quand elle embrasse, c’est toujours avec beaucoup de ce baiser que notre époque de dévoration de la gueule de l’autre ou de bouches qui se picorent a oublié. Diane embrasse merveilleusement bien. C’est comme lire du balzac. Et j’en suis simplement..
Je dirais que la meilleure façon de l’exprimer serait de reprendre les vers de Leconte de Lisle : « Terre au sein verdoyant, mère antique des choses, Toi qu’embrasse océan de ses flots amoureux » ; en embrassant diane j’ai si souvent l’impression d’être dans un poème antique, cela dépasse l’entendement. À chaque fois : « Je sens des boums et des bangs agiter mon cœur, son baiser comme un boomerang me revient de mes jours heureux passés, à pleurer les bonheurs dingues d’un cœur que j’ai crevé ». Et diane me répond souvent : « J’ai sur le bout de langue ton prénom marqué, tes baisers comme un boomerang mon esprit ont ébranlé, de mémoire mon cœur jamais ne fût autant enivré ». Puis elle ajoute quelquefois : « Sache que ce cœur exsangue pourrait un jour s’arrêter, si comme un boomerang tu ne reviens pas m’embrasser, car peu à peu je me déglinguerai victime de ta cruauté ». Ce à quoi je ne peux que dire : « Toi, tu fais partie du gang de ces envoûtements par baisers, prend garde à ne jamais m’oublier car cinglé comme un fou à lier je te damnerai ».
Et diane et moi on finit toujours par se faire boomerang. Avant, pendant, et après le souper. Des « tortures de cinglés qui font vaciller la raison et font tanguer nos cœurs, elle et moi prêts à chavirer ».
Bande sonore : It Must Have Been Love – Roxette.
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