Cette fin de semaine, je m’envole pour une semaine au laos. Le laos est une de mes trois destinations préférées au monde. Ce ne sont pas les plages qui m’intéressent, ce sont les temples monastiques bouddhistes qui m’émeuvent. Ce n’est pas la jungle ou la forêt qui m’attire (et dieu seul à quel point je lui préfère le désert), mais le silence et les couleurs. J’ai un besoin irrépressible de retourner au laos. Je ne te dirais pas à quel point ce petit bout du monde est vibrant, il faut y aller pour le vivre, au-delà de la carte postale et des photos que tu peux trouver sur n’importe quel moteur de recherche, il y a des rythmes et des vibrations au laos que personnellement je ne trouve nulle part dans le monde. Le laos m’est pour dire : vital. La semaine prochaine, je m’en vais pour revenir à la vie.
J’ai toujours pensé que si j’en avais les possibilités, je ferais ma carrière d’un type universitaire à boston. Boston est la ville où j’ai toujours voulu mener une carrière de ce type. Je me suis souvent dit que si j’étais écrivain, j’aimerais écrire et vivre sur des falaises islandaises, coupé du monde, face aux vagues déchaînées, devant le calme tumultueux d’un espace vide de presque tout sauf de l’essentiel. Si j’étais un lord, j’aurais aimé vivre dans les highlands écossais, dans une maison de pierres avec de vieux livres qui puent, un style un peu kitsch comme il se dit de nos jours, me promener entre tous ces livres en sirotant un bon vieux scotch.
Si je pouvais être en vacances, je les prendrais dans le grand nord québécois, en parcourant chaque recoin campagnard de la province, ou en allant découvrir les plaines et prairies canadiennes. Ou bien encore, j’irais simplement les prendre à kribi.
Si j’étais un errant solitaire, j’aurais aimé passer une partie de ma vie sur une plage tanzanienne, si j’étais un musicien j’aurais aimé parcourir les sommets sud-américains, des lieux isolés avec pour seules musiques les rythmes des accents de tous ces peuples hors temps. Si j’étais un designer ou un architecte, j’aurais aimé vivre à amsterdam, si j’étais un marginal j’aurais aimé vivre dans un coin reculé de la norvège ou de la suède. Et si j’étais un viveur, j’aurais sans doute vécu à douala ou dans toutes ces villes africaines et sud-américaines qui ont cette jouissance de tout avec presque que rien. Pour finir, si j’étais gourmet je vivrais en asie et j’en ferais toutes les rues afin de goûter à toutes les découvertes gustatives déposées sur le trottoir que l’on nomme souvent avec une certaine condescendance la « bouffe de rue ».
Si j’avais la possibilité d’être tous ces moi, je finirais ma vie dans toutes ces destinations finales. Et cela serait du pur bonheur.
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