Thx

Ce soir, je voudrais écrire ces quelques mots pour dire merci à des êtres inestimables depuis quoi trois ans, Ryoa ma Me Jedi depuis environ un an, lumière pour l’ombre que je suis, Patrice pour l’apport essentiel même si le dandy et l’extraordinaire intello qu’il est ne le croit pas, à Luc mon frère qui ne sait pas tout ce qu’il m’a apporté. Mais surtout à J. exceptionnel être humain qui depuis quoi six ans supporte mes monologues épouvantables, pauvre être humain qui subit mes discours expérimentaux sur le pourquoi du comment.

Je voudrais remercier toutes les âmes que j’ai rencontrées ces deux dernières années, celles qui m’ont ébranlé, celles qui m’ont ouvert à d’autres horizons, qui ont l’impression de n’avoir rien dit ou été d’extraordinaire et qui l’ont été et ont dit l’extraordinaire, je voudrais remercier ceux et celles qui ont incarné l’extraordinaire et qui  auront de la misère à s’y reconnaître. Je vous aime.

Et si demain, vous avez, tu as, l’impression que je suis un con, svp je compte sur toi, vous, pour me le dire, et me remettre à ma place. J’ai besoin de toi, vous.

J’ignore ce que sera ma vie, je n’ai pas de plan et je n’en ai jamais eu, je fais de mon mieux comme toi au quotidien et alea jacta est.

 

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Mais, je sais à qui je dois tout ce que et qui je suis. Aux anonymes passants, aux collègues d’un moment, aux collègues présents, aux connaissances et autres découvertes, aux nuances que vous êtes, aux arcs-en-ciel que vous êtes, à cette magical lady, à ceux et celles d’entre vous qu’il m’est impossible de nommer, vous vous reconnaissez et êtes reconnus, merci pour tout.

Ce soir je me sens comme muse ou matthew bellamy en live dans « Thought contagion » et vous, et toi, en chœur, j’ai le poing levé, le poing révolutionnaire.

Lèveras-tu « true believer » le poing avec moi ?

 

 

 

 

 

A ceux qui ont porté sur leurs échines pliées
La lourdeur de la croix posée sur mon dos
A ceux qui ont arraché la couronne
D’épines déposée sur ma tête
A ceux qui ont offert de l’eau au pénitent
Desséché par la longue errance dans le désert
A ceux qui ont ressenti dans leur chair
Les morsures du fouet de ma destinée
Qui ont crié sans jamais trahir
Qui ont accouru sans jamais frémir
A ceux dont les larmes ont rejoint les miennes
Dans un obscur sanglot des âmes à genoux
Devant l’infamie, la médisance, la méchanceté
A ceux qui ont dessiné des soleils au creux de mes nuits
De petites chaleurs dans les grands froids
De petites lumières qui sont restées allumées
Malgré la rigueur des rafales de vent
A ceux qui m’ont murmuré des confidences inavouables
Qui ont ouvert leurs cœurs au mien
Malgré la méfiance naturelle des hommes
Qui n’osent pas, se frôlant à peine, s’aimant d’un souffle
A ceux qui ont marché sur les tortueux sentiers de mes infortunes
A mes côtés avec la discrétion et la délicatesse des ombres
Qui jamais ne se perdent dans l’obscurité
A ceux qui ont d’un regard embrassé mes tristesses
Sans jamais tomber dans la pitié
Qui fait mal qui humilie qui salie
Qui ont su éponger les sueurs de l’angoisse
Et les transpirations de la peur
Combattre les cauchemars de l’intimidation les violences sauvages
Protéger des pierres que l’on jette sur la dignité conspuée
Lapidation épouvantable
A ceux qui sont restés jusqu’au bout de mes silences
Sans fin, polaires, toujours en pointillé
A ceux que le temps emportera
Dans son écoulement implacable
Que je ne verrai plus
A ceux que la vie éloignera un instant ou une éternité
Dont le souvenir s’effacera, peut-être
A ceux que je verrai à nouveau au carrefour du destin
Demain ou plus loin
A tous ceux là, je voudrais dire merci..

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