See Ya Later Toni

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« Tu vois ce que je veux dire? Ne compte que sur toi-même. Tu es libre. Rien ni personne n’est obligé de te secourir à part toi. Sème dans ton propre jardin. Tu es jeune, tu es une femme, ce qui implique de sérieuses restrictions dans les deux cas, mais tu es aussi une personne. Ne laisse pas Lenore ni un petit ami insignifiant, et sûrement pas un médecin démoniaque, décider qui tu es. C’est ça, l’esclavage. Quelque part au fond de toi, il y a cette personne libre dont je te parle. Trouve-la et laisse-la faire du bien dans le monde. »

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« Ce n’était pas un miracle. Octroyé par dieu. Ce fut un don. Offert par un être humain. Je suis restée à genoux. Fans la poussière où mon cœur va demeurer chaque nuit et chaque jour jusqu’au moment où tu comprendras ce que je sais et brûle de te dire: recevoir le pouvoir de dominer autrui est une chose difficile; s’emparer de force de ce pouvoir est chose erronée; donner ce pouvoir sur soi-même à autrui est chose mauvaise. »

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« Comment devient-on raciste, sexiste ? Puisque personne ne naît raciste et qu’il n’existe pas de prédisposition fœtale au sexisme, on apprend à fabriquer l’Autre non par des conférences ou par une instruction, mais par l’exemple. »

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« … je me suis rappelé que la liberté n’est jamais gratuite. Il faut lutter pour l’obtenir. Travailler pour l’obtenir et s’assurer qu’on est capable d’en faire usage. « 

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« «Appartenir», c’est un vilain mot. En particulier si on l’applique à quelqu’un qu’on aime. L’amour, ça ne devrait pas être comme ça. As-tu déjà vu comment les nuages aiment une montagne? Ils l’entourent ; parfois on ne peut même plus voir la montagne à cause des nuages. Mais je vais te dire, si on monte au sommet, qu’est-ce qu’on voit? La tête de la montagne. Les nuages ne recouvrent jamais sa tête. Sa tête passe à travers les nuages parce qu’ils la laisse passer ; ils ne cherchent pas à l’envelopper. Ils laissent la montagne garder la tête haute et libre, sans rien pour la cacher ou l’aveugler. »

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« et brûlé, ah, brûlé d’envie de le voir- de pouvoir dire tout haut ce qu’ils n’ont même pas besoin de dire : Que je n’ai aimé que toi, n’ai abandonné son retour mon être entier qu’à toi et personne d’autre. Que je veux que tu m’aimes et que tu me le montres. Que j’aime la façon dont tu me tiens, dont tu me laisses venir si près de toi. J’aime tes doigts dans tous les sens, qui se dressent et se tournent. J’ai regardé ton visage pendant longtemps, tes yeux me manquaient quand tu te séparais de moi. Te parler et t’écouter répondre-c’est le pied.
Mais je ne peux pas le dire tout haut ; je ne peux dire à personne que j’ai attendu ça toute ma vie et qu’avoir été choisie pour attendre est ce qui m’a permis de le faire. Si je pouvais je le dirais. Dirais fais-moi, refais-moi. Tu es libre de le faire et je suis libre de te laisser parce que regarde, regarde. « 

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« Là, au milieu du silence, ce n’était pas l’éternité mais la mort du temps, une solitude si profonde que ce mot même n’avait plus de sens. Car la solitude implique l’absence des autres, et la solitude qu’elle découvrait sur ce terrain désolé n’avait jamais admis l’existence d’autrui. »

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« Il n’y a vraiment rien à ajouter – sauf Pourquoi. Mais comme le Pourquoi est difficile à expliquer, on doit se réfugier dans le Comment. »

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