Hey Patrice,
Merci beaucoup pour tes mots, tu n’imagines pas tout le bien que cela me fait, qu’un Me Jedi soit fier de son Padawan est en soi l’ultime reconnaissance.
La reconnaissance d’avoir pu et su intégrer l’enseignement du Maître, tant intellectuel que spirituel – car oui il y a de la spiritualité dans l’enseignement du Maître, tu es et a toujours été sans t’en rendre compte un Maître spirituel autant qu’un modèle de pensée.

« La spiritualité désigne également la quête de sens, d’espoir ou de libération et les démarches qui s’y rattachent »

« Au départ, les Padawans étaient des jeunes sensibles à La Force, entraînés en classe par un professeur. Après avoir atteint un certain âge, le Padawan était confié à un Chevalier Jedi ou à un Maître Jedi pour commencer leur formation individuelle. Les apprentis partaient souvent en mission avec leurs maîtres dans le cadre de leur formation individuelle. Un Padawan était un apprenti Jedi, sous l’enseignement d’un professeur qui a le rang de Chevalier ou Maître. Ce dernier forme l’élève à la maîtrise des Arts Jedi et à la Méditation, et lui permet de l’accompagner en mission pour lui montrer le travail de Jedi sur le terrain (missions diplomatiques, de pacification ou de répression des troubles). Les Arts Jedi sont l‘ensemble des techniques de maniement du sabre laser propres aux Jedi et aux Sith.
Tout apprenti doit se voir sélectionnés par un maître ou un chevalier expérimenté pour commencer sa formation . Au terme de son apprentissage, le Padawan doit passer les épreuves du Temple afin d’obtenir le titre de Chevalier. Très variables suivant les époques; elles consistent le plus souvent en une série de défi visant à tester la maîtrise de l’élève au sabre-laser d’une part, mais aussi à vérifier son degré d’auto-discipline, et sa capacité de discernement afin de faire les bon choix en face de situations difficiles d’autre part. Le plus important pour un Jedi étant moins son habileté au combat que sa sagesse et sa capacité à toujours appliquer le Code Jedi dans ses missions. »
Personne ne se fait de lui-même, personne ne naît de rien, personne ne se découvre de lui-même, il est découvert et poursuit toujours sous l’influence de ses figures tutélaires sa découverte de soi.
Tous ces mots peuvent te sembler excessifs, mais au fond Patrice ils ne suffisent même pas pour t’exprimer ma profonde gratitude, admiration, fascination, et te dire tout ce que tu es et a été comme source/modèle d’inspiration. Bref, un Me Jedi.
Merci beaucoup.

« Depuis plus de mille générations, les chevaliers Jedi étaient les gardiens de la paix et de la justice dans l’Ancienne République. Un Jedi était un membre de l’Ordre Jedi, qui étudiait, servait et utilisait l’énergie mystique appelée la Force ; généralement, le Côté Lumineux de la Force. L’arme du Jedi était le sabre laser, sorte d’épée dont la lame était faite d’énergie. Le Jedi se battait pour que règne la paix et la justice dans la République Galactique, souvent contre ses ennemis mortels, les Sith et Jedi Noirs, qui étudiaient le Côté Obscur de la Force. Le Code Jedi était un ensemble de règles régissant la vie de l’Ordre Jedi. Il enseignait aux Jedi notamment à résister à la peur et à ne pas se laisser aller à la colère afin de ne pas sombrer dans le Côté Obscur de la Force.Le Code Jedi interdisait entres autres choses aux Chevaliers Jedi et aux Maîtres Jedi de prendre plus d’un Padawan en même temps. Toute forme d’attachement, tel que le mariage, l’amour ou la famille, était également prohibée. Toutefois, cette pratique de non-attachement n’empêchaient pas les Jedi d’éprouver de la compassion et d’estimer que chaque vie était précieuse.«
Comme tu l’as remarqué, mon approche est transdisciplinaire, tu l’avais sans doute noté dans mes travaux lorsque tu m’ouvrais Me Jedi à des univers de connaissances inconnues pour moi.
Je suis foncièrement transdisciplinaire, l’idée c’est de multiplier les perspectives afin de saisir au mieux l’objet de mon interrogation, d’ouvrir les horizons de compréhension, de faire approcher des disciplines qui ne se parlent pas ou peu alors qu’ils peuvent s’ils sont croisés offrir une connaissance très riche de l’objet de leur étude.
La transdisciplinarité selon moi est un retour aux fondamentaux de la connaissance, plus que jamais dans notre contemporanéité aux enjeux non compartimentés, complexes, qui touchent une pluralité de réalités souvent contradictoires et qui soulèvent des questions en apparence quasi insolubles, je suis convaincu de la nécessité de cette transdisciplinarité. Une opinion et une conviction très personnelles et très loin d’être partagées par tous dans le milieu.

« Le Code Jedi pouvait être résumé sous la forme du mantra suivant :
Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.
Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance.
Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n’y a pas de chaos, il y a l’harmonie.
Il n’y a pas la mort, il y a la Force.«

« Il existait une version alternative récitée par les initiés Jedi au cours de leurs épreuves : Émotion et pourtant, paix,
Ignorance et pourtant, savoir
Passion et pourtant sérénité.
Chaos et pourtant, Harmonie.
Mort et pourtant, la Force.«
Notre contemporanéité est celle du gâchis, racisme haine intolérance injustices etc. Ce gâchis m’attriste aussi énormément Patrice.
J’oscille tous les jours entre colère et affliction, espoir et pessimisme, et même souvent je m’essaie à l’indifférence pour préserver un certain équilibre psychologique.
Mais en bout de ligne, je finis par ne pas m’indifférer, et je ressens dans tout ce que je fais, travaux de recherche et autres, le besoin presque vital d’être engagé et de m’engager.
Quelquefois, je perds la foi, mais jamais assez longtemps pour abandonner, c’est aussi cela un aspect fondamental de ce que tu m’as toujours enseigné.
Très amicalement Patrice et très affectueusement Me Jedi, mes chaleureuses pensées à la famille.