Je n’aime pas beaucoup parler, j’aime beaucoup écouter les autres, et j’ai sans doute la mauvaise habitude de plus les interroger que de répondre à leurs questions. Quand les autres parlent, j’apprends et découvre, c’est comme lire un livre, regarder un film, bref être en errance. Mais, dans la quotidienneté, je suis très souvent obligé de parler, c’est un savoir-vivre, une politesse, un respect. Surtout parler est une nécessité afin que l’autre ait l’impression qu’il y a échange et partage.
L’intersubjectivité est un espace de partage et d’échange, l’on ne saurait simplement rien y apporter, rien y mettre, ne pas faire, don de soi. Parler comme se livrer, se mettre à nu, est aussi un acte de confiance. Lorsque l’on prend la parole, dès le moment que l’on communique et informe, on se raconte et on raconte, on dit et se dit, on présente des histoires et nos propres histoires, on se dévoile d’une façon comme d’une autre, on se met d’une façon comme d’une autre à nu.
Alors, parler même quand l’on n’a pas toujours grand-chose à livrer, même quand on ne sait pas toujours comment se livrer, est un impératif pour établir la confiance entre des subjectivités qui s’ignorent ou se connaissent peu.
Quelquefois, parler ne passe pas toujours par la verbalisation, c’est une action qui peut utiliser une autre forme de langage, certains silences en ce sens sont éloquents et des mises à nu sont des effeuillages. Il faut juste savoir les écouter et les voir.
Si je ne réponds pas toujours aux questions, c’est simplement que chez moi une simple question n’est jamais aussi simple. J’ai tendance à trop compliquer les choses ou à surinterpréter la simplicité ; à un « Comment vas-tu ? » aussi banal qu’ordinaire je me demande si la personne m’interroge sur mon état d’esprit présent, mon état de santé, mon humeur, l’état de mon activité présente, sur un évènement particulier, etc. Je ne sais pas à quoi cela renvoie et à quoi s’attend l’autre en termes de réponse.
Alors, je me mets à cogiter sur les mille réponses adéquates, et au bout d’un moment lassé par toutes ces interrogations je finis généralement par lui demander : « Comment ça ? » Ce que l’autre trouve souvent curieux.
Répondre à une question en posant une question est un grand classique chez moi. Quête de précision, de clarification, de netteté, mise au clair des intentions de l’autre, avant de me livrer, ou simplement complexification excessive d’un rien, c’est un automatisme chez moi, et cela n’est pas toujours d’un meilleur effet chez l’autre.
Cela occasionne généralement beaucoup de crispation, de frustration. Cela pour l’autre est fatiguant. Le « pourquoi ? » comme réponse à une question d’un type « Qu’est-ce tu aimes manger ? » est fatiguant, les autres n’ont pas envie d’expliquer ou de faire preuve de clarté, c’est une question comme une autre.
Mon ex-femme me balançait tout le temps : « darling, c’est juste une fucking simple question !! Pourquoi tu compliques toujours tout !! Tu m’épuises !! » Et lorsque je répondais d’un « Bien » ou d’un « Ca me convient », elle me regardait avec des yeux du genre « Mais encore ?!!! »
Et on partait dans une longue série d’interrogations et de réponses pour finalement en arriver après quoi une heure à comprendre l’objet de son questionnement initial et la visée de sa question. Ce que j’ai toujours trouvé épuisant, fatiguant, pire une vraie perte de mots d’énergie et de temps.
Au lieu de répondre simplement au « Pourquoi ? » dès le départ en disant « Parce que je voudrais aller à tel restaurant » par exemple, ce qui me fait comprendre qu’il y a dans la question l’intention de choisir un restaurant adéquat et satisfaisant pour l’autre et moi. À partir de cette saisie je réponds donc avec beaucoup plus de précision d’un genre « Quelque chose qui ne soit pas trop nord-américain comme c’est le cas avec les fast-food et autres mets pleins de ketchup, etc., des portions gigantesques d’une certaine grossièreté, barbares, ou visuellement d’une certaine obscénité, des plats qui invitent à la découverte..»
Ce qui empêche toute forme de quiproquo, de malentendu, de choix malheureux. Tout le monde est satisfait. Je me suis réellement livré, j’ai posé un acte de confiance, je me suis mis à nu, et l’autre en a pris connaissance, l’autre sait désormais à quoi s’attendre, j’ai répondu adéquatement à son interrogation.
Mais l’autre ne comprend pas toujours l’idée du « Qu’est-ce que tu recherches vraiment ? » « Où veux-tu en venir ? » du « Pourquoi ? ». Les gens aiment bien tourner en rond ou être suffisamment vagues afin de ne pas se dévoiler ou sont très paresseux pour faire l’effort de se demander « Qu’est-ce que je veux au fond ? », donc de reformuler des questions généralement trop larges et générales pour une satisfaisante réponse.
Et après quand cela se passe mal ou de façon désastreuse, quand cela est en-dessous de leurs attentes, ils sont les premiers à se plaindre ou à se victimiser, ou à ne pas trop comprendre pourquoi c’est parti en couilles.
Les mêmes gens trouvent que c’est fatiguant de répondre au « Pourquoi ? », et parlent beaucoup pour ne rien dire de substantiel ou même de vraiment informatif dans la mesure où ils parlent comme on fait le tour de lieux communs, c’est un festival de poncifs, j’appelle ça meubler comme remplir de rien le vide. Au bout de plusieurs minutes, tu te dis intérieurement : « Quel gâchis.. »
Afin d’éviter donc qu’une discussion ne soit un gâchis, je réponds souvent par le « Pourquoi ? » et le « Comment ça ? » qui sont à la fois des invitations à la clarté et à la complémentarité d’informations.
Je pose ainsi beaucoup de questions dans mes conversations plus que je ne réponds aux questions. Si je ne le fais pas, ce n’est pas par pur refus, par évitement, encore moins comme l’autre me le disait : « Tant de mystères, dave. » En fait, je n’ai rien à cirer du mystère, je n’en vois ni l’utilité ni le sens.
Seulement, quelquefois certaines questions n’en sont pas, elles sont des formes de politesse comme c’est le cas très souvent du « Comment vas-tu ? » introductif de tout échange de gens bien élevés.
Le « Comment vas-tu ? » n’est pas toujours une volonté de véritablement prendre des nouvelles de l’autre, de savoir comment l’autre se porte réellement, d’entendre ses jérémiades ou autres, d’écouter ses états d’âme, c’est une politesse comme un respect des usages et des règles du savoir-vivre. Le « Comment vas-tu ? » est donc généralement une formulation de politesse bien plus qu’une véritable interrogation de l’état de l’autre, une volonté de savoir.
C’est généralement pourquoi quand on y prête bien attention les gens qui posent ce type de question n’écoutent pas la réponse de leur interlocuteur, ils ne veulent pas vraiment savoir, ils ne sont pas intéressés, souvent ils s’ennuient ou sont agacés voire gênés car ils ne s’attendent pas que l’interlocuteur les prennent au mot et réponde franchement (dans certains situations répondent vraiment au « Comment vas-tu ? » peut être perçu comme un manque de savoir-vivre quand on se met à déballer son état d’esprit ou à raconter ses problèmes puisque cela dit une absence d’inhibition, autrement formulé une absence de pudeur ou de contenance, dans le langage courant on dira « too much information for me » – cela cause généralement chez celui qui reçoit ça un malaise, un inconfort), mais plutôt ils s’attendent qu’ils disent « Bien, et toi ? » auquel ils ajoutent « Bien, merci » ensuite passent à autre chose voire directement à l’objet de la conversation.
Le « Comment vas-tu ? » est une politesse qui a ainsi quelque chose de superficielle. C’est pourquoi personnellement lorsqu’il m’est adressé j’évacue par une réponse toute aussi politesse superficielle qui dit en fait : « Viens-en au sujet ou à l’objet de la conversation », pour dire : « Ne perdons pas de temps dans les salamalecs ».
Certaines fois, si je ne réponds pas clairement aux questions c’est parce qu’elles ne sont d’aucun intérêt, par exemple me demander où j’habite ou quel est mon métier ou ce que je fais dans la vie (à quoi juste pour montrer à quel point cela me semble d’aucun intérêt j’ai l’habitude de répondre par un « Je me pose aussi la question.. » en prenant un faux air de branleur de la métaphysique).
Je ne comprends pas en quoi cela est utile ou ce que cela apporte de fondamental qui soit de l’ordre de la découverte de l’autre comme être essentiel. Ce sont des questions dérisoires dans le sens le plus insignifiant de dérisoire, qui en appellent à des réponses de la même nature. Or, je considère que répondre de façon dérisoire est un gâchis de mots, et pas que, ce qui est un euphémisme.
Une autre question que je trouve bonnement sans intérêt c’est le « M’aimes-tu ? » ou le « Es-tu amoureux de moi ? », parce que toute réponse à ce type de questions n’exprime rien du sens et des significations qu’est le « Je t’aime » ou le « Je ne t’aime pas », le « Je suis amoureux de toi » ou le « Je ne suis pas amoureux de toi ».
Sans précision préalable de ce que l’on entend par « Aimer » ou « Être amoureux » la réponse est vide de sens. Dès lors, je n’y réponds généralement pas, je souris.
Les questions posées sans un présupposé commun comme sens partagés, qui peuvent être susceptibles d’imbroglio ou de mécompréhension voire de méprise, sont des questions auxquelles je ne réponds généralement pas, soit j’élude ou je botte en touche soit je souris.
Ainsi, le « mystère » est une construction mentale de l’autre face soit au fait d’évacuer une question jugée comme dérisoire soit éluder une question qui porte en soi un risque d’équivoque.
Comme josepha me le faisait remarquer : « C’est la première fois que tu répondes clairement à mes questions », ce à quoi j’ai voulu lui répondre « Tu n’as pas poser les bonnes questions ».
Les gens souvent ne posent pas les « bonnes » questions. Au lieu de demander un « M’aimes-tu ? » ils pourraient simplement interroger avec clarté par un « Qu’est-ce tu ressens, éprouves, pour moi ? » ou « Qu’est-ce que sentimentalement je représente à tes yeux, quel sens donnes-tu à ma présence ? » etc. Une question claire et ouverte qui donne l’opportunité à l’interlocuteur de se livrer pleinement sur ses sentiments, de s’interroger lui-même sur de tels sentiments avant de répondre à la question.
A partir de sa réponse plus riche qu’un « Oui » ou « Non » qu’oblige le « M’aimes-tu ? » et en évitant l’interminable et fastidieuse série de questions que déclenchent de telles réponses d’un genre « Pourquoi tu m’aimes ou tu ne m’aimes pas ? », on va directement au but, en une seule question on va à l’essentiel, on obtient généralement beaucoup plus de l’autre en un seul coup.
Les « bonnes » questions sont donc pour moi des questions claires qui mènent à l’essentiel. Elles sont nécessairement directes (prendre un million de chemins pour en arriver finalement à demander quelque chose, est pour moi une perte de temps, je n’y accorde aucun intérêt). Elles ne sont généralement pas fermées, elles doivent ouvrir des portes et des perspectives, elles doivent rendre possible des réponses qui ouvrent des portes et des perspectives, qui permettent toujours d’aller plus loin, d’approfondir.
Et chaque porte ouverte et chaque perspective présentée par une telle réponse conduit toujours ailleurs, plus loin dans la découverte, une véritable pérégrination ou de véritables pérégrinations.
Pérégrinations comme des mouvements incessants en de nombreux endroits qui présentent les différents aspects d’une personnalité ou qui déplacent les interlocuteurs dans différents lieux de leur identité, les « bonnes » questions sont des invitations aux pérégrinations ou des invitations au voyage, les réponses qui en découlent sont nécessairement en fin de compte des nomadismes dans l’intériorité des interlocuteurs.
Explorations, excursions, balades, itinérances, aventures et rêveries, les réponses sont autant pour celui qui répond que celui qui écoute la réponse de moments inoubliables, des révélations. Voilà ce qui a pour moi de l’intérêt.
Il n’y a pas chez moi de « mauvaises » questions, simplement des questions qui plus ou moins n’ont aucun intérêt. Quelquefois, elles sont de l’ordre de la politesse, elles permettent de meubler un échange, de faire passer le temps, de fuir l’ennui, de s’effleurer suffisamment comme caresser une surface pour s’envoyer en l’air par exemple. Tout dépend donc non seulement du contexte, de la situation, et quelle relation entretiennent les acteurs de l’échange.
Au fond, si je trouve les « bonnes » questions intéressantes c’est parce qu’elles poussent vraiment les gens à parler, et j’aime écouter les autres parler. J’adore ça. Comme je l’ai dit c’est comme lire un livre, regarder un film ou un documentaire, partir en errance comme évasion. Je préfère ainsi écouter les autres que de parler. J’en apprends toujours de choses vraiment fascinantes, en fait autant je les découvre autant je me découvre.
Écouter, c’est faire silence de soi afin d’absorber ce qui est offert, et ensuite c’est une prise de parole de soi qui est en fait un exercice de critique comme d’examen et d’évaluation voire de réaménagement de son propre cadre symbolique.
On ne sort jamais indemne d’une telle écoute. Écouter les autres pour moi c’est plonger dans leurs imaginaires, c’est découvrir leur tonalité, leurs sonorités, leurs couleurs, sentir leurs souffles et leurs vibrations, je n’en ressors jamais le même.
Les gens aiment parler, ils aiment beaucoup parler, ils aiment se raconter et raconter, ils ressentent un besoin très naturel d’être entendu et compris, ils apprécient énormément que l’on s’intéresse vraiment à eux au-delà du présentoir, car les gens ont un besoin d’être découverts dans tout ce qu’ils ont véritablement de substantiel.
Les gens ont un besoin vital d’être vus entendus parce que d’abord ils ont l’impression d’exister ou de ne pas être totalement invisibles, ensuite parce qu’ils attendent malgré tout ce qu’ils peuvent affirmer à être aimés ou valorisés dans ce qu’ils ont de substantiel. Il suffit de leur poser les bonnes questions pour généralement s’en rendre compte.
Alors, j’aime faire parler les gens. Et ils en ont bien conscience, ce que je crois ils apprécient.
En nos temps où personne ne donne vraiment plus l’occasion aux autres de se dire dans leur authenticité, mais seulement de se raconter dans leur superficialité, la parole qui porte le masque ou adopte le langage de l’artifice – afin de ne point être une cause de dépréciation de la personne qui parle – est de mise voire de rigueur. La parole ne doit pas trahir, elle ne doit pas mettre en danger, on y exerce donc un contrôle certain.
Je l’ai souvent remarqué en écoutant les gens. Beaucoup (trop) de contrôle, une obsession de la sécurité de soi, une obsession du « Que pense-t-il de moi ? » Cela s’entend très bien.
On vit dans des temps de terreur, on n’ose plus vraiment se mettre en danger, prendre le risque de déplaire, mais c’est aussi compréhensible parce que les gens ont souvent été profondément blessés par la stigmatisation, l’humiliation, la trahison. Ce n’est donc pas aussi simple pour eux, d’oser, le risque.
En les écoutant, surtout au début, il importe me semble-t-il de les sécuriser, de leur faire comprendre qu’ils peuvent être vraiment eux et que cela ne constitue pas un risque pour leur être. Cela exige de donner des gages d’assurance, d’inspirer cette confiance, et quelquefois – très souvent – on n’y arrive juste pas.
Je crois, par expérience, que l’authenticité pousse à l’authenticité.
Les gens authentiques poussent les autres à faire preuve d’authenticité, à assumer leur authenticité, à adopter une façon d’être authentique.
C’est en se présentant et en assumant ses imperfections et sa part d’ombre que je crois l’on semble plus crédible. La sainteté n’inspire en ce sens aucune confiance, la perfection est fantasmatique, et la pureté mariale ou séraphique est pour les humains impurs que nous sommes tous quelque chose de chimérique, pour dire peu crédible.
Quand je converse avec l’autre, j’ai remarqué que le fait d’être authentique pousse généralement l’autre à l’être aussi, le fait de constater l’authenticité de l’autre me pousse à faire preuve d’authenticité.
Plus on fait preuve d’opacité plus l’autre se rend opaque ; plus il y a de prestidigitation ou de scénarisation de soi dans un échange avec l’autre ou plus l’autre nous donne l’impression de s’être grimé avec la poudre à perlimpinpin, plus le contact ou l’échange a des chances d’être aussi superficiel que toute l’artificialité du présentoir ; et toute la conversion est un gâchis, une occasion manquée.
Mais surtout, le moindre commentaire impliquant une critique négative ou renvoyant à un jugement dépréciatif même s’il s’adresse directement au propos peut être très personnellement pris. Il suffit ainsi de si peu pour que lors d’un échange, d’un contact, les gens s’enferment dans leur bunker, se replient dans leur scénario, se perdent dans leurs illusions fantastiques dans le sens de fantasmagorie, qu’ils ne soient plus en mesure de faire confiance, ou de pouvoir se montrer. Il suffit d’un regard, une expression corporelle, d’un rien.
Il n’est donc pas si évident de faire parler les gens pour leur faire se montrer dans ce qu’ils ont de substantiel, d’authentique. En fait, les gens aiment parler, raconter, se raconter, mais pas au péril d’eux-mêmes ou sans tenir compte des bénéfices ou autres gratifications qu’ils peuvent en tirer ou non. Ce qui est tout à fait normal.
En fait de compte, il n’y a pas réellement d’art de faire parler les gens.
Il faudrait peut-être leur poser de « bonnes questions », faire preuve d’authenticité et d’écoute, d’ouverture et de clarté voire de transparence ; il suffirait peut-être de poser les « bonnes questions » et de s’intéresser véritablement aux réponses, de reformuler les réponses reçues comme pour présenter sa compréhension du propos et donc inviter à la confirmation ou la rectification du sens et de la signification saisis ; il suffirait peut-être de connecter différentes réponses afin d’avoir une vision globale et nécessairement révisable du sens authentique de l’autre, connecter les réponses afin de produire d’autres questions qui montreront à l’autre que l’on l’a bien écouté et donc retenu quelque chose – possiblement d’essentiel ; il suffirait peut-être d’apprendre à relancer l’autre pour lui montrer tout son intérêt à l’entendre parler comme on se met à nu ; honnêtement, je ne sais pas.
Ce que je sais, c’est ce plaisir d’écouter parler l’autre. Ma préférence pour l’écoute, c’est ce que je sais. Pour une personne qui a un blogue, qui écrit beaucoup, tu remarqueras soit le paradoxe soit la contradiction.
Mais tu remarqueras aussi que c’est parce que j’aime écouter l’autre que je reviens toujours te raconter des histoires, des récits de voyage, des morceaux d’errance, que j’ai souvent tant à te narrer.
Et vois-tu quand tu me lis comme tu m’écoutes, que tu prêtes l’oreille à ce que j’écris, quand tu pars avec moi en aventure dans ces histoires, tu fais de ce blogue une sorte de carnet de voyage, un espace d’explorations, les cinquante nuances de dave comme les mille et une pérégrinations de dave et dans les mondes de dave où il y a beaucoup de ce que l’autre m’a livré.
Et quelquefois, je ne sais pas comment cela est possible, mais j’entends tes questions, et je me dis très souvent : « Putain de bonne(s) question(s) ».