Parabellum

 

Parabellum (du latin para bellum, « prépare la guerre »), surement en référence à l’adage « Si vis pacem, para bellum ».

« […] une avalanche de scènes d’action épique, sans jamais tomber dans le too much. Les chorégraphies sont maîtrisées sur le bout des doigts, et Chad Stahelski, le réalisateur du film, après avoir porté les deux premiers volets, renouvelle son savoir-faire en la matière.

Malgré un scénario qui s’était quelque peu développé dans le deuxième volet, ce troisième opus nous ramène tout droit sur les sentiers du premier, à savoir un film d’action au rythme maîtrisé et aux scènes ultra-léchées. Ne vous attendez donc pas à vibrer de ce côté . L’axe narratif est si pauvre que les brefs moments d’histoire s’effacent très rapidement, balayés dès qu’une nouvelle scène d’action se profile. On notera tout de même une référence plutôt bien trouvée et hilarante au synopsis du tout premier volet, mais on ne vous en dit pas plus.

Bien sûr, on ne va pas voir John Wick pour le scénario, mais pour voir de l’hémoglobine qui gicle et des fusillades qui partent dans tous les sens. Et à ce niveau, c’est peut-être le meilleur John Wick à ce jour. […]

Clairement, les scènes de combat de ce John Wick sont certainement ce qui se fait de mieux en matière de maîtrise, de rythme et d’intensité au cinéma. Les scènes sont variées, les techniques avec lesquelles John fait couler le sang ne sont jamais les mêmes, tout en s’avérant toujours subtiles (dans la mise en scène, entendons-nous, car ne vous attendez pas à de la subtilité de la part de John Wick). On notera également la forte inspiration du cinéma d’action asiatique, ce qui ne sera pas pour nous déplaire.

John Wick Parabellum fait l’effort de sublimer l’action en proposant un visuel extrêmement soigné, et des décors variés qui ont le mérite de renforcer le côté spectaculaire de certaines scènes. À n’en pas douter, le travail admirable de David Schlesinger sur les décors est important à souligner, même s’il n’a certainement pas dû apprécier voir Keanu Reeves exploser tout ce qu’il avait mis plusieurs mois à fabriquer.

Quant à la prestation des acteurs, ils n’ont plus rien à prouver, sinon leur excellence. Du haut de ses 54 ans, Keanu Reeves se paye le luxe d’être plus convaincant que jamais. De Halle Berry à Mark Dacascos en passant par Lance Reddick, le gardien d’hôtel au tempérament imperturbable, les prestations offertes dans John Wick Parabellum sont à la hauteur.

Mention spéciale à Ian McShane, responsable de l’hôtel Continental, qui nous livre ici une prestation particulièrement convaincante, tout en nous arrachant quelques rires en plein milieu d’une scène d’action épique. »

– Source ici

 

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« Et si John Wick Parabellum peaufine encore sa maitrise du Gun-Fu, il n’en délaisse pas pour autant la mythologie mise en place dans les opus précédents. En plus d’en apprendre plus sur la jeunesse de catcheur biélorusse du Baba Yaga, cet épisode fait du Continental son terrain de jeu principal. Le palace new-yorkais, havre de paix pour les tueurs à gages (et leurs compagnons canins), se retrouve dans le viseur de la High Table après que son patron Winston (Ian McShane) ait donné une chance à John de s’échapper. Déterminée à éliminer le croquemitaine et tous ceux qui lui ont prêté main forte, l’institution la plus puissante du crime envoie son arbitre (Asia Kate Dillon) pour mater les mutins. Le sérieux glaçant de la bureaucrate est pourtant loin de plomber l’affaire, parfaitement relevée par les cabotinages de Jerome Flynn et l’humour de Marc Dacascos. Parfait en assassin/admirateur de John Wick, l’ancienne gloire du film d’action 90’s complémente la dimension burlesque d’une saga qui, malgré quelques patinages scénaristiques, n’a jamais été aussi savoureuse. »

https://www.youtube.com/watch?v=mGPk9e03230

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