Dans l’abécédaire des langues de pute
Le cul est la dix-septième lettre de l’alphabet
Illustré par un trou prenant quelque liberté
Liberté quelque peu briseuse de couilles
Le q est en fait une verge comateuse
Souventefois il ne suffit de rien
Pour qu’elle l’ouvre grand
Q majuscule comme grande bouche luxurieuse
Certains en apprentissage ou non de la langue
En disent le plus grand bien
Certains devant une telle ouverture
Semblable à un éventrement
Ou à une gorge profonde
Face au vide qui s’y échappe
Ou au quelque chose aspiré par un tel vide
En sont quelques fois sur le cul
Et pour d’autres
Être sur le q c’est une façon de dire
Fellation
Fêle-action
Felle-action
Avec ou sans accent circonflexe clitoridien
Cela ne change rien à l’affaire
Dans l’abécédaire des langues de pute
Le cul est une lettre de l’alpha-bête
Illustré par un trou prenant quelque liberté
Liberté quelque peu dévoreuse de couilles
Le q est en réalité une bouche ouverte qui bave
Souventefois il suffit d’un rien
Pour qu’elle l’ouvre grand
Q aussi majestueux que majuscule
Du pur jus-cul que certains dans un moment d’enivrement
Boivent comme d’autres brûlent de passion christique
Moment aussi intraduisible qu’indicible
Quelquefois dans un tel moment
Le cul bouche grande ouverte
Exige des langues un peu pute
Corsaires et autres flibustiers
Qu’elles et qu’ils rendent
Gorge de façon un peu beaucoup profonde
Au risque de leur priver de cette promesse de la vie éternelle
Qu’est toute (petite) mort qui se respecte