Que les âmes bienveillantes n’ouvrent point les yeux
Que les cœurs malveillants ne cessent jamais d’aimer
Que le monde s’écroule emporté par la chute de l’Homme
Et que le temps n’oublie point ta silhouette ô toi
Muse de celui-là fou et obsédé
Sculptant avec une plume maladroite
Chacun de tes contours impossibles
Et que le temps n’oublie point la silhouette de l’impossible
Que les âmes bienveillantes n’ouvrent point sur toi les yeux
Que les cœurs malveillants ne cessent jamais de t’aimer
Que le monde s’écroule emporté par les chutes d’une femme
Muse de celui-là fou et obsédé
Sculptant avec une plume plongée dans l’encrier du dérisoire
Chacun de tes lignes impossibles
Et que le temps n’oublie point chacune de ces lignes fines
Impossibles improbables chimériques absurdes
Que mon âme malveillante n’a cessé de voir
Que mon cœur bienveillant n’a cessé de détester
Et que le temps passant oubliera ma folie et mon obsession
De toi ô muse impossible improbable chimérique absurde