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Pour ce 1289ème billet en quoi six ans d’existence de ce blogue, je vais être concis (ou micropénis, sans inaudible souffrance par contre ; concis donc pour une rare fois – et comme le dirait mon frère luc faut pas croire tout ce qui est écrit sur internet) et direct (pour ne rien changer). Je ne le répéterai jamais assez mais réellement (réellement, réellement) je n’en ai rien à foutre de ce que x y z dit pense jouit vomit se masturbe éjacule pisse chie (etc. etc. etc.) de mes si modestes textes, de mes si médiocres et de mes si rien-du-tout de curiosités en trucs-trucs-bizarroïdes. Pour commencer cette année, ce nouveau cycle de ma minable piètre insignifiante banale ordinaire existence de pauvre de chez pauvrard, je tenais à le re-souligner, même à le sur-surligner.

Ce blogue n’est pas un blogue-étoile, en fait il est au bas du fond des blogues les plus visités (du village, ou pour reprendre l’autre d’un niveau de confidentialité en termes de lectorat digne du journal paroissial d’un point perdu dans un hors-monde), au quotidien en moyenne entre une vingtaine et une cinquantaine de vues, c’est dire qu’il est non pas seulement dérisoire il est invisible voire inexistant. Cet été, il a frôlé et dépassé la centaine de vues, très grande exception, étonné j’en ai parlé à princesse j, elle m’a dit : « c’est pas bon signe ». En automne et tout le début d’hiver, princesse j m’a envoyé de tas de trucs en me disant : « tu vois, je te l’avais dit ! » J’ai pensé à un moment à publier des films pornographiques ultra-hardcores (du type zoophilie) pour décourager les vues, princesse j n’était pas convaincue du truc : « laisse faire, le monde passera à autre chose ! » Durant l’automne et le début d’hiver, mon blogue au niveau de confidentialité d’un groupe de soutien aux alcooliques anonymes (ou trucs du genre) m’a manqué, j’ai fait tout le temps « putain de bordel de merde », en ce début d’année 2021 j’ai cru le revoir mais apparemment il y a des trucs qui ne peuvent s’en passer : « misère » comme on dit au québec.

Mon blogue est zéro de chez zéro en termes d’étoiles « wow » sur l’échelle du « fame » ou du « pas pire » : c’est zéro pointé, 0%. Cela me convient plutôt bien, cela a toujours été mon intention car ce blogue est avant tout mon espace personnel et intimiste (et ça je l’ai très souvent dit et re-dit) d’un je pluriel – de variations, de variantes, de nuances, de paradoxes, de contradictions, de etc. etc. etc. – que j’ai moi-même toutes les peines à définir avec satisfaction et durablement (alors tu imagines quand tu lis toutes les imbécilités en théorisations et hypothèses « what the fuck » d’une grande intellectualité « youmasturbe.com » que les autres balancent sur ton je quel soupir en gros pet retentissant qui pue cela cause à ton pauvre anus). Un je de toutes sortes, productions frankenstein, qui s’en fiche pas mal de savoir si cela est bien vu ou vu ou mal vu ou je-ne-sais-trop-quoi: comme si j’en ai quelque chose à cirer.

J’ai durant le précédent cycle qui a duré presqu’une décennie, publié des tas de trucs comme je les pensais et ressentais, c’est sorti tout croche ou juste, je l’ai dit (et re-dit) ici cela n’est pas foncièrement ma préoccupation, ma préoccupation est ailleurs, et si jamais c’est de la merde faudrait peut-être éviter de revenir sur ce blogue ou (si tu en as le talent) transformer cette merde en or et que cela non seulement te rapporte tout ce que tu espères dans cette obsolescence-vie mais si possible que cela nous enrichisse tous /  toutes d’humanité et de fraternité, de beauté, etc. etc. etc. J’ai essayé avec toute ma faillibilité (dans une certaine honnêteté et transparence) de présenter ma vision de notre contemporanéité (pluridimensionnelle) sur une diversité de sujets et d’objets à partir de mes propres expériences humaines et mes propres grilles de lecture voire de traduction, tout conscient de la possibilité d’erreurs ou d’ignorance même (comme je l’ai rappelé quelques fois à toi passant-e pose là-dessus un regard critique car ce ne sont là que de simples tentatives non pas de vérité mais de compréhensions). Sur certains sujets, enjeux, problématiques, objets, j’ai essayé dans les varia et autres d’ouvrir les perspectives, faire des rapprochements, jeter des ponts ou permettre des passerelles, une sorte de dialogue ou de la conversation, entre les réflexions de plusieurs théoricien(ne)s (souvent idéologiquement / disciplinairement très opposé(e)s), et dans ces « varia » jamais je n’ai apporté mon propre commentaire car il n’était ni nécessaire ni que ce n’était pas le but de l’exercice (voire que je n’avais simplement pas d’opinion et pour une grande majorité des varia je ne l’ai pas encore, en fait m’en fout pas mal de ne pas en avoir).

Je me contrefiche pas mal de la production d’une « théorie » qui me soit propre (ou d’une « théorie » tout court), mes essais ne s’encombrent point d’une telle considération (et les choix de mes sujets / objets d’observation sont très généralement issus de questionnements causés par mon vécu ou des anxiétés par rapport à l’avenir de mes proches), je n’accorde pas autant d’énergie et d’intérêt à ce que je fais au nom de cette course ou compétition à la « théorie » (course ou compétition qui vire très souvent à une chasse à mort, pour le dire franchement c’est.. en tout cas tu compléteras), je comprends et je respecte ceux et celles qui le font, tout le monde a ses motivations le jugement de valeur est absurde. Quelques fois, je relis certains (extraits) de mes essais et je fais « Mmouais » ou « bof », je crois que cela arrive à pas mal de personnes, et je n’ai pas réellement le temps de m’y replonger (disons que je suis passé à autre chose, d’autres curiosités, d’autres intérêts, etc.). Ces essais n’ont pas vocation à être publiés dans un bouquin, cela n’est pas mon truc, simplement. Ils sont disponibles ici, cela me suffit amplement. Chacun(e) son truc quoi.

Quant aux autres textes, beh t’sé que veux-tu que je te dise.. Rien. Voilà, la seule réponse adéquate. Que les autres y voient des tas de trucs, encore une fois, c’est leur problème. Ces derniers mois, j’ai peu ou pas réellement écrits des textes de créativité parce que je suis en panne sèche, j’ai l’impression d’avoir fait le tour de mon intériorité (que peu ou pas grand-chose dans mon extériorité arrive profondément à m’ébranler au point de provoquer ce déclic créatif) et qu’il n’y a plus qu’une espèce de vide en termes d’inspiration, même les multiples expérimentations / méditations (humaines, littéraires, artistiques, philosophiques, spirituelles, etc.) dans lesquelles je plonge (au quotidien) ne m’offre plus ni de vibration(s) ni de couleur(s). D’où aussi le fait, puisque c’est un peu mort / vide en moi, que j’ai partagé ici les créativités des autres qui me semblaient originales riches fortes etc.

Toi qui fais partie de ces rares qui fréquentent ce blogue un peu alien faut le dire ou véritable foutoir de tout et en tout, j’ai voulu partager avec toi ces découvertes créatives, intellectuelles, particulières, des invitations au voyage (pour reprendre l’expression déjà ici utilisée). Je ne me suis pas posé un million de questions sur qui que quoi et vraiment pourquoi, j’ai découvert et j’ai trouvé (subjectivement) qu’il y avait là quelque chose de substantiel et je me suis dit « Tiens, je crois que tu devrais voyager dans ces réalités-là », sans plus ni moins. Tu le comprends donc, si je n’ai rien à dire, à livrer et délivrer, je ne meuble pas le vide avec mes conneries-trucs mais je t’invite à aller découvrir d’autres mondes, univers, pensées, vérités, vibrations, couleurs, rythmes, souffles, etc. Aussi simple que ça. Luc fait pareil pour moi, en m’envoyant mensuellement des invitations au voyage adressé dans un courriel à – comme il m’appelle – « l’insatiable curieux », depuis l’automne dernier il est « Le Facteur » (objet-titre de son courriel), mon facteur préféré et adoré. Ce blogue est donc devenu un peu ces derniers mois les livraisons du facteur (en reprenant luc) avec des trucs qui sont des invitations au voyage.

Pour finir, ou terminer ce 1289ème billet, je tiens à te rassurer que je vais bien, très bien même. J’espère que toi aussi, tes proches également. La vie est trop courte (et si fragile) pour gaspiller autant d’énergie dans / pour du n’importe quoi, et ces derniers mois cela a été absolument dingue (tu confirmes hein ?). Des tentatives d’assassinats, des assassinats qui rendraient jaloux nos puissantes agences de renseignement (t’sé c’est aussi cela ne pas être un fakir – donc avoir les mains sales trempées dans la merde et le sang jusqu’aux coudes voire au cou), de suffocation ou d’étouffement ou d’étranglement qui feraient passer gorge flyod et les autres pour une scène de série b c d e f g h i j k l m n o p q r s t bref.., de grandes offensives en destruction massive des un(e)s et des autres avec beaucoup de canardement en humiliation(s), des insultes / injures en frappes chirurgicales, des explosions nucléaires avec des intensités exceptionnelles en « Je t’encule ! » (d’ailleurs d’un autre point de vue un peu anus-phobe, ce qui pourrait être considéré comme une atteinte grave aux droits humains) autant parues dans de grandes revues / médias (etc.) que sur les profils de ces mortel(le)s ordinaires fréquentant ces drôles de mondes réseaux sociaux (devenus en 2020 de sortes d’asiles psychiatriques ou de baisodromes pour membres de la même secte ou.. etc.), des meutes de toutes sortes (anti post-trucs, post-trucs, dé-col-anus-trucs, gaucho-anti-cul-cul-turalistes, gaucho-pro-cul-cul-turalistes, gaucho-de-responsabilité-et-accessoirement-très-carriéristes, gauchards-d’utopistes-pauvres-fou/folles-ou-dangeu(x)ses, libéralo-droitistes-connard(e)s, libéralo-droitistes-motherfuckers, no-rdistes, anti-no-rdistes, su-distes, anti-su-distes, fém/ fame/inistes, mas/que/cul/inistes, viral-lisme comme une hybridation / dé-corporation / trans-corporation / re-corporation de viral et de virilisme – bien entendu sans corps mais avec beaucoup de cette charge new-animismo-techno-christian-o-ronaldo au(x) mystère(s) chrétien(s) et autres insondable(s), anthro-popo-insane, anti-anthro-popo-sain(t)s, etc.) en guerre contre d’autres meutes, etc.

« Viral-lisme » un terme « dé-francophonisé » (j’adore la trouvaille de l’autre dont la simple mention du nom dans un de mes travaux de recherche publié ici a filé tant d’ulcères à certain(e)s – et même dans les extrêmes des envies irrépressibles de lapidation à quoi j’ai voulu répondre à la fugees et frank sinatra : « Sweetheart, killing me softly », il y a toujours une certaine résurrection au bout, d’une façon comme d’une autre). « Viral-lisme » un terme « dé-francophonisé » qui sera le mot d’ordre universel (pour le coup moins diaphane ou vaporeux) de cette année 2021, manifestement. 2020, ce fût absolument et indéniablement dingue. Précisément, ces dernières semaines, j’ai voulu demander à cette dinguerie inqualifiable quelques fois : « T’as vraiment rien à foutre de ta life ? T’as pas des trucs plus essentiels ? Un sex toy ou une poupée gonflable à satisfaire ? ». Absolument, dingue. Même pour le dingue que je suis.

« Viral-lisme » (pour le coup j’ajouterai à « viral » « virilisme » : « brutalisme » – encore une fois j’adore la trouvaille), voilà résumé sobrement la première idée qui me vienne à l’esprit en pensant à cette année neuve (commençant à peine) mais si ancienne, vielle, « same fucking old shit », un peu pareille que la précédente (et dans une certaine mesure les autres). Je puis te le dire comme ça, direct, en live, car je n’ai pas de carrière (universitaire, littéraire, intellec-tue-elle, etc.), encore moins à mener (je n’évolue ni dans de tels milieux ni « rêve » d’y évoluer, encore une fois ce n’est pas mon truc – et dieu (oui oui dieu ce gros mot post-ultra—hyper-ouquesaisjenecore- moderne) m’en est témoin j’ai énormément de respect en général pour ces milieux-là.

J’ai publié une fois dans ma vie dans une revue académique (précisément de vulgarisation scientifique), elle n’était en rien prestigieuse dans le sens bling bling (sans rien ôter à la très grande qualité de la revue), j’ai proposé mon texte sur invitation d’un de mes enseignants – dominique (Me Jedi comme je nomme ces enseignant(e)s ayant marqué fortement mon parcours), il avait invité certain(e)s de ses ancien(ne)s étudiant(e)s à le faire (donc je n’étais qu’un parmi tant d’autres), le texte fût accepté après examen de pairs, il fût publié (ce qui fût ressenti personnellement il y a quelques années déjà comme fierté pour ma défunte mère), et jamais après cette formidable opportunité (après tout mon parcours personnel ici au québec présenté de façon brute dans le texte « call center ») offerte par ce Me Jedi inestimable (d’ailleurs un de mes seul(e)s trois « ami(e)s » sur fakebook) pour moi je n’ai ni envoyé de textes à une revue (académique ou autres) ni répondu à des sollicitations de ce type (non pas par ceci cela mais encore une fois, ce n’est ni mon truc ni un rêve et encore moins je-ne-sais-trop-quoi, bref c’est comme ça). Je ne te parle même pas de toutes ces injonctions exigeant que je me mette sous les projecteurs, à sortir de ma misérable obscurité pour les feux incandescents (en cas de refus on élabore toute sorte d’hypothèses aussi dingues que moi), t’sé tout le monde ne veut pas être sous les projecteurs, être connu(e) et reconnu(e), certain(e)s sont sous les projecteurs souvent par obligation (surtout dans nos sociétés contemporaines où presque passe par là) ou par une sorte de sacrifice de soi (ceux et celles là – à l’image et au son – on les reconnaît aisément, je crois) etc., d’autres par simples dispositions de la personnalité, encore une fois chacun(e) son truc quoi. Et c’est ben correct.

Bref.. Je ne suis (donc) pas un universitaire, je suis un précaire. Vivant une vie de merde comme tous / toutes les précaires de notre contemporanéité. Jamais été en quête de pognon, du sommet de la pyramide, appartenant à aucun réseau d’influence (ou même simple réseau militant, politique, idéologique, institutionnelle, ou etc.), ou pour le dire avec honnêteté n’ayant aucun réseau de contacts d’influenceur(e)s (ce qui est très facile à vérifier d’ailleurs). Jamais voulu être ni les yeux ni la conscience de qui que ce soit, et en réalité je ne le suis pas : 1/ je suis myope et je porte des lunettes (qui le temps passant ne font plus le même effet mais étant si pauvre je ne puis réellement me permettre de dépenser environ mille dollars canadiens en examen et achat de pair de lunettes, j’ai d’autres priorités dans la vie, ma fille par exemple) comment pourrais-je seulement les yeux des autres alors que j’ai déjà toute la misère à avoir pleine possession de mes propres yeux ; 2/ j’ai une conscience de salaud dans un monde de gentil(le)s qui jouissent dans une orgie de massacre à la tronçonneuse, comment serait-il possible d’être la conscience de ces gentil(le)s qui prennent leur pied en massacrant d’autres dans une norme (presque morale et en ce sens puante) du triomphe de soi (sur le génocide des autres), du triomphe de son nombril qui à bien y regarder est un anus comme un autre (pour reprendre un vieux billet ici publié il y a quelques années).

C’est donc avec étonnement (stupéfaction dirais-je car sincèrement – même si je sais que l’on remettra en doute cette « sincérité » fictionnalisée ce à quoi je répondrai comme les plus jeunes que moi « lol » comme un « m’en fous complètement de ce que tu penses » – très inattendu) que quelques fois je constate que mes débilités sont confirmées par d’autres plus intelligent(e)s que moi, souvent pas à partir de la même logique ou perspective. Quand cela arrive, je n’en tire aucune fierté mais je pense aux personnes humaines qui quelque part dans ce(s) monde(s) seront soulagées de voir ainsi re-connaître leur normalité (situation, contexte, identités, espérances, souffrances, etc.), leur besoin de justice, leur envie (oui) de « vivre » comme égale dignité, etc. Voilà, le bien (mental, psychologique, humain) que cela me fait / me procure, qui vaut pour moi plus que des éblouissements qui comme tu le sais ne m’intéressent guère, qui vaut plus que le pognon le nom le prestige la renommée ou que sais-je encore. Que les autres aient d’autres besoins c’est leur droit, je le comprends et le respecte mais que ces autres ne viennent pas trop me faire chier ou projeter sur moi leurs propres névroses ou etc. Ces autres n’ont aucune fucking idée de qui (oui ce fameux « qui » « je » suis) et « que » « je » suis comme moi je ne sais rien au fond d’eux et elles tout en m’abstenant de les juger comme personne humaine.

Ces dernières semaines, j’ai tout entendu et tout lu : abandonné par son père (que sais-tu de ma vie privée ? de mon histoire, de ma biographie ?), blédard (perso j’ai souvent été plus impressionné par les blédard(e)s que par tous ces trucs qui en font des tonnes comme des tonneaux vides pour masquer leur misère de toute sorte), syntaxe problématique (tu crois que j’ai quelque chose à foutre de ma syntaxe ? et même t’es là non, à me lire malgré tout), vocabulaire truc-truc bizarre, origine sociale (à partir des traces laissées ici sur ce blogue : soit populaire, soit bourgeoise, soit je-ne-sais-quoi, ça part dans tous les sens), folie, alcoolique (tu en sais quoi dis-moi ? que sais-tu des journées de merde que je me tape et que le soir venu je m’ouvre ma p’tite bière ou mon p’tit scotch tranquille afin de respirer un bon coup ? t’en sais quoi hein ?), fumeur ou toxicomane, pornographe, pervers, etc. Etc. Etc. J’ai entendu et lu tout ça et j’ai lâché d’énormes pets monstrueux, roté ou éructé (tiens pour te faire plaisir un bon mot du vocabulaire propre comme un pet silencieux), fumer des clopes et me suis resservi des verres d’alcool, et quelques fois baiser en dealant ma cock.

Tu le vois, en 2021, je n’ai rien perdu de ma singularité nue, de ma banalité obscène et vulgaire, et je puis te rassurer cela va continuer ainsi, dans ma nuit (ce lieu de silence et de retour à moi-même comme personne humaine et en quête de sens – d’abord et avant tout du mien), dans le noir (ce lieu du visible par l’imaginaire et de l’invisible dont on peut ressentir la présence avec ses forces et énergies difficilement dicibles et tangibles), dans mes métamorphoses du vampire (à partir de ces rencontres marquantes qui furent pour moi de profondes mutations de soi et qui m’ont donné l’impression d’être « normal » dans des réalités où les stigmatisations humiliantes du fait de la différence de l’être humain étaient de rigueur), dans tellement de choses, d’autres choses, des essentiels ailleurs, qui m’importent et qui pour moi comptent plus que d’autres essentiels. Je te le dis afin que tu ne perdes plus ton temps à / sur je-ne-sais-quoi. La vie est courte et fragile pour que tu perdes ton temps : va, vis, vole, jouis (si possible dans des ailleurs plus intéressants). Deviens, éclat, soleil, merveillosité et fabulosité, fulgurance du post-monde-contemporain, génial(e) et génialissime, lumière comme d’autres avant toi, en ce début d’année 2021 voilà tout le mal que je te souhaite.

Et t’inquiète pas si je me tais, que je ne réagisse pas, malgré les harcèlements divers et autres tas de trucs, et qu’ici je publie (très) peu cette année 2021. J’ai entamé une marche encore plus solitaire vers des lieux et des localisations que j’ignore en espérant non seulement encore plus me trouver moi mais aussi comprendre ou tenter de comprendre ce monde étrange de trouble du sens. Je marche (doucement), je n’ai pas de souffle(s) pour la course, pas de shape (je suis gras et donc moche) et horreur de transpirer, je marche cette année plus encore dans des mondes parallèles qui te sembleraient absurdes ou dingues. Je marche dingue, ma seule façon de marcher correctement, on se reverra au crépuscule de cette année, ici-bas ou dans l’au-delà, je t’offrirai un joint ou une clope et une bière ou du whisky. Peut-être une (bonne) baise, mais si tu me l’offres eucharistiquement c’est possible que je ne dise non. Cela dépend. De..

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