Je Voeu(x) (Vraiment) (ton) Zizi

by Dave

Plus de deux ans déjà
Une éternité déjà mais pas si longue
Un peu comme ma bite
Peut-être
Possible
Faut voir
Peut-être
Possible
Je ne crois pas no/n.o
Mais toi tu y c.rois
Un peu une éternité déjà
Depuis ce fameux soir
Quelques paroles échangées
Dans l’ombre d’une douce froide nuit
Mon regard depuis disparu
Avec ma bite noire nuit

Depuis ce temps vieux
Même partie en d’autre lieux
Tu m’as toujours en mémoire
Mémoire d’une bite noire nuit
Comme un vœu prononcé silencieusement
Pour ne pas réveiller tous les zizis
Qui dorment près de toi

« Je vœu ton zizi »
Plus de deux ans déjà
Une éternité déjà mais pas si longue
En fin de compte
Un peu comme ma bite

Tu y c.rois toujours
« Je vœu(x) ton zizi »
Plusieurs versions de la même bite
Selon ce qu’il se rêve dans tes oniriques errances
Entre baudelaire prévert montaigne bukowski
Et tous les autres salauds

Ceux qui ne sont pas tous des damnés de la terre
Ceux qui sont tous les damnés de la poussière
Ceux qui sont comme des escargots allant à un enterrement
Celui d’un temps qui voue un culte aux soleils
Jetant sur cette terre-poussière suspendue dans un étrange vide
Ou un quelque chose invisible imperceptible
Ou simplement un vide
Des rayons de flamboyantes obscurités
T’y c.rois toujours

« Je vœu(x) (ton) zizi »

Ne te l’ai-je jamais dit

Et c’est ma faute
Cela est impardonnable
J’en con-viens
Je n’ai pas de zizi

Juste une bite
S’étant choisi pour pseudo : « que(ue) »
Et lorsqu’elle monte sur scène
Dans cette pièce aux lueurs sombres
Écrite par beckett ou un salaud du / de genre
Commence sa tirade eschatologique d’un ennui mortel
Par un : « que(ue) voici venu le temps des saturnales »
Et les publics se mettent à poil
Et tout se passe de maux
Dans ce c(h)œur de mots-baises ou de baises-mots
Et « queue » comme un pseudo ri-qui-qui
Personnage mensonger illusoire ire-réel
Achève sa performance comme un con vient
Un vrai lâcher de spermatozoïdes en saloperies grossières
De loin cum de près cela ressemble à une fumée blanchâtre

Et c’est ma faute
C’est impardonnable
Je ne te l’ai pas dit
Ton vœu qui veut
Déjà depuis une si longue éternité
Traînant dans des limbes oniriques
D’une théologie aux regards clichés
Comme tous les zizis que tu as tant capturés
Ces beau(x) au bois dormant
Comme tous ces zizis et autres trucs du / de genre
Qui dorment au gaz
Peut-être tes gaz
« Que(ue) » sais-je

Et c’est ma faute
C’est impardonnable
Je ne te l’ai pas dit
Ton vœu qui veut
Depuis plus de deux ans
Inlassablement en quête
Par toutes les voies / voix de communication
De cette bite noire disparue dans la nuit
Absence présence présence absence
Partie sans un regard sur toi jeté
Comme qu’elle-que-chose
De notre échange sans lendemain soir
Parce que c’est ainsi que cela devait être

Et ton vœu qui n’a cessé de vouloir
Abusant impunément de son pouvoir
Rejoignant d’autres meutes de vœux du / de genre
Depuis plus de deux ans
Vœu déterminé obsédé
Vœu pas crevé desséché
Vœu d’éternité jamais réalisé
Vœu d’éternité un peu beaucoup marathonien
Comme quoi trop de souffle(s)
De respiration(s) n’a jamais tué personne

Vœu tenant son bout
Jusqu’à l’extrême boue
T’y c.rois tou(t)-jour
Quelle-que-foi la nuit
Sous les regards médusés
De voix aux langues tranchées
Qui te voient violer la scène avec son personnage
Mensonger illusoire ire-réel
Pour le-quel (?) pour toi l’éternité n’est jamais aussi longue

Et c’est ma faute
C’est impardonnable
Je ne te l’ai pas dit
T’as jamais rien dit
À ma bite
Question de gueule
Ou simplement rien
Comme ça
Pour rien
Pas ta faute ni la mienne
Peut-être
Possible
Faut voir
Peut-être
Possible
Je ne crois pas no/n.o
Mais toi tu y c.rois
Un peu une éternité déjà
Depuis ce fameux soir

« Je vœu(x) (vraiment) (ton) zizi »

Vœu pieu(x)

by Dave

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