
Ö tendre chair baignant dans ces chaleurs liquides
Celles du feu brûlant l’antre de tes cuisses moites
Celles de la flamme sombre mais si vive
Celles de la fournaise lointaine mais si proche
Voici ma langue curieuse et assoiffée
Néronienne comme une dévotion
Narre-cissique comme une dévoration
Qui (te) lèche (te) boit
Toi (tes) saveurs (tes) parfums
Liquides
Fluides
Coulant de source
Je(u) (te) déguste et je (te) rends grâce
Toi mon alcool mon ivresse ma bière
Et moi ta p’tite mort, encore, en-core dis-tu
Hard-core gore open-door p’tite mort oui je(u) lick tu
L’antre de tes cuisses moites
Où tes sens sont comme mers et océans
Où
Ma bouche ouverte comme des voiles au vent
Je(u) navigue sans boussole en suivant
(tes) chaleurs (tes) saveurs (tes) parfums
Liquides
Fluides
Coulant de source
Langue corsaire lèvres flibustières
Curieuses et assoiffées
D’un point à l’autre de l’entre-(de tes)-cuisse(s)
XVIe siècle au XXIe je navigue en dévoration et dévotion
Feu brûlant et flamme sombre et fournaise lointaine
Les lumières éteintes pour mieux voir (tes) étoiles (ta) lune
De l’antre de tes cuisses moites
Laisse-moi (te) boire ô tendre chair baignant dans ces chaleurs liquides
