Maître B : (..)
Lui : La nuit diurne, ou le jour nocturne, j’aime beaucoup – surtout quand la lune 🌕 l’éclaire de sa délicatesse et tant d’autres dont elle seule a le secret
Bande sonore de fin d’après-midi automnale :
Maître B : (..)
Lui : Maître et être humain, les deux vont peut-être de pair, ou le second fait le premier. En même temps ce sont les autres qui reconnaissent le Maître (cela est difficile à décréter unilatéralement et cela est une reconnaissance de quelque chose dont on n’a pas toujours / souvent conscience), et on est en droit d’en douter (ce qui me semble encore plus le propre du Maître – mais je puis me tromper). Autre comme singularité, expériences de la vie comme sagesse, vulnérabilité comme tout être ici bas, fragilité comme conscience de sa nature qui force à l’humilité surtout, et tout cela (avec plein d’autres sans doute) = Maître. Je ne fais en toute justice rendre à toi C ce qui te revient, tu me le pardonneras stp (si possible)
Mais, tout ça c’est mon point de vue, et je suis sans doute à côté de la plaque, hors-monde-sujet. Errant et égaré (pour ne rien changer) C
Je vais aussi faire une petite marche tantôt, j’espère que tu vas bien et que ta journée se passe comme tu le souhaites
Maître B : Oui, tu as raison…j’aime ta compagnie..je viens de faire du yoga pour cultiver la paix aussi, sinon comment est-ce que je peux amener paix et entente avec mes fils🙂😍et passer un bon Noel?
Et entre eux…?😑😚
Lui : J’aime également la tienne Cécile, et c’est euphémique. J’ai fait quelques étirements aussi, cela fait du bien (au corps et à l’esprit). Concernant la paix l’entente l’harmonie, je l’ignore, je doute qu’il existe une science de la paix (etc.), ce que j’ai appris de ma modeste (jeune) expérience c’est en tant que médiateur / diplomate / créateur – gestionnaire du lien (humain – harmonieux) / démineur / pacificateur / réparateur – restaurateur – guérisseur (en toute humilité bien naturellement – entendu) trois impératifs :
1/ écouter (vraiment) en toute impartialité (si possible – se mettre à juste distance sans être en ou / et en dehors) : ce qui implique donner voix, voir, comprendre, traduire, inscrire dans un cadre / univers / monde / etc. / partagé (commun), intégrer..
2/ rassembler (en cercle ⭕️ ou sous l’arbre à palabre 🔺, etc.) réellement : ce qui implique l’inclusion (des parties), concertation, conversation, instauration (de la confiance), négociation, connexion (mise en commun, etc.)..
Maître B : Ecouter meme quand c’est penible..ecouter vraiment…s’excuser…🙄😪
Lui : Ecouter, surtout / parce que / quand c’est (justement) pénible (le conflit et ses pénibilités de toute sorte – je veux dire). Ecouter donc vraiment, à partir des mots et au-delà des mots, saisir la substance de la parole qui véhicule (très souvent) des réalités profondes complexes etc. S’excuser, oui, c’est un synonyme de : respecter, accueillir, rendre (justice, humanité, visible ou existant, etc.), porter (la faute, le blâme, etc., ainsi un peu l’espoir / espérance d’un être / vivre – ensemble en mieux d’harmonie), apaiser, tendre (la main, le cœur, l’humain vers l’humain le cœur la main l’avenir, etc.), tenter (de re-faire le présent, re-construire le moment, de rendre le possible d’une rencontre etc.).. s’excuser = demander pardon, se mettre sur le chemin de la redemption peut-être, permettre que l’Autre se mette sur la voie de guérison (si capable ou vouloir).. s’excuser en ce sens n’est selon moi rien – mais je puis me tromper (comme toujours)
3/ pérenniser (la durabilité 🌞🌕🌈✨de l’action, du processus, du résultat, de la finalité, du lien, etc.) profondément : ce qui implique une quasi-permanente attention (portée), dynamique (instaurée), re-évaluation, vigilance, ajustement / révision (par rapport au maintien de la paix selon tout ce qui découle de l’écoute et de la mise en commun qu’est rassembler entre autres – je parle de valeurs communes, langage partagé, vouloir commun, vision commune, horizon etc.), en quelques mots stabilité (ou stabilisation) et amélioration continue (prendre soin – du lien, et optimiser enrichir faire évoluer etc. si nécessaire).
Voilà brièvement ma modeste vision (savoir / faire) du jeune que je suis concernant la (quête de la) paix. En toute humilité. La paix, ainsi, selon moi, est un processus (un faire, savoir / faire, connaissance – je veux dire comme Lady Est-Her le dirait – le savoir en pratique c’est cela la connaissance, j’y ajouterai un savoir issu de la pratique recherche quête expérience / expérimentation du sensible etc., peut-être surtout une introspection – je parle ici du Soi atomiste). La paix, donc un processus, avant même un état ou une situation voulu(e) / souhaité(e) atteint(e)..
Et toi qu’en penses-tu de la paix, de comment tu envisages cette paix pour les tiens (si je puis me permettre cette question)?
Maître B : (..)
Lui : L’ego, tout est toujours une question d’équilibre entre le trop et le trop peu – mais je puis me tromper
Maître B : (..)
Lui : La femme de personne, c’était une expression d’affirmation de soi comme individu propre moins une déclaration d’indépendance (comme une rupture de liens). Désolé de cette formulation malheureuse
Maître B : 😐🙄😋
Maître B : Ou plutot, cher Dave, arretons les flatteries, les courbettes, enlevons les guirlandes.. a qui fais-tu confiance pour le moment?
Lui : La sincérité (dite de façon respectueuse) et l’authenticité du sentiment sont donc en nos temps considérés comme : flatteries, courbettes, guirlandes (?)
La question de la confiance ne se pose plus vraiment pour moi, je prends chacun.e avec ses masques artificialités récits scénarios rôles et autres nudités – qui disent une certaine vérité de soi (mais je puis me tromper)
J’essaie d’y voir du bénéfique, de l’opportunité, de la lumière, de l’apprentissage, etc., d’y porter malgré tout (et je n’y arrive pas humainement toujours) un regard positif (optimiste) sur ce semblable Autre. Voilà, quant au(x) reste(s)..
.. on verra bien
Et toi C ? Si je puis poser la question bien naturellement
Maître B : Je te reponds plus tard…
Ne suis pas habituee a cette sorte de langage…si c’est positif, tant mieux
Je prefere parler qu’ecrire.
Lui : Je comprends
Les 50 Nuances de Dave 