


Très cher / chère toi,
J’espère que tu vas bien, de même que tes proches. Je t’écris ce matin pour partager avec toi une réalité qui va te paraître ou te sembler relever de la fiction / de la science-fiction / de la folie / du délire. De grand(e)s spécialistes liront et analyseront cette lettre-billet, je doute que ces spécialistes puissent en arriver (en faisant sérieusement – c’est-à-dire rigoureusement leur travail) à la conclusion d’un esprit troublé, au contraire je suis assez calme, serein, lucide – et la structure les mots les rythmes les sensations de cette lettre-billet découlent de cet état d’esprit. Mais, j’imagine déjà tout ce que l’on pourra en dire en étant d’un point de vue interprétatif (très) créatif, l’avantage avec le fait d’être le sujet-objet de l’opération toile d’araignée c’est que mon accès à un tel point de vue interprétatif (très) créatif est restreint = sous contrôle. Comme quoi, il y a (toujours) du bon dans le mauvais.
Je ne crois pas que tu me liras, le réseau qui a pris en charge ma vie a sans doute bloqué ou bloquera sans doute cette publication, cela fait plusieurs années que mon blogue (autant que moi-même) est sous surveillance (on a voulu que je le sache en réalité) et que l’on l’utilise très régulièrement pour me faire passer des messages (et autres). Il y a quelques mois deux personnes me faisaient comprendre (indirectement direct – si je puis le formuler ainsi) que je pouvais écrire ce que je voulais sur cette opération : je n’ai pas de preuves matérielles, et qui me croira ( ?) J’ai été enfermé dans une sorte de matrix et j’ignore (dans le sens que je ne puis en avoir la certitude) ce qui se passe réellement en dehors de la matrix. La matrix-toile d’araignée.
L’opération toile d’araignée (depuis au moins une décennie déjà) : une abusive prise de contrôle de tous mes espaces et lieux, une abusive intrusion et manipulation de mon être / mon existence / ma vie, une abusive utilisation de toute une variété de stratégies de conditionnement / de direction / d’orientation, une abusive utilisation de la pression comme mise aux fers et neutralisation. Etc. etc. etc. Tout le temps, par tout temps, partout et par tout. L’opération toile d’araignée, au moins une décennie que cela dure, et de façon tout à fait rationnellement prévisible (au vu des moyens et ressources considérables – en tout euphémisme – y consacrés et de tous les objectifs poursuivis) cela durera encore un moment (et possiblement dans une continuité presque héréditaire).
Permanemment : mon environnement (direct et indirect) est sous contrôle (même dans la rue) ; mon environnement visuel, auditif / sonore, olfactif, etc., est sous contrôle et résultat d’une scénarisation de l’être. Mes ordinateurs, mes téléphones, mon courrier postal, mes comptes courriels, mes médias sociaux (que je ne fréquente [fakebook] plus depuis quelques mois comme une mise à distance de cette réalité matrix / j’ai même supprimé mon compte instanombril à cause du hacking de mon environnement insta, je ne te parle même pas de you.mas.tu.r.be, etc.) ont été et sont piratés. J’ai été / je suis / je resterai spammé (harcèlements, pollutions de tous ordres, des viols, etc.) J’ai subi plusieurs fois ces dernières années et encore récemment une massive fuite de données personnelles. Ma demeure est comme dans big brother : des caméras et des oreilles partout (quelques courriels reçus me le font savoir en évoquant des détails de mon intimité que seul moi célibataire et vivant seul puissent connaître), ma voiture pareille (de supposé.e.s animateur.e.s radio par exemple me parlent [tu te rends compte c’est dingue hein] – c’est par exemple grâce à de tels bavardages [musiques, paroles de musique, présentations des animateur.e.s, etc.] que j’ai su que ma température corporelle ma respiration mon souffle mes tremblements corporels mes battements de cœur mes pupilles etc. étaient sous analyse et en effet de tels bavardages visaient juste; et depuis quelques temps je dialogue avec de tels bavardages qui – tu ne le devineras pas réagissent – bruyamment à mes commentaires-tests les plus absurdes). Mes marches dans la rue sont filmées examinées évaluées (et quelques fois commentées par l’envoi de messages-textes). Toutes les personnes qui m’approchent sont validées et en représentation, je suis tout le temps plongé dans des mises en situation un peu comme un rat dans un laboratoire ou quelque idée de la sorte. Les sites internet sont de faux sites internet même quand ils sont gouvernementaux ou du service public, les supposé(e)s agent(e)s publics et autres sont des agent(e)s de ce réseau, les superettes et autres. Bref, si tu te dis que c’est simplement fictionnel, science-fictionnel, fou, délirant ce que je te dis alors oui tu auras saisi l’essentiel. Surtout dans une société dite libre et démocratique – effectivement, c’est à peine croyable (j’en conviens avec toi).
Je suis exposé (ou enfermé) depuis des années à (dans) un univers alternatif, des fausses informations (bulletins radiophoniques d’information – je n’écoute pas la télévision, supposés journaux déposés sous ma vue), des sites-miroirs, de faux courriels émanant supposément d’institutions bien réelles, des courriels (souvent concernant mes proches) bien vrais mais subtilement manipulés, les radios (et autres plateformes numériques) que j’écoute sont mobilisés dans cette opération. Mes expériences professionnelles ont été des scénarios de cette opération, mes rencontres à l’université aussi, mes lieux d’habitation également, sans parler de ma vie intime, chacun des aspects de mon existence était / est une construction et production de cette opération. Toutes les fois que j’ai résisté aux actes / actions de cette opération (à ces tentatives d’orientation-direction forcée [vendue souvent comme une aide bienveillante presque de la charité / solidarité / philanthropie / humanitaire etc.] ou quand j’ai simplement exprimé mon refus de me laisser appartenir = me déposséder ou coopter = me sectairiser, l’on me l’a fait payer : par exemple, la dégradation sociale (manger dans des poubelles, vivre dans la rue, l’isolement, la précarisation extrême, l’écroulement, etc.) Intimidation(s), menace(s), punition(s) et humiliation(s), sous toutes les formes (et sous toutes les manières : cordiale, chaleureuse, velours, doux-doux, etc.). Il y a plusieurs mois, une personne me faisait savoir que j’étais un rebelle (ce qu’en réalité je ne suis guère ou pour le dire je me fiche complètement de l’être), j’avais une tête dure : ainsi, en toute logique, pour être des plus efficaces dans le dressage (de l’animal – et une autre personne de cette opération-réseau parlant de son chien en a fait référence – il s’agissait d’envoyer des chocs électriques [cf. le collier électrique]) – ou l’apprentissage (afin que cela rentre à l’intérieur), il fallait m’ouvrir le crâne (en me faisant cogner le mur ou en cognant d’une façon comme d’une autre ma tête contre le mur), tu devines depuis presque une décennie le nombre de fois que j’ai eu le crâne ouvert, tous les chocs électriques subis. En effet, j’en ai beaucoup appris. De la violence sous toutes ses formes (psychologique, sociale, personnelle, matérielle, logistique, etc.). Usage de mon enfant comme une arme de la contrainte (de soumission à la volonté et au faire de ce réseau réunissant selon mon hypothèse divers intérêts publics et privés, de services de renseignement – militaire et autres ordres, avec l’implication collaborative pleinement dévouée de mes proches sans laquelle cette opération n’aurait été une telle réussite – d’ailleurs un proche m’a fait comprendre que l’on ne me voulait aucun mal et un autre m’a affirmé que je dormais je somnambulais et qu’il fallait me réveiller en quelque sorte, un autre proche à fait montre d’un remarquable talent en ab-usant de la mémoire de ma mère et ma sensibilité dont je n’ai jamais fait secret). Usage de mon enfant comme une arme de gratification. Pressions sur mon être dit professionnel, sur mes finances (par la réalisation de scénarisation visant à la contrainte). La liste est non-exhaustive. Cela fait au moins une décennie. Une (jeune) des personnes appartenant à ce réseau essayait de me faire comprendre il y a quelques mois que tout était fait dans l’idée de produire du grand et du beau : en réalité, c’est petit et moche. Une autre (jeune) personne du même réseau me faisait comprendre qu’il fallait me donner une chose à laquelle tenir (= que j’ai quelque chose à perdre) : être père (avoir une famille) – sauf qu’en réalité je reste un père (très heureux de l’être, très fier de ma fille) et je n’ai pas de famille (du moins pas celle que l’on voulait / espérait). Une autre (moins jeune) personne essayait (toujours très indirectement) de me faire comprendre que cela participait à me rendre fort et solide (dans l’idée du fameux delta : le mental, le physique, le social) – c’était bénéfique, une autre à me faire passer du boy au man (grandir ou mûrir – ou faire preuve de plus d’autonomie / d’indépendance – en quelque sorte), une autre à m’épaissir ou me donner de l’épaisseur (mettre de la chair, consistance etc.), toutes ces personnes (menant leurs vies en dehors de la matrix-toile d’araignée) et tant d’autres de cette opération ont foutu un tel bordel dans ma vie, mon existence, qu’il me faudrait des siècles pour non seulement t’en parler mais pour restaurer tout ce que ce foutoir n’a pas rendu irrécupérable. Restaurer, cela fait un moment que je pose un modeste geste quotidien en ce sens. Tu le constates bien, malgré les bris et les restes, je ne suis pas brisé; malgré les écroulements et les tombe(r)s, je suis d’une certaine façon debout. En attendant demain (comme l’autre le chanterait), une fois de plus mon mot d’ordre est : « Restaurer, cela fait un moment que je pose un modeste geste quotidien en ce sens. »
J’écris ces derniers temps (en ayant conscience que je suis ou j’ai été plongé dans cet univers alternatif – donc en m’appuyant simplement sur mes rationalités / mon crâne et autres puisque je ne puis faire confiance aux informations contenues – même venant de mes proches [qui en ont fait plus qu’assez en termes de n’importe quoi] – dans cet univers alternatif). J’ai des textes-réflexions non publiés (en écriture-exploration) et je ne m’étonne plus de les voir repris par d’autres dans différentes publications (on me le fait savoir) : cela m’importe peu en fait, tu me connais déjà un peu je m’en fiche – mes motivations et préoccupations sont autres. Je n’ai jamais été en course de quoique ce soit, en réalité j’ai essayé de marcher vers moi-même ou comme un des agent(e)s de cette opération l’a dit (dans une des fausses rencontres / mises en situation qui se prétendaient « real life / real experience ») : vers mon « full authentic self » (voilà qui est juste), voilà l’objet véritable de conquête (et qui explique mes engagements personnels, et ce que j’ai ici proposés sous diverses formes), les restes ont été / sont / resteront hors-sujet – c’est-à-dire hors de propos.
J’ai attendu si longtemps avant de t’écrire cette lettre-billet car je voulais faire le tour du bois, observer analyser tester confronter etc. tout ce qu’il y avait dans le bois, j’ai fait le tour de la question et son contenu est une boucle temporelle qui ne me surprend plus – même quand son contenu monte en puissance (de créativité) mettant sempiternellement l’abus du pouvoir à un niveau de déséquilibre qu’il est difficile de qualifier (cela dépasse l’entendement). J’ai essayé de faire comprendre à tout ce beau monde que cela était intolérable dans une société de dignité humaine, mais il semble que les murs n’ont d’oreilles que pour la noirceur de l’être ou ont l’entendement sélectif. Sur ce point, on en apprend toujours, c’est formateur.
Tu le sais je ne suis pas un ange et je n’ai jamais prétendu l’être, je vais même te l’avouer je me refuse à / de l’être : parce que je tiens à rester l’être humain que je suis. Je suis cet être humain plein de tous les défauts, j’ai si souvent mal agi (et j’ai toujours essayé de réparer d’une manière comme d’une autre les effets / conséquences de ce mal-agir lorsque j’en prenais conscience, quand on m’offrait l’opportunité d’essayer de réparer). Je ne blâme (je n’ai jamais blâmé, je ne blâmerai) personne pour mes erreurs (j’en prends toujours conscience et connaissance). J’avance depuis presque une année déjà vers une certaine reconstruction-restauration de soi, après avoir été soumis à de nombreux chocs (tests) sismiques (des deuils, des séparations, des relocalisations, etc.) Je marche vers cette reconstruction-restauration qui n’est pas (tu le devines) évidente, mais je marche un pas à la fois et souvent en m’immobilisant (comme un moment d’introspection) ou en reculant (comme un moment de retour aux fondements de ce que j’ai la faiblesse de penser être l’être). Rien ne me détournera (durablement) de cette marche. Je disais à un des expert(e)s (sous la couverture d’une agence en développement professionnel) de cette opération que je n’ai jamais été / je ne suis / je ne serai jamais en recherche de carrière, je ne suis pas une statistique de réussite, je ne suis pas un récit ou une histoire de succès, je ne veux inspirer et je refuse d’inspirer qui que ce soit, je suis : une aventure humaine dans toute son ambiguïté (et cela restera ainsi) – s’il faille me perdre ou m’égarer dans cette aventure humaine ambigüe : je n’en serai que satisfait. Je ne veux ni imposer ni inspirer respect à qui que ce soit (je n’en ai cure – mais tu le sais je ne tolère aucune attitude salissante, et j’y réponds avec intensité et densité). Je n’ai aucun besoin ni désir d’être crédible ou même légitime – je me suis toujours un peu rien-à-foutrer de cela (je ne t’apprends rien), je fais simplement mon truc-chose dans mon coin (et quelques fois cela rentre en résonance avec d’autres qui font leur truc-chose de leur propre côté). Je ne collabore pas (comme hier, comme aujourd’hui, comme demain) ; et, si j’en ai les possibilités je co-opère avec des personnes-partenaires (sur des projets bien précis à la durée bien déterminée – sans autre considération que le pleinement du moment-projet, je veux dire : on ne se préoccupe pas de performance, profitabilité, rendement, etc., on fait simplement ce que l’on a à faire / veut faire sur la foi en des valeurs particulières, le partage d’un horizon d’à-venir, une idée de l’être, un respect d’une certaine éthique d’être, etc.) Je ne veux pas être quelqu’un(e) (je m’en contrefiche é.perdu.ment), je veux être moi. Les seules personnes pour qui je souhaite être un modèle (d’authenticité) ce sont : ma fille (qui est encore trop jeune pour me lire et comprendre). Les seules personnes que je ne souhaite trahir, décevoir, sont : mes défuntes mère et grand-mère. Je suis leur héritier, leur créature / création, et mon souci principal quand je me lève le matin (comme ce matin) est de me demander : comment vais-je poursuivre leur œuvre (dans la modestie de ma condition) sans trahir leur héritage. Les restes n’ont absolument aucune importance ou aucun intérêt pour moi (je crois te l’avoir déjà confié).
Je te dis tout cela et je ne m’attends pas à ce que cette opération s’arrête (elle va simplement se déplacer ou être déplacée), il est même fort probable que son but était la publication de cette lettre-billet, mais en réalité pour moi cela n’a aucune importance. Ce qui m’importait en revanche c’était de te faire savoir tout ceci, tu en feras ce que tu voudras. Je vais continuer à te proposer ici (malgré tout) ma vision de notre contemporanéité (j’ai trois textes actuellement en écriture-réflexion : « Pour un langage (inclusif) du XXIe siècle », « Pour un leadership du XXIe siècle », « ..Parce que c’est : (facteurs) woOw »), sans aucune prétention comme tu le sais. Et si tu n’entends plus ma voix ne t’inquiète pas pour moi : je te passe le relais, la flamme (comme je l’ai reçu de celles et ceux qui m’ont précédé). Il n’y a jamais de fin tu le sais, on ne s’arrête jamais, on transite d’un état à un autre et la substance demeure, j’ai toute confiance en toi pour que cela se poursuive (si tu le souhaites).
En ce mois de mars (pour certain.e.s : mois de la guerre ou de campagne militaire ou de campus martius ou de champs de bataille), prends soin de toi et de tes proches, j’y tiens particulièrement
Dave





