

C’est une idée ancienne qui m’a fait me poser l’absurde question de savoir ce que pourrait être un leader-ship en ce siècle. Cette idée est l’adab. Entre autres cet extrait de le la bayt al-hikma (La Maison de la sagesse des Abbassides) :
« […] C’est ce à quoi nous convie un manuel d’éducation princière composé à Bagdad à la fin du IXe siècle (Adab al-Mulûk, ms. n° Or. oct. 2673, Staatsbibliothek zu Berlin, 65 fol.). En invitant le souverain à se parer des attraits de la sagesse, ce traité politique lui conseille de fonder une « maison de la sagesse » qui soit le lieu de mobilisation de tous les livres du monde. Car le grand souverain doit tout savoir et se préoccuper de tout. Le traité lui recommande pour cela de porter son attention sur les petites choses aussi bien que sur les grandes, afin que son « savoir sur la fourmi, la punaise et l’abeille soit à l’égal de celui sur l’éléphant et les sept astres » et que sa connaissance des métiers les plus vils soit aussi parfaite que celle concernant « l’art de gouverner des rois les plus puissants d’autrefois ». Sa bibliothèque doit donc impérativement avoir des visées encyclopédiques. Elle ne doit rien omettre des livres religieux (en particulier ceux qui sont propres aux musulmans), comme des livres profanes. Un clivage en découle qui régit aussi bien l’ordre des livres que le fonctionnement des institutions liées à la bibliothèque. C’est le cas notamment des deux « salons » (majlis) que le manuel politique conseille au souverain de tenir séparément pour accueillir « les juges, les juristes et les (autres) docteurs de la loi » d’un côté, « les médecins, les astronomes, les philosophes, les mathématiciens, les logiciens et tous les autres savants et spécialistes des arts libéraux » de l’autre. Comme le traité n’invente rien que les Abbassides n’aient connu et mis en œuvre depuis un siècle, il faut bien voir dans ce que dit ce manuel d’éducation princière la codification de leur expérience de la « Maison de la sagesse […] ».
Et aussi quelques errances en (nuances) adab :
« Adab – « Dans les textes anciens, adab Il est conçu comme un « mode de comportement, habitude » d’imiter et de respect accentuant l’aspect moral. Avec l’évolution de la culture islamique le terme adab Il a acquis une valeur intellectuelle indiquant comment un homme doit apprendre à être cultivé, raffiné et poli. Le sens de la racine adab il propose l’idée de « inviter quelqu’un à un banquet » »
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« Al Jahiz et l’adab : La conception jâḥiẓienne de l’adab d’après son épître Ṣināʿāt al-quwwād par Salah Natij –
« […] S’il en fut effectivement ainsi, cela nous autorise à considérer cette épître non seulement comme un ouvrage dans lequel al-Ǧāḥiẓ développe sa conception de l’adab, mais également comme une sorte de manifeste à travers lequel le même al-Ǧāḥiẓ défend une méthode et un programme éducatifs et pédagogiques. Dans cette épître, al-Ǧāḥiẓ met en scène onze personnages, exerçant différents métiers, qui avaient participé à une bataille menée par le calife abbasside al-Muʿtaṣim ou al-Mutawakkil, probablement contre Byzance : un palefrenier, un médecin, un tailleur, un agriculteur, un boulanger, un maître d’école, un patron de hammam, un balayeur, un marchand de boissons, un cuisinier et un tapissier (farrāš). Le contenu de la risāla est constitué des réponses de chacun de ces onze personnages à une seule et même question, qu’al-Ǧāḥiẓ dit leur avoir posée : comment fut la bataille ? En examinant les discours de ces onze personnages représentés par al-Ǧāḥiẓ dans cette épître, nous pouvons voir qu’ils sont caractérisés par deux choses : premièrement, les onze personnages ont assisté aux mêmes faits et vécu la même expérience, et pourtant, à travers leurs manières respectives de décrire ces faits, on a l’impression qu’ils n’ont pas été au même endroit et n’avaient pas vu la même chose ; deuxièmement, le vocabulaire employé par chacun des onze personnages est puisé non pas dans le dictionnaire général commun, mais dans les répertoires terminologiques propres et spécifiques à leurs métiers respectifs. Il s’agit donc non pas d’un vocabulaire de type universaliste ou universalisable, mais d’un vocabulaire particulariste, fermé et idiosyncrasique. Au-delà de la caricature et de l’effet comique visé, ce qu’al-Ǧaḥiẓ voulait à notre sens souligner en mettant en scène ces personnages, c’est la différence entre le type de savoir que possède le spécialiste d’un domaine technique (ṣināʿa) donné et la forme de savoir dont l’adīb est capable de faire preuve : alors que les techniciens (ahl al-ṣināʿāt) ont tendance à imposer les objets propres à leurs domaines d’expérience et de compétence à tous les contextes de discours et de communication, l’adīb, lui, se montre capable de trouver pour chaque domaine d’objets et d’expériences les mots et les concepts qui conviennent. Cependant, il faut préciser ici que si l’adīb, c’est-à-dire l’individu cultivé selon les règles de l’adab, adapte ainsi son discours à chaque domaine de connaissance, ce n’est pas tout simplement parce qu’il applique le principe selon lequel li-kulli maqām maqāl (à chaque situation doit correspondre un propos spécifique, lui convenant), mais surtout parce que le type de savoir acquis selon les principes de l’adab est un savoir qui intègre dans sa structure même une ouverture sur tous les domaines de savoir et sur tous les cadres d’expérience, si bien qu’il met déjà celui qui le possède en disposition de traiter de chaque domaine en tenant compte de la nature propre de ses objets et faits.
Ainsi, ce sur quoi il faut insister ici, c’est que la visée d’al-Ǧāḥiẓ dans cette épître n’est pas de souligner la différence existant entre le ṣāniʿ et le adīb dans leurs manières respectives de manier le discours et le langage, mais surtout de mettre en évidence la profonde différence épistémique entre le savoir inhérent à l’exercice d’une ṣināʿa et le type de savoir issu de la pensée de l’adab. Il est vrai que, comme le fait remarquer Hashem Foda, alǦāḥiẓ commence son épître en faisant l’éloge du lisān, c’est-à-dire la maîtrise de la parole. Cependant, nous pensons que pour bien cerner le propos d’al-Ǧāḥiẓ dans Ṣināʿāt alquwwād, il n’est pas suffisant de dire que le problème posé par lui est celui des registres de la langue. En réalité, cette question de la différence entre ṣināʿa et adab, al-Ǧāḥiẓ ne la pose ni en termes d’éloquence, ni en termes de balāġa, ni en termes de niveaux de langues ou de codes linguistiques, comme le laisse entendre Hachem Foda, 6mais en termes de régimes épistémiques. Car si al-Ǧāḥiẓ conseille au calife d’apprendre à ses enfants tous les types du savoir, ce n’est pas seulement pour leur permettre de « s’exprimer de multiples manières », mais surtout pour leur donner les occasions de se familiariser avec tous les horizons du savoir en les mettant ainsi à même de rendre compte de chaque objet ou événement du monde de la manière qu’il faut, c’est-à-dire selon leurs concepts propres. Bref, le genre d’éducation intellectuelle prônée et défendue par al-Ǧāḥiẓ dans cette épître est celle qui mène à la formation d’esprits ouverts et disponibles au savoir. […]
Les discours de ces onze personnages sont présentés par al-Ǧāḥiẓ comme étant la conséquence néfaste d’un type d’éducation qu’il faut à tout prix éviter parce qu’elle ne peut produire que des esprits fermés et cloisonnés qui se montrent incapables de rendre compte des faits et des choses d’une manière à la fois communicable et universalisable. C’est pour cela qu’al-Ǧāḥiẓ commence son plaidoyer en faveur de la culture ouverte et multidisciplinaire de l’adab en s’adressant ainsi au calife :
fa-ḫuḏ yā amīr al-muʾminīn awlādaka bi-an yataʿallamū min kull al-adab fa-innaka in afradtahum bi-šayʾ wāḥid ṯumma suʾilū ʿan ġayrihi lam yuḥsinūhu wa-ḏālika annī laqaytu ḥiẓām […] wa-saʾaltuhu ʿan al-ḥarb kayfa kānat fa-qāla…
Fais en sorte, ô commandeur des croyants, que vos enfants puissent apprendre de toutes les branches de la culture, car si vous leur en apprenez une seule, ils ne sauront pas bien répondre le jour où l’on viendra à les interroger sur autre chose. Car, j’ai rencontré Ḥizām, le palefrenier […] et je lui ai demandé de me dire comment fut la guerre, alors il répondit…
Ṣināʿāt al-quwwād se présente ainsi comme un plaidoyer en faveur d’une éducation qui aura pour fin la formation d’individus dotés d’une grande ouverture d’esprit. Cette éducation doit être gouvernée non pas par le principe de la spécialisation dans un domaine d’expertise déterminé (ṣināʿa), mais sur celui que prône la culture de l’adab, à savoir la pluridisciplinarité.
Parmi les auteurs postérieurs qui ont perçu la véritable visée d’al-Ǧāḥiẓ dans cette épître, il faut citer al-Ḥuṣrī qui signale que cette risāla fut écrite par al-Ǧāḥiẓ en vue d’inciter le calife al-Muʿtaṣim ou al-Mutawakkil à faire apprendre à ses enfants tous les types du savoir :
wa-li-l-Ǧāḥiẓ fī hāḏā al-nawʿ risāla kataba bihā ilā l-Muʿtaṣim wa-qīla ilā lMutawakkil fī l-ḥaṯṯ ʿalā taʿlīm awlādihi ḍurūb al-ʿulūm wa-anwāʿ al-adab 9 al-Ǧāḥiẓ composa une épître de ce genre qu’il avait adressée à al-Muʿtaṣim ou, peut-être, al-Mutawakkil, pour l’inciter à faire apprendre à ses enfants toutes les sortes de sciences et tous les genres de culture
Ainsi, dès l’introduction, al-Ǧāḥiẓ fait signifier à son interlocuteur que c’est de l’adab qu’il entend parler, en employant le mot adab à plusieurs reprises : ǧamīl al-ādāb, ʿazz al-adab, kull al-adab, etc. Or, comme al-Ǧāḥiẓ semble vouloir développer sa conception de l’adab en l’opposant à ṣināʿa, il nous faut commencer par nous intéresser au titre de cette épître, et surtout au terme Ṣināʿa qui y est employé. […] »
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« Al Jahiz : « Dans son Kitāb al-hayawān, il formula des idées darwiniennes. Par exemple : « Les animaux s’engagent dans une lutte pour l’existence et pour les ressources, pour éviter d’être mangés et pour se reproduire », « Les facteurs environnementaux influencent les organismes à développer de nouvelles caractéristiques pour assurer leur survie, les transformant ainsi en de nouvelles espèces », « Les animaux qui survivent pour se reproduire peuvent transmettre leurs caractéristiques à leur progéniture ». » »
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« âdâb sultâniyya (règles de la conduite du pouvoir politique), équivalent du genre occidental des Miroirs des princes »
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« Adab al-Mulūk (The Mirrors for Princes of Classical Islam) : Adab al-mulūk (or, in the plural form, ādāb al-mulūk), an Arabic phrase that might be rendered as ‘the manner(s) (or customs) of kings’, denotes a subject matter and a corresponding genre of literature. The subject comprehends a variety of topics related to sovereignty, including practices of statecraft and ceremonial expressions of political culture. Literary compositions devoted to these themes, directed at courtly audiences and members of the cultural elites, convey, often through the deployment of aphorisms also sometimes referred to as ādāb, exemplary royal conduct and governmental practices. Authors, copyists and librarians sometimes employ the phrase adab (or ādāb) al-mulūk as a title for texts that belong to this genre. Occasionally, authors appropriated the term to describe a metaphorical kingship, as in the case of a tenth-century manual for Sufis, so entitled because “the Sufis have renounced all the appurtenances of the world, and have accordingly become kings” (liʾanna al-ṣūfiyya zahadū ʿan jamīʿ asbāb al-dunyā fa-ṣārū mulūkan) (Adab al-mulūk fī bayān ḥaqāʾiq al-taṣawwuf, ed. Bernd Radtke, 1991, p. 6-7; = Die Lebensweise der Könige: Adab al-mulūk: Ein Handbuch zur islamischen Mystik, German translation by Richard Gramlich, 1993, p. 22).
Adab and adab al-mulūk : As a subject and as a literary genre, adab al-mulūk constitutes a prominent branch of the encompassing category of adab. Among the meanings of the term adab is custom, conduct (usually virtuous), manners or etiquette. Often described as ‘literary humanism’, the term adab also refers to the voluminous literature that depicts and promotes the knowledge necessary for the cultivation of the humane virtues. Usefully likened to the concept of paideia (Tarif Khalidi, 1994, p. 83), adab is closely related to taʾaddub, the process of acquiring such knowledge and developing the associated virtues, and to taʾdīb, the process of instruction designed to illustrate and instill magnanimity of disposition and encourage correspondingly meritorious conduct. Across its many meanings, adab carries deeply ethical connotations (cf. S. A. Bonebakker, 1984, p. 389-421); and in certain aspects, Arabic adab displays similarities earlier, especially Iranian concepts and forms of literary expression (Dj. Khaleghi-Motlagh, 1985, p. 431-9). In the plural, ādāb, the term connotes rules of ethical behaviour and laudable habits, as well as, on occasion, maxims (Joseph Sadan, 1986, p. 283-300, esp. 288-289).
Of particular relevance in this context are the inclusivity, eclecticism and breadth of interest manifested in the field of adab, as well as its frequently signalled ‘secular’ orientation. The literary culture associated with adab engaged with a vast range of topics and deployed a correspondingly ample repertoire of cultural materials. In its formative phases, adab reflected the varied and interrelated literary activities of numerous figures, including several secretaries in caliphal employ (cf. Khalidi, 1994, p. 83-96). These early men of letters produced a variety of compositions, which collectively addressed countless facets of human experience. Several individuals also adapted, directly or indirectly, Middle Persian, Greek, Syriac and Sanskrit texts into Arabic. To many observers, adab displays a detachment from the realm of the religious scholarly culture. According to Lenn Goodman, “Secular values – the distillate of Hellenistic, old Persian, Arab, Byzantine, Jewish, and Syriac traditions, with a leaven of Indian fable and the vivid naturalism of Chinese portraiture and figure painting for critical distance – stood alongside the law and faith of Islam and, like the philosophic outlook of the Greek teachers, claimed the power of interpreting and judging it” (Lenn E. Goodman, 2003, p. 101, cf. 108). The integration and adaptation of the wisdom and learning of earlier peoples, especially the bodies of cultural materials conveyed through the movements of translation, contributed significantly to the emergence of a flourishing literary culture in Arabic. The phenomenon is as diverse in the trajectories of its constituent elements as it is in the scope of its forms and subject matter, however (see, for example, Makram Abbès, p. 19-121; see also Joel L. Kraemer, 1992, p. vii, 2, 10, 14-17; cf. Abdallah Cheikh-Moussa, 1991, p. 171-6; Alexander Key, 2005, p. 71-112). Materials linked with the religious tradition and the Muslim community, especially the memory of the exemplary figures of the beginnings of the Islamic era, appear in combination with assortments of materials associated with non-Muslim peoples, especially Greek, Iranian and Indian figures whose insights, derived from their human experience, represented universal and perennial wisdom. It might be added that in the course of the centuries, several figures known for their participation in religious scholarship and a religiously associated ethical discourse, notably the polymaths ʿAlī b. Muḥammad al-Māwardī (364-450/974-1058) and ʿAbd al-Raḥmān Ibn al-Jawzī (510-97/1126-1200), also produced works of or connected to adab; the Adab al-dunyā wa-l-dīn (“Ethical Conduct in [Matters] Religious and Mundane”) of the former author presents a particularly remarkable example.,Through their participation in multiple branches of intellectual and cultural production, such individuals conveyed their insights and instruction to an exceptionally large and diverse audience.
Specialised branches of adab : Within the encompassing category of adab, adab al-mulūk denotes the cultural and moral formation of and the conduct and practices appropriate to a particular set of individuals, namely kings. It finds a parallel in several sub-categories that similarly address the adab suitable to specific functional groups, such as viziers, secretaries, boon companions, judges and teachers. Among the extant works dedicated to these specialised forms of adab are, on the vizierate, the Qaw̄anīn al-wizāra of al-Māwardī; on the secretarial art, the Adab al-kātib of Ibn Qutayba (213-76/828-89) and the Adab al-kuttāb of the tenth-century Muḥammad b. Yaḥyā al-Ṣūlī (d. c. 335/946); on the function of the boon companion, the Adab al-nadīm of the tenth-century Maḥmūd b. al-Ḥusayn Kushājim (d. c. 360/970-1); on teaching and learning, the Ādāb al-muʿallimīn of the ninth-century Muḥammad Ibn Saḥnūn (d. 256/869) and the Ādāb al-mutaʿallimīn of Naṣīr al-Dīn Ṭūsī (597-672/1201-74). In Persian, the Chahār maqāleh (c. 550/1155) of Niẓāmī ʿArūżī Samarqandī illustrates a similar concern with the qualities and customs particular to secretaries, poets, astrologers and physicians. The functions of the judicial office received substantial attention, evident in such works as the [Kutub] Adab al-qāḍī of Aḥmad b. ʿUmar al-Khaṣṣāf (d. 261/837), Aḥmad Ibn Abī Aḥmad Ibn al-Qāṣṣ (d. 335/946) and al-Māwardī, in the Adab al-qāḍī wa-l-qaḍāʾ of Abū l-Muhallab Haytham b. Sulaymān al-Qaysī (d. 275/888), and in the [Kutub] Adab al-qaḍāʾ of Ibrāhīm b. ʿAbdallāh Ibn Abī al-Dam (583-642/1187-1244), Aḥmad b. Ibrāhīm al-Sarrūjī (d. c. 710/1310) and ʿĪsā b. ʿUthmān al-Ghazzī (d. 799/1396).
The generic category of adab al-mulūk consists of disparate compositions identifiable by their subject matter and function rather than by their adherence to a required structure or style. Like other specialised fields of adab, the topic of adab al-mulūk appears as a theme in several anthologies and encyclopaedic writings. Ibn Qutayba devoted an early section of his Kitāb al-Sulṭān, the first book of his ten-part collection ʿUyūn al-akhbār, to ‘the companionship of the sultan and its rules of etiquette’ (bāb ṣuḥbat al-sulṭān wa-ādābihā) (Kitāb ʿUyūn al-akhbār, I, p. 19-27). (In the course of his treatment of the subject, Ibn Qutayba twice cites the independent composition, the Ādāb of Ibn al-Muqaffaʿ [ʿUyūn al-akhbār, I, p. 20, 22], whose substantial contribution to the genre will be explored later in this article.) Whether within the structures of larger works or as independent compositions, authors employed a variety of literary forms and narrative techniques to convey political and moral advice to rulers and instruct them in appropriate behaviour.
The category of adab al-mulūk is related to and not always distinguishable from the generic designations siyar al-mulūk, “the ways (or conduct) of kings”, and naṣīḥat (naṣāʾiḥ) al-mulūk, “counsel(s) for kings”, terms that similarly denote both topics and literary genres and sometimes appear in the titles of compositions. In modern scholarship, writings that fulfilled the function of imparting counsel of an ethical and a practical nature for the benefit of rulers and the courtly elites are often referred to as “mirrors for princes”. This term derives from the Latin speculum regis, speculum principis or speculum regale, which phrases similarly evoke a genre of literature and appear in the titles of compositions devoted to the subject. As titles, these phrases appear relatively late and infrequently, although the concept of the speculum, or mirror, was used to describe a large and varied set of works, their subject matter by no means limited to sovereignty (Sister Ritamary Bradley, 1954, p. 100-15; Herbert Grabes, 1982, p. 19-37, 235-329). Similarly in the Islamicate languages, the concept of the mirror seldom appears in titles (the Turkish Mirʾât ül- mülûk of Ahmed b. Hüsamüddin al-Amâsî, composed for Mehmed I [r. 805-25/1403-21] constitutes a rare exception), but it sometimes provided a metaphor for the contemplation and emulation of the royal ideal (see Abdallah Cheikh-Moussa, 2014, p. 497-524).
Early Arabic works of adab al-mulūk […] »
Et mon propos ne consiste nullement à proposer un énième miroir des princes (ou des princesses – voire des reines [indifféremment du métier exercé ou tout autre de du genre]). Il s’interroge simplement tout bas et s’égare autant que possible dans l’absurde question posée. Pour suivre ainsi adéquatement ce propos, il convient d’apprendre non pas à mourir mais à se perdre (et peut-être de la sorte se trouver dans un ailleurs qui serait possiblement là où l’on devrait être). Je t’invite donc à te perdre avec moi dans cette absurde question (de notre siècle), je te souhaite la bien-venue à bord (de mon navire), et souhaitons-nous une belle navigation.
















Au XXIe siècle, j’ai la faiblesse de le croire / le penser, un(e) leader n’a pas besoin (ou ne devrait s’entourer) d’une cour. Un(e) leader a besoin (ou devrait s’entourer) d’une communauté.
Besoin (ici) = une exigence, nécessité, inhérente à la (nature de la) vie (sociale, politique, sociopolitique, symbolique, etc.)
Communauté (ici) = non pas dans le sens de groupe (social, politique, idéologique, esthétique, etc.) d’appartenance (avec toutes les notions d’allégeance, d’adhésion, d’esprit de groupe – grégaire – moins que de corps, de dévouement, d’attachement, etc., associées), encore moins dans celui de fabrication personnelle et personnalisée d’un ensemble relativement divers ou diversifié d’éléments réunis (par une certaine sélection subjective) aux fins de satisfaction (au-delà de l’affectation à un usage précis, particulier) propre (la communauté dite personnalisée). Communauté ici non pas dans le sens de la collectivité (c’est-à-dire un être-ensemble organisationnel qui abrite et que partage des êtres, entités, dans lequel des intérêts particuliers convergent pour constituer un intérêt général) ou du collectif (c’est-à-dire un ensemble d’êtres ou d’entités rassemblé.e.s autour d’une idée, vision, action, réalisation, etc., à partir de laquelle s’établit un rapport d’existence ou de relation dite solidaire [tout en étant dans ses réalités du pouvoir : hiérarchique, verticale, déséquilibré.e, etc.] et dont l’ensemble s’exprime d’une même voix [par principe dépersonnalisée] – pour plusieurs justifications qui peuvent être le maintien de l’unité d’ensemble [ou de la non-réduction de l’ensemble à l’être-particule avec son individualité possédant son univers singulier], la cohésion et la cohérence quasi organique de cet ensemble, la relative dépersonnalisation [voire désincarnation] dans le but de protection presque organique contre les éventuelles menaces atteintes externes au corps, l’acceptation de la supériorité du général sur le particulier mais également [entre autres] celle du mythe anthropomorphique que l’être-ensemble possède sa propre raison, etc.)
Communauté ici (sans exclure ou en inclusion de toutes les dimensions présentées : groupe, fabrication, collectivité, collectif) est un être-avec plus extensif composé d’êtres vivant ensemble (indifféremment de leurs groupes d’appartenance [communautés d’appartenance], de leurs fabrications personnelles [communautés personnalisées], des êtres-ensembles organisationnels [collectivités], des êtres-rassemblés autour d’une même voix et voie [collectifs]).
Communauté donc : un être-avec plus extensif composé d’êtres vivant ensemble partageant (lien) – au-delà de leurs appartenances, de leurs fabrications personnelles, de leurs ensembles organisationnels, de leurs rassemblements (ou regroupements), de leurs communautaires – une raison fondamentale de l’être-avec (= le pourquoi fondationnel de l’être-avec – le pourquoi du fondement de l’être-avec). Ce fondamental n’est pas compris comme le partage d’une « vérité » ou d’une « vérité pure » de l’être, mais il est saisi comme la base (d’où son autre compréhension comme « fondation ») sur laquelle est élevé l’édifice (ou ce qui y a trait) du vivre-ensemble (c’est-à-dire l’espace de vitalité dans lequel se trouve cet ensemble de structures de toutes sortes, d’assemblages, de pratiques du pouvoir, de lieux propre et commun, d’identités personnelles collectives [collectivisées] communautaires [communautarisées]) et identifications personnalisées et dépersonnalisées, des êtres concrets (même quand ils sont du non-vivant ou de – ce que l’on qualifie faute [peut-être] de mieux – l’après-vie) et abstraits et tangibles et intangibles et immatériels et matériels, etc.) Raison = ce qui permet de comprendre et d’expliquer (de se l’expliquer). Cette raison est de la sorte l’être-Communauté de la divers-Cité.
Cet être-Communauté renvoie (contrairement à la simple communauté et ses déclinaisons, variantes, formes [formes-fonctions], significations allant des mondes-à-part ou en cohabitation [ce qui n’implique pas toujours leur interpénétration réelle] aux espèces de territorialisation des collectivisations en passant par leurs identifications souvent par opposition, etc.) a un partage d’une même compréhension (sociale et politique) de l’intérêt commun (non pas de l’intérêt général).

Un(e) leader a besoin de cet être-Communauté, il devrait s’entourer (comme ce fût quelques fois dans l’histoire humaine) de toutes les réalités qui composent cet être-Communauté dans la divers-Cité. C’est dans cet être-Communauté que le leadership prend non seulement son sens véritable mais également puise sa légitimité autant que sa vitalité.
Un leadership non pas communautaire (ou de cour, ou d’appartenance), un leadership d’être-Communauté (ne perdant – de vue – ainsi jamais durablement l’intérêt commun). Un leadership d’être-Communauté (avec son agir de co-opération = des parties partenaires [ou en partenariat] dans la réalisation d’intérêt commun) rappelant (et incarnant) les valeurs et principes de complémentarité (= la diversité complémentaire des êtres, la diversité complémentaire des talents [tout être-faber ayant un talent et du talent], la diversité complémentaire des vues-regards-sensitivités, la diversité complémentaire des sens-significations des soi, la diversité complémentaire des lieux et des temps, la diversité complémentaire du langage et ses langues [notamment celui de dignité humaine et du beau], la diversité complémentaire des rythmes-musiques, etc. – en d’autres mots : la diversité complémentaire d’être-à-soi et d’être-ensemble) autant que ceux inhérents au partage de l’espace (en réalité commun) qu’est celui de vitalité (ici : là où toute respiration, tout souffle, ne saurait être objet-chose d’invalidation [ou invalidé.e] – en raison même de la nature universellement compréhensive et compréhensible d’ « espace de vitalité »). Ainsi, ce leadership d’être-Communauté rappelant les valeurs et principes de complémentarité, ceux de l’espace de vitalité, exprimerait un fondamental (en toute cohérence) : toutes les parties partenaires dans la réalisation d’intérêt commun sont des parts essentielles d’une vision-action commune (une histoire-narrativité commune, un besoin-désir d’être partagé – celui du bien-mieux-être, etc.), de la sorte ne sauraient être en (relation de) compétition.



Toute existence (nous le savons) évolue dans deux lieux qui s’interpénètrent : un lieu propre et un lieu commun. Le lieu propre est dans l’espace de vitalité cette portion déterminée qu’est la singularité (= qui n’est pas comme autre, qui est original, qui dénote une différence non pas tant particulière que d’exception / d’unique).
Le lieu commun est (dans l’espace de vitalité) cette portion déterminée qu’est la normalisation / banalisation de la singularité. La normalisation / banalisation de la singularité = rattachement ou rapprochement (via notamment un mécanisme de re-connaissance qu’elle soit subjective, institutionnelle, groupale, communautaire, etc.) au commun (ou on pourrait dire au connu – ce dont on a déjà connaissance – de ressemblance, de partage de ressemblance; ressemblance = similitude entre deux ou plusieurs êtres, caractère de deux ou plusieurs êtres partiellement identiques – qui ont un ou plusieurs éléments / constituants en similarité ou en partage).
Le lieu commun ne dépouille ainsi pas l’être de sa singularité mais l’intègre à un ensemble de ressemblance, de l’ordinaire (un tout de ressemblance, un tout ordinaire). L’être dans sa singularité demeure un extra-ordinaire dans le sens qu’il (extra) est toujours d’un apport (de connaissance, d’expérience, etc.) à l’ensemble ordonné courant connu ordinaire. Cet extra comme apport (= contribution positive à l’amélioration) à cet ensemble peut aussi se voir comme un complementum. Tout sujet est ainsi à la fois ordinaire et extra-ordinaire, normal (banal) et unique (d’exception), commun et singulier. Une fois de plus, un sujet-osmose évoluant dans un lieu propre et un lieu commun – qui s’interpénètrent.
Les interactions entre le commun (l’ordinaire) et le singulier (l’extra) sont ainsi l’expression de la tension, de la pression (ou de la mise sous tension, sous pression).
Cette singularité est normalisée (banalisée) dans un lieu : celui du commun. Ce lieu remplit dès lors une fonction médiate, transpersonnelle (= au-delà du soi comme particule fondamentale qu’il soit personnel, subjectif, groupal, communautaire, etc. pour l’inscrire dans le tout). Ce lieu commun exprime ce trait partagé.

Cet être-Communauté renvoie (contrairement à la simple communauté et ses déclinaisons, variantes, formes [formes-fonctions], significations allant des mondes-à-part ou en cohabitation [ce qui n’implique pas toujours leur interpénétration réelle] aux espèces de territorialisation des collectivisations en passant par leurs identifications souvent par opposition, etc.) a un partage d’une même compréhension (sociale et politique) de l’intérêt commun (non pas de l’intérêt général).


Communauté donc : un être-avec plus extensif composé d’êtres vivant ensemble partageant (lien) – au-delà de leurs appartenances, de leurs fabrications personnelles, de leurs ensembles organisationnels, de leurs rassemblements (ou regroupements), de leurs communautaires – une raison fondamentale de l’être-avec (= le pourquoi fondationnel de l’être-avec – le pourquoi du fondement de l’être-avec).

delta société-cercle (version 2.1 en progressivité), by dave
[…] la politique est une pratique du pouvoir qui prend soin du lien pour une saine édification (ou sain développement) de la société juste juste société dans la divers-Cité ou la Cité du divers.
La juste société = celle du cercle et de la spirale.
C’est-à-dire : en tant que juste la société-cercle se comprend nécessairement comme société-spirale.


Un leadership non pas communautaire (ou de cour, ou d’appartenance), un leadership d’être-Communauté (ne perdant – de vue – ainsi jamais durablement l’intérêt commun).







Leadership = (ici) en tant qu’action (sociale et politique) est l’influence exercée sur le gouvernail, une influence directe (si l’on tient le gouvernail) ou une influence indirecte (s’exerçant sur l’être tenant le gouvernail comme le laisse [à] penser – entre autres – le concept d’élite dirigeante). « On », vaguement déterminé ou précisément identifié, il peut s’agir d’une figure reconnaissable à laquelle est rattachée une (certaine) légitimité et à laquelle il est octroyé une reconnaissance de pouvoir exercer une telle influence ; il peut aussi s’agir d’un ensemble groupal sans figure reconnaissable à laquelle n’est rattachée aucune (forme de) légitimité (sociale et politique) et à laquelle il n’est octroyé une reconnaissance d’exercice d’une telle influence sur le gouvernail. Le leadership dès lors est une action d’influence (déterminante) qui peut avoir pour auteur(e)s une figure particulière et / ou un ensemble groupal particulier sans figure reconnaissable. Le leadership peut ainsi en tant qu’action s’exercer en frontline ou non, de façon incarnée ou non, de manière visible ou non, directement en / sur / dans un individu comme en / sur / dans un groupe (le tout restant par définition de l’ordre du particulier). L’influence sociale et politique qu’exprime la notion de leadership intègre (nécessairement) des éléments (ou dimensions) psychologique, culturel, narratif, etc. (comme toute action sociale et politique [digne de cette qualification]).
En tant que vision (d’ensemble) et d’orientation (sociale et politique) du gouvernail, le leadership est l’impulsion (= ici action d’imprimer une vision-mouvement au gouvernail). Il relève ainsi d’une idée-conception d’être orientant le gouvernail vers sa réalisation (effective), cette idée-conception d’être est (dans ce propos) : l’être-Communauté. Cet être-Communauté oriente le gouvernail vers sa réalisation effective (ou maintient l’orientation). Un(e) leader, figure reconnaissable et reconnue, puise sa légitimité autant que sa vitalité dans cette idée-conception d’être ; c’est de la sorte de son inscription dans l’être-Communauté qu’un(e) leader obtient une légitimité (= ce qui le fonde non seulement comme figure du leadership mais aussi ce qui le fonde à exercer son influence sur le gouvernail) et une durabilité (autant comme figure que comme action) – [vitalité = plein de vie, en santé ou sain, etc., et non pas dynamique]. Un(e) leader ne s’auto-proclamme pas (ainsi), cette figure ne surgit pas d’une position sociale et / ou politique, elle ne se reconnaît pas dans la direction (ou gestion, voire direction-gestion) d’un ensemble groupal, elle n’est pas reconnue à travers la possession (ou la détention ou la manifestation) d’un ensemble de pouvoirs (capacités et actions d’être et de faire) et / ou de savoirs, elle n’est pas reconnue du fait d’une telle possession (détention, manifestation), elle n’est pas construite à partir des habilités et des aptitudes (particulières ou générales), elle n’est pas reconnue à travers la possession (la détention, manifestation) de telles habilités et aptitudes, elle n’est pas reconnue du fait d’une telle possession (la détention, manifestation), elle n’est pas une figure de la connaissance mais de la reconnaissance. Sa reconnaissance comme source d’impulsion. Un(e) leader est reconnaissable comme source de l’impulsion. Et le leadership, au-delà de l’influence exercée sur le gouvernail, consiste comme action à prendre soin de l’être-Communauté (ce lien entre-tenu par toutes les réalités qui composent la divers-Cité).



Un tel leadership signifie donc une attention portée à la direction-gestion du lien. Cette attention exige l’acquisition (ou le développement) d’une pluralité d’habilités et d’aptitudes et de qualités (= l’acquisition et le développement d’une certaine connaissance de soi et de l’être). Cette attention portée exige également une relative maîtrise de la variété réunie des styles de leadership (ou exige également une relative combinaison cohérente des styles de leadership relativement maîtrisés) – en ce sens le leadership est un art (de la réunion, de la combinaison, de la cohérence et de la cohésion), et un(e) leader est un(e) artistique (ayant sa singularité artistique). Dans cet aspect (comme dans cet autre qu’est l’être-Communauté), l’art du leadership est celui de l’inclusion, il est nécessairement inclusif. Dans l’être-Communauté, le leadership impulse – c’est-à-dire : inspire (et s’inspire), il devrait éviter de (vouloir) l’être ou (de chercher) à l’être, simplement (ou avant tout) parce que cela est hors-sujet.
Hors-sujet du fait que la qualification de la figure inspirante (comme une caractéristique [relativement ou établie en tant qu’] intrinsèque de la personne) est (essentiellement) une attribution de valeur qualitative du rapport direct (ainsi de l’objet, de la chose) – par exemple : l’expérience comme un rapport direct. Cette attribution est assujettie autant à la sensibilité de ce « qui » qualifie qu’elle s’assujettit à une référence normée (par exemples : un modèle-standard d’être, une idée d’être, un état réalisé et maintenu de satisfaction, un besoin-désir qui ici peut exprimer des expériences insatisfaites ou insatisfaisantes du moment et / ou une insatisfaction découlant des expériences archivées, etc.) Inspirant (lorsqu’il est question de la personne-sujet) est difficilement propre à inspirer, ce qui l’est moins difficilement c’est l’objet, la chose, l’expérience = le rapport direct. Un(e) leader n’est de la sorte – en soi – pas inspirant(e), cela est hors-sujet, mais ce qui est inspirant (= propre à inspirer, inspirer dans toutes les acceptations de ses nuances sémantiques) c’est l’objet [à l’instar du style qui extensivement considéré ou examiné dit en réalité : plaisir, agréabilité, etc.], la chose [à l’instar de l’œuvre qui extensivement considéré ou examiné dit en réalité : pertinence, bien-fondé, à-propos, légitimité, apport, convenance, présence d’esprit, justesse, etc.], l’expérience = le rapport direct. Est inspirant(e), ou non, est donc (= à la fois dans une [relative] immédiateté et un raisonnement), une valeur qualitative attribuée au rapport direct. La source d’inspiration vient de ce rapport direct (précisément : de l’attribution de valeur qualitative du rapport direct), l’impulsion a pour source ce rapport direct.
Dans l’être-Communauté, le leadership impulse – c’est-à-dire : inspire (et s’inspire), un(e) leader n’a pas besoin d’être inspirant(e) : il devrait éviter de (vouloir) l’être ou (de chercher) à l’être, simplement (ou avant tout) parce que cela est hors-sujet.

Hors–sujet également du fait que (bien évidemment au-delà de l’incapacité d’avoir l’absolu contrôle sur l’attribution de valeur qualitative du rapport direct) la figure qu’est un(e) leader est (dans les lieux socio-politiques) celle du personnage (= dans tous les sens du mot, de la notion, de l’idée, du concept, de la conceptualisation, etc.) Ce personnage fait œuvre, il porte une histoire, met en récit une histoire, il se théâtralise (et il est théâtralisé), il est je(u). S’il y a quelque chose de propre au personnage, c’est le je(u) (qui est en soi performatif). Et le je(u) n’est pas le sujet, il est une composante du sujet en même temps que le sujet compose le je(u). Dès lors, la figure en je(u) est irréductible au sujet et elle est véritablement compréhensible qu’en la rapprochant du sujet (sans lequel la figure ne serait). La figure en je(u) est irréductible au sujet : « je » étant principalement énonciatif du soi, un « je » confondu dans cette action énonciatrice énonciative au moi (= ce « je » phénoménal aux identifications particulières, et signe-symbole narcissique ou signe-symbole manifesté du narcissisme commun). Le « je-ouer » n’est pas sans « je », il n’est pas que « je » et n’existe sans « je », il exprime en même temps qu’il (se) réalise. Et la figure du personnage illustre ce « je-ouer » à la fois proche du sujet (ou inscrite voire enracinée dans le sujet) et autre que le sujet. Un(e) leader (comme tout sujet) est cette figure du personnage – cette figure du « je-ouer » (et même du « sur-je-ouer »). Cette figure du personnage peut (hors de [tout] contrôle) ainsi susciter une variété d’appropriations : émotionnelle-affective, intuitive-rationnelle, psychologico-psychanalytique, symbolique, etc. Ainsi, un(e) leader comme figure de personnage est hors-sujet. Son inspirant est hors-sujet.

Mais, il est nécessaire que le leadership soit inspirant (= susciter de l’inspiration, propre à inspirer). Pour plusieurs raisons qui vont : de l’adhésion à une telle action (ce qui signifie l’engagement pour la réalisation effective de la vision-mouvement), de l’adhésion durable des réalités composant la divers-Cité à la vision-mouvement (ce qui signifie effectivement au-delà de l’engagement : l’expression d’une acceptation profonde – ancrée – du partage de l’intérêt commun), de la pérennisation de cette vision-mouvement par notamment les diverses appropriations (manifestées dans une variété d’actions ré-interprétations applications adaptations-transformations etc. – elles-mêmes [vitalité = ] sources d’inspiration et donc de transmission) correspondantes (toutefois) à l’esprit l’animant, à la consolidation de l’être-Communauté (cette idée-conception d’être [d’être-avec] précédant [ou antérieure à] l’existence même de la figure-leader et le leadership-action-vision qui lui est tributaire) en passant (impérativement) par la conciliation des réalités diverses (et leurs intérêts aussi particuliers que généraux) autour de cette action-vision (leadership) – c’est-à-dire en réalité autour de l’être-Communauté.
Un(e) leader devrait (absolument) éviter (pour une triple raison) d’avoir des suiveur(e)s (ou un ensemble groupal de suiveur.e.s), un(e) leader devrait (absolument) avoir un ensemble d’inspiré(e)s par son leadership (= sa vision ou idée-conception de l’être). Des inspiré(e)s qui ne seraient (absolument) pas des suiveur.e.s. Pour une triple raison : (pour un.e leader) l’appartenance, l’égo, les moments dits « WOW ! » ; (pour les suiveur.e.s) la tribalité, l’autonomie, la dépendance.


Précisément, pour un.e leader, les suiveur(e)s ont tendance à construire autour de sa figure une (idée d’) appartenance qui a souvent ceci de problématique qu’elle est close ou cloisonnée (elle n’est pas commune, elle est privative privée privation etc.), tout autant que le sentiment d’appartenance (double en réalité : celui que la figure-leader leur appartient [possession, propriété, exclusives ou d’exclusivité] et celui que les suiveur.e.s appartiennent à la figure-leader) conduit généralement aux questions d’allégeance-soumission (fidélisation, loyauté, etc.) et de trahison (déception, conflictualité, etc.) Les suiveur(e)s immobilisent la figure-leader, celle-ci est figée et se fige dans une particularité d’appartenance – elle est territorialisée et se territorialise (elle est tribalisée et se tribalise). La figure-leader quant à elle (entourée de suiveur.e.s) se crée des attentes de l’ordre de la dévotion (les suiveur.e.s sont attendu.e.s d’être dévoué.e.s à la figure-leader et à la particularité d’appartenance) qui réalisées produisent-nourrissent le (trop–)plein d’égo et construisent établissent le culte du moi ainsi que celui de la particularité d’appartenance. Les suiveur(e)s se créent des attentes de récompense-gratification ou gratification-récompense (la dévotion à la figure-leader et à la particularité d’appartenance porte une double exigence [ou nécessité] de gratification et de récompense).
Une telle situation permet de voir qu’un.e leader et les suiveur(e)s entretiennent une relation de dépendance (= besoin d’absorption de l’autre – en tant qu’être [ou ce que cet être re-présente pour soi comme objet ou chose – au-delà de sa personne ou de sa personnalité ou de son personnage] pour éviter le mal-aise [ou le mal-être] dû à l’incapacité de [se] faire sens, d’être sens, de [se] réaliser, en toute [relative] autonomie).
La relation est de la sorte moins une interdépendance (qui implique une [symétrique] solidarité associative ou de [symétrique] partenariat solidaire, de mise en correspondance des apports aux fins de [saine] vitalité de l’être [bien-être et mieux-être]) qu’une dépendance. Le lien qui les entre-tient est : l’impossibilité d’être (et) de l’être [authentique].

Ainsi, dans cette dimension morale du bien-être social / socio-politique, il est immoral – c’est-à-dire irrespectueux des normes morales établies – de « mal-être » ou « mal-être » est moralement peu conforme à un attendu d’être : « mal-être » est un inattendu, un inconvenant, un état réalisé d’insatisfaction, « mal-être » (dans / pour la société) n’est pas bon. Ce « mal-être » est de l’ordre du « mal-aise », de l’inconfort (= situation de malaise moral) qui peut conduire à l’expression sociale / socio-politique d’un mécontentement. Le « bien-être » s’entend dès lors comme l’état réalisé de satisfaction de l’être moral (évoluant dans les différents lieux du social / socio-politique – exemples de tels lieux : l’amitié qu’elle soit civique ou non, l’amour, la famille, l’école, le travail, le voisinage, etc.)
Aux fins de possibilité d’être (et) de l’être [authentique], (pour un.e leader, mais aussi pour les inspiré.e.s) les moments « WOW ! » pourraient s’avérer cruciaux – ils rendent accessibles une expérimentation (= l’action de connaître par la pratique, l’expérience – vivre le comprendre et la qualité du juger) d’être et de l’être.
[…] De l’étonnement comme une surprise donc, un évènement sortant de l’or-dinaire, un événement (du) surprenant, qui nous laisse d’abord un peu (beaucoup) ahuri.e.s.
[…] « L’étonnement est cette capacité qu’il y a à s’interroger sur une évidence aveuglante, c’est-à-dire qui nous empêche de voir et de comprendre le monde le plus immédiat. » Le « WOW! » est ainsi à la fois un aveu d’aveuglement (« je n’ai pas vu ») et une interrogation des évidences quasi aveuglantes auxquelles nous sommes accoutumé.e.s et dont l’un des premiers effets (celui de cette interrogation des évidences quasi aveuglantes = des aveu.x.-glance.s) est celui de nous faire re-voir et re-comprendre le monde (immédiat ou de nous le rendre plus proche). « Où il y a étonnement, il y a désir d’expérience » dixit john dewey.
Nous nous étonnons, parce que nous désirons l’être – nous nous rendons disponibles / ouvert.e.s à cette expérience, nous sommes dans un état de non-indifférence, en nous étonnant nous exprimons : une insatisfaction, une quête, et un besoin. Une insatisfaction (par rapport à un état de l’être ou d’être) qui nous fait prendre conscience d’un besoin qui lui nous met en quête de sa satisfaction. Une satisfaction qui s’entend comme bien-être (= l’état réalisé de satisfaction de l’être par rapport à un vouloir-être), et quelques fois une satisfaction qui se comprend comme mieux-être (= l’état réalisé de satisfaction de l’être par rapport à un pouvoir-être et savoir-être). Nous nous étonnons (le WOW !) parce que nous désirons (presque irrépressiblement) être étonné.e.s, nous ressentons le besoin d’être étonné.e.s, ce qui exprime une insatisfaction de l’être (sujet) et d’être (existentiel, situationnel, contextuel, etc.), et nous nous mettons en quête de cette réalisation de satisfaction (ou en quête de satisfaction).

Moments d’expérimentation (d’être et de l’être) l’étonnement et l’émerveillement sont critiques (en soi) tout autant qu’ils sont (ou portent) une proposition de mieux-bien-être. Ces moments de questionnement, d’interpellation (= interpeller = inviter à prendre conscience d’une présence = captation + rétention) dans son double sens de validation et d’invalidation (du su comme sens de l’être et d’être), de réappropriation de soi (s’étonner et s’émerveiller est foncièrement être soi, étonnement et émerveillement sont sources de réflexivité [s’il existe bien une chose qui ramène à soi c’est l’acte réflexif], s’étonner et s’émerveiller c’est se mettre à distance du masque qu’est la figure ou du personnage – c’est se rapprocher du visage, etc.], d’extension inclusive en re-formulation du réel et ses diverses complexes réalités, sont (donc) des moments d’ouverture qui saisissent les ouvertures dans la présence (non seulement en questionnement[s] mais aussi en réponse[s] qu’elles [ils] soient ébauche[s] voire débauche[s] cognitive[s] ou en étant extensif-inclusif du sens peut-être approprié de « réflexion » – c’est-à-dire réflexion = [d]ébauche[s] sentive[s] : [de quête] de satisfaction). Ces moments sont, à partir de cette perspective ou de cette approche réflexive et de réflexion, ceux d’une (quête de) satisfaction.
Lorsque cette quête est atteinte en dans un objet (ou un objet rattaché à un sujet par exemple la beauté d’une personne ou d’une production artistique ou les deux à la fois) nous nous rendons (temporairement) indisponibles à d’autres expériences de la sorte. Cette (mise en) indisponibilité ne signifie pas que nous cessons de remarquer toute (autre) forme (ou manifestation) d’objet (ici en restant dans l’exemple de la beauté) en quelque être (ou en un être autre – ici une personne), elle signifie que nous nous (en) n’étonnons ou n’émerveillons pas (plus). Aussi longtemps que nous restons dans cet état réalisé de satisfaction (de bien-être : notre vouloir-être est réalisé – dans un sens peut-être glaserien on dira que l’on est dans le yes et non dans le WOW!), nous n’aspirons plus à autre chose en termes d’expérience de l’étonnement ou de l’émerveillement (sans toutefois être peu ou non réceptifs réceptives au plaisir et à l’agréable d’autres formes et manifestations de la beauté).
L’état réalisé de satisfaction ne construit pas ainsi nécessairement du blasement (= réduction de l’intérêt ou attention porté.e à quelque être qu’elle soit provoquée par la répétition de l’expérience déjà-vu ou déjà-vécu, qu’elle soit causée par une certaine saturation de présence, qu’elle soit introduite par une certaine lassitude d’existence (ou d’existant), qu’elle soit suscitée par une certaine attitude désabusée, etc.), il ne neutralise pas (ou n’annihile pas) nécessairement l’enthousiasme (ou l’excitation, la stimulation, la vivacité ou le vif, la sensation) : ce qu’il fait c’est qu’il nous fait prendre conscience d’un non-besoin (désir ou besoin-désir) d’une quête de satisfaction – c’est-à-dire ici précisément d’un non-besoin (désir ou besoin-désir) d’expérience de l’émerveillement ou de l’étonnement. En ce sens, dans cet aspect particulier, cet état réalisé de satisfaction nous retire du besoin (ou du désir, du besoin-désir) ou nous place à distance de celui-ci, en même temps qu’il nous place dans un confort et dans une sorte de réalité de l’évidence dont l’accoutumance construit un certain aveuglement (du monde, de.s monde.s, de l’être, des êtres, etc.)
Le bien-être (cette condition basique [voire impérative] de l’être) réalisé a dès lors pour effet un certain conservatisme, un certain statu quo, une certaine prévisibilité-prédictivité-prédicabilité d’être et de l’être (dont nous avons – à un certain point – toutes et tous besoin parce qu’elle nous sécurise), une certaine routine (dont nous avons – à un certain point – toutes et tous besoin parce qu’elle préserve les repères sans lesquels nous serions possiblement désorienté.e.s ou peu discipliné.e.s voire en apparence peu structuré.e.s, etc.), un certain sentiment d’appartenance (dont nous avons – à un certain point – toutes et tous besoin parce qu’il offre avant tout un lieu de reconnaissance – un lieu commun), etc.
[…] Le woOw traduit non pas un inconfort (= mal-aise) mais une sortie d’un certain confort d’être et de l’être (ou pourrait-on dire d’une prise de conscience d’un certain confort et donc d’une insatisfaction par rapport à ce confort), il exprime un état réalisé du pouvoir-être et du savoir-être (à la fois de l’objet et du sujet qui en fait l’expérience en termes de vécu et d’aspiration notamment), il manifeste d’une progressivité […]
Pour ce qui est du confort (cette situation de bien-être = état réalisé de satisfaction) qu’offre la particularité d’appartenance, pour un(e) leader (aussi pour les suiveur.e.s), les moments « WOW ! » sont (bien évidemment une sortie du confort qui ne signifie pas vivre l’inconfort) critiques du contentement – précisément du désir de contentement du connu et su (vu et déjà-vu, expérimenté et maîtrisé, etc.) et de
Les artistiques = des artisan(e)s (= créateur.e.s à partir de la matière) du beau par l’esthétisation de l’expérience (= artistes) […] L’harmonisation de la création (la transformation, la fabrication etc.) à partir de la matière et l’esthétisation de l’expérience, la rencontre conversationnelle (ou comme le souligneraient certain.e.s une rencontre en mode dialogique) de la matière l’esthétique et l’expérience, l’osmose entre les faiseur.e.s ou faiseux d’objet(s) et les imagina(rra)tifs (voire les imagin.aires), et au travers d’une telle rencontre la créativité en (tentative de) pacification de tous les aspects de soi ou de l’être (même quand il est question d’art dit guerrier : d’un créatif dit guerrier ou de guerre, d’un art de la guerre).
Tout art (qu’il soit de la guerre, de l’amour, du sexe, de la sculpture, de la reliure, photographique, rupestre ou pariétal, martial, culinaire, etc.) dit expression esthétisée de l’expérience (donc in fine un rendu, un rendu-compte), cette expression renvoie à un sens conceptuel et formel de l’harmonie, ce sens (de l’harmonie) présente un idéal ou une idée du beau. Tout art manifeste de la créativité. Et tout sujet est créatif (a une aptitude créative), c’est un artistique.
Les arts (ou l’art au pluriel inclusif du divers) : l’expression esthétisée de l’expérience (c’est-à-dire d’interprétation d’un certain réel qui propose une réalité = une perspective humaine sur le réel / réel = ce qui est saisi vécu comme fait), l’usage de moyens (normatifs ou non) et techniques dans la réalisation d’une telle expression, une telle expression peut manifester d’une revendication d’un idéal de beau ou manifester d’une conformité à une idée du beau (idéal ou idée du beau qui lui est porteur d’un sens conceptuel et formel de l’harmonie).


Un(e) leader avec (ou à travers) les moments « WOW ! » se rend disponible à la double expérience du beau et du laid. Cette double expérience a ceci d’importance qu’il fait prendre conscience de la nécessité du beau comme (un) fondement de l’être-Communauté (de la sorte du leadership) et la non-nécessité du laid pour le leadership. En même temps, cette double expérience permettrait de faire non seulement la part entre l’authentique humanité et l’inauthentique humanité, mais aussi de savoir quels styles sont constitutifs de l’une l’autre.
L’expérience du beau. Le beau : au-delà de l’agréabilité, du plaisir, de la jouissance, de la satisfaction [des attentes notamment], etc. – qui sont des évaluations subjectives (subjectif = qui a trait au sujet – esprit – pensant une objectivité = un réel, un être factuel, etc.) et / ou consensuelles (= relevant plus du général que du commun [le commun relevant de l’unanimité sans négociation d’entente] dans le sens que le consensus découle d’une volonté formée par les parties impliquées ou engagées dans l’objet en débat.io ou en discussion-conversation]) du rapport direct avec l’objet ou la chose.

Le beau : au-delà de l’agréabilité, du plaisir, de la jouissance, de la satisfaction [des attentes notamment], etc. – qui sont des évaluations subjectives et / ou consensuelles du rapport direct avec l’objet ou la chose.

Le beau = simplement ici : à partir du sujet humain, l’expression esthétisée de l’authentique humanité (authentique = le sens véritable[ment] perçu conçu de l’être; humanité = l’être humain en commun).
L’authentique humanité = le sens véritable(ment) conçu de l’être humain : c’est-à-dire celui de cet être de bienveillance, de liberté (= [sans toutefois que cette proposition de sens et signification ne soit saisie comme définitoire ou définitionnelle voire définitive de liberté qui est une idée-concept indéfinissable] développement et / ou l’affirmation relativement autonome de soi – toujours comme cela se comprend aisément de l’être sociopolitique – dans le respect de la dignité humaine), de solidarité, de dignité (autant de la sacralité de l’être, de soi et de l’Autre, de [la] sa non-chosification, que de la préservation de sa complexité), de respect, etc. Véritable(ment) = ici simplement cet être tangible qui n’est pas autre que soi ou de l’être [s’il s’agit de chose ou d’objet] (et non pas de cette [perfectible] inconcevable « vérité » de soi ou de l’être indissociable d’une certaine conception de « nature » et de « culture » [et autres] – mais cet être de relative synthèse de « nature » et « culture » [et autres] la dépassant dans sa quotidienneté de soi).
L’authentique humanité = le sens véritable(ment) conçu de l’être humain, de solidarité, de dignité.
Véritable(ment) = ici simplement cet être tangible qui n’est pas autre que soi ou de l’être (s’il s’agit de chose ou d’objet).
Le beau = simplement ici : à partir du sujet humain, l’expression esthétisée de l’authentique humanité (authentique = le sens véritable[ment] perçu conçu de l’être; humanité = l’être humain en commun).
Le beau est de la sorte universel (son expression est universelle). Cette expression universelle de l’authentique humanité connaît des styles propres dont l’appréciation est relative – dans le sens qu’ils sont l’objet du rapport direct (l’objet de l’attribution de la valeur qualitative du rapport direct). Ainsi singuliers, les styles de cette expression partent tout de même d’une esthétisation de l’authentique humanité (leur point d’ancrage), et malgré leur singularité (lieu propre de conception-créative) ils peuvent se retrouver dans le partage de plusieurs lieux communs (par exemples : l’intensité figurative, la densité non-figurative, etc.)
lieu (du) commun = lieu transpersonnel, c’est elle qui est le tiers-commun, c’est elle qui joue un rôle médiat […] Comme lieu : elle normalise / banalise / rend ordinaire la singularité (le propre).
Toute existence (nous le savons) évolue dans deux lieux qui s’interpénètrent : un lieu propre et un lieu commun. Le lieu propre est dans l’espace de vitalité cette portion déterminée qu’est la singularité (= qui n’est pas comme autre, qui est original, qui dénote une différence non pas tant particulière que d’exception / d’unique). Le lieu commun est (dans l’espace de vitalité) cette portion déterminée qu’est la normalisation / banalisation de la singularité. […] Le lieu commun ne dépouille ainsi pas l’être de sa singularité mais l’intègre à un ensemble de ressemblance, de l’ordinaire (un tout de ressemblance, un tout ordinaire). L’être dans sa singularité demeure un extra-ordinaire dans le sens qu’il (extra) est toujours d’un apport (de connaissance, d’expérience, etc.) à l’ensemble ordonné courant connu ordinaire. Cet extra comme apport (= contribution positive à l’amélioration) à cet ensemble peut aussi se voir comme un complementum. Tout sujet est ainsi à la fois ordinaire et extra-ordinaire, normal (banal) et unique (d’exception), commun et singulier. Une fois de plus, un sujet-osmose évoluant dans un lieu propre et un lieu commun – qui s’interpénètrent.
Lieu = portion (abstraite, concrète, générale, particulière) déterminée d’un espace, qui peut être considérée du point de vue de ses qualités ou de sa situation, du point de vue des activités / actions qui s’y déroulent / s’y réalisent, de l’agir qui s’y matérialisent.
Le laid est également universel (son expression est universelle avec ses styles propres et ses lieux communs) – puisqu’il signifie (ou laisse voir, entendre-comprendre, vivre) l’expression esthétisée de l’inauthentique humanité (leur point d’ancrage). Les styles du laid sont comme ceux du beau : l’objet du rapport direct (l’objet de l’attribution de la valeur qualitative du rapport direct – par exemples : moche, hideux, peur, déplaisant, désagréable, inharmonieux désharmonieux, horrible, répulsif, malhonnête, etc.) L’un des lieux communs du laid est par exemple celui (des en-jeux) de du pouvoir [lieux politiciens]. Un(e) leader devrait en avoir connaissance (notamment dans l’observation ou l’analyse des moments « WOW ! ») afin de ne pas s’y perdre, y perdre le leadership, et rendre difficilement durable l’être-Communauté ou la saine réalisation de l’être-Communauté.


Observer les ou analyser des moments « WOW ! » pour avoir connaissance des expressions du beau et du laid, ne pas y perdre le leadership dans l’un ou ne pas s’y (et l’y) égarer. Un(e) leader devrait autant que possible ne pas s’enraciner (ou se confort-er) dans le contentement (du su, du déjà-vu, etc.) des expressions du beau et du laid (car de telles expressions avec leurs styles sont créatives ou produitent par des singularités créatives – c’est-à-dire qu’elles sont autant nouvellées [ou présentées ainsi] que re-cyclées en des formes variées et à intervalles réguliers). Un(e) leader devrait ne pas s’enraciner (ou se confort-er) dans le contentement = être dans une certaine insatisfaction (du su, déjà-vu) qui le rendrait disponible à l’évolution ou au nouvellement ou au re-cycle (voire aux re-cyclé.e.s) – des expressions du beau et du laid = être à l’écoute (à leur écoute), être à sa propre écoute (de soi) [dans les expériences du beau et du laid], être à l’écoute de la progressivité (en l’être, de l’être). Un(e) leader devrait sans doute comprendre que si s’ancrer dans un certain bien-être (l’état réalisé de satisfaction du vouloir-être) est un besoin-désir basique (ou fondamentalement humain, humainement fondamental, assurant une existence [tangible] de soi, permettant une intégrité du soi, offrant des repères d’être, établissant du sens comme une prédictivité-prédicabilité d’être notamment, etc.) et qu’un tel bien-être porte en lui un vouloir-conservateur (ou de conservation), ce bien-être est également (peut-être essentiellement) un besoin-désir de mieux-être (l’état [voulu] de satisfaction du de pouvoir-être et du de savoir-être). Bien-être ne dit jamais autre chose que mieux-être (basique ne dit jamais autre chose que fondamental, confort ne dit jamais autre chose que aspiration au à mieux – qui ne signifie pas nécessairement un plus expansif-répansif ou un moins expansif-répansif, mais qui signifie nécessairement une qualité d’être et de l’être [le plus ou le moins et autres sont simplement des réponses apportées à la question de cette aspiration à mieux : à la question de la qualité, précisément de la saine qualité d’être et de l’être – et cette saine qualité a pour composantes l’équilibre et l’harmonie voire l’équilibre harmonieux], etc.)

Le besoin-désir de mieux-être exprime : un non-enracinement (dans la conservation) et un déplacement dans la préservation (de cet état réalisé de satisfaction du vouloir-être – le bien-être), un mouvement vers (pour) une a.mélioration (de l’être), un (re) questionnement multiple et holistique (par exemples : la visibilité et l’invisibilité, la matérialité et l’immatérialité, le langage de l’être et les langues d’être – le langage de l’être et ses langues, l’inclusion et l’exclusion, l’éthique, les mœurs, la morale, la spiritualité, le social, le politique, l’esthétique, l’intériorité-extériorité, le lien et la relation ou le relationnel, le bon ou le mauvais, le bien et le mal, les choix et les méthodes, les lieux et l’espace de vitalité, etc.), une conversation (intérieure et extérieure), etc. Un(e) leader comprenant de la sorte que bien-être signifie fondamentalement mieux-être, que confort n’exige pas enracinement et contentement (qu’enracinement-contentement exige confort), observerait ou analyserait moments « WOW ! » au-delà d’avoir connaissance des expressions du beau et du laid [en s’y perdant, en s’y égarant] comme une interrogation du bien-être, du mieux-être. Une interrogation sur le bien-être, le mieux-être. Une interrogation (sur les et) des expressions du bien-être, mieux-être. Une interrogation (sur et) de ce langage et ses langues.
Un langage (= une manière propre de communiquer qui exprime avant tout – au-delà du système utilisé qui régit la communication – une pensée / sensibilité / vision de l’être).
[…] une langue (= système de signes et autres constituant un outil de communication – « Essential Meaning of language : the system of words or signs that people use to express thoughts and feelings to each other / any one of the systems of human language that are used and understood by a particular group of people / words of a particular kind » – « Full Definition of language : the words, their pronunciation, and the methods of combining them used and understood by a community / a systematic means of communicating ideas or feelings by the use of conventionalized signs, sounds, gestures, or marks having understood meanings / the suggestion by objects, actions, or conditions of associated ideas or feelings » etc.)


Expression = action d’exprimer par à travers au travers dans un langage (qui peut avoir pour signes ou symboles ou médiums : le corps, la pensée [= une activité de réflexion], les arts, etc.) L’expression est ainsi manifestation (en soi) qui signifie l’interpénétration de l’intériorité et de l’extériorité (une interpénétration de lieux), une manifestation du langage (cette manière propre [propre = ici dans son sens propre et figuré] de communiquer – à partir d’un système et à travers une langue et un dialecte – cette information qu’est une pensée [= une réflexion], une sensibilité, une vision de l’être). Par exemple : l’expression humaniste est une action d’exprimer un langage humaniste (qui a ses signes, symboles, médiums : le corps libéré, la pensée libre, les arts d’émancipation, etc.) L’expression humaniste est manifestation de l’interpénétration de l’intériorité et de l’extériorité (une interpénétration de lieux : lieux du particulier et de l’universel), elle manifeste du langage humaniste (qui est cette manière propre de communiquer – à partir d’un système et à travers une langue [celle de l’authentique humanité qui est à la fois sociale et politique] et un dialecte [= variante locale d’une langue] – cette information qu’est une pensée [= une réflexion sur l’humain ou l’humanité], une sensibilité [sensibilité ici dans tous ses sens inclusifs qu’ils soient rapprochés de sensible-expérience, de sensible-phénoménal, de sensible-émotion, de sensible-affectif, de sensible-sensation ou de sensible-sensitif, etc.] une vision de l’être [humain, d’humain, d’humanité, etc.]).
Tout langage est une manière propre de communiquer une pensée, une sensibilité, une vision de l’être. Le langage est une pensée, une sensibilité, une vision de l’être. Et tout langage a son expression (ou déclinaisons expressives voire expressivité déclinée) qui s’appuie sur un système, un ensemble de signes, symboles, médiums (etc.). Tout langage a sa langue et des dialectes.
[…] une idée d’être. En soi, cela ne se définit pas, parce qu’être c’est la liberté même […]




En s’égarant dans ce concevoir, l’expression parle (du) sujet, (de l’) objet, (de la) chose (en même temps, en tout temps, dans le moment – en pleine conscience et présence – à l’instar de la phraséologie épocale même quand elle [se] souhaite futur.iste ou [se] réfléchit futur.isme voire avant-garde.r.i[e]sme. L’expression manifeste le(s) style(s), exprimer = faire exister, communiquer = faire savoir [qui implique de mettre en récit quelque chose], transmettre une information [= transmettre du sens et des significations, transmettre un objet et un sujet], établir une relation ou maintenir une relation, mettre en correspondance ou maintenir une mise en correspondance, prendre soin du lien (etc.) Un langage : c’est l’expression d’une pensée, une sensibilité, une vision de l’être (le signe ou le symbole étant une mise en forme – donc une structuration – d’une pensée, une sensibilité, une vision de l’être). L’expression est plurielle : elle est stylisée (en ce sens elle est un art d’être), elle se saisit d’abord comme style(s) qui indique non seulement une (ré)appropriation du modèle-standard d’être mais aussi (surtout) comme appartenance à un modèle-standard d’être (confort-mité).
En ne cessant de s’égarer, ainsi, il y a style(s) dans l’expression, l’expression fait exister une pensée (une sensibilité, une vision de l’être) – rend tangible une pensée (notamment pour autre que soi) par la communication (= extériorisation d’une pensée, d’une sensibilité, une vision de l’être – une extériorisation qui relève du partage et peut relever de la générosité).
En s’égarant (presque comme on s’y perd) donc : le sujet = ici simplement le « qui » pense et le pensé penser (de la sorte – par exemple – « sujet humain » est à la fois ce « qui » pense – l’humain et le penser (humain, de l’humain) [même quand il est question d’objet et de chose – cet être sans capacité propre de détermination]. L’objet = ici simplement, la chose telle que conçue perçue sentivement (donc fait sens : captée, retenue, traduite, interprétée, manipulée, etc.) La chose = ici simplement, un être-fait, un factuel, une réalité (cette perspective humaine sur le réel – et réel simplement toute forme de présence qu’elle soit concrète ou abstraite, soustraite à l’instar de l’invisible ou du caché, etc.) En ce sens, la chose est une présence qui peut questionner (ou faire questionner) le concret ou l’abstrait, le visible ou le manifesté (le manifeste), l’invisible ou le caché, le réel et l’irréel (etc.) Ce questionnement (en soi) matérialise la présence (particulièrement dans certaines situations – de la quotidienneté ou non – la présence de l’absence qu’est par exemple le manque ou l’absence de présence qu’est par exemple l’insatisfaction, si l’on puisse oser une telle formulation-interprétation en étant aussi basiquement-primairement compréhensible). Matérialiser, que l’on soit dans (tous ses sens) l’abstraction (ou les abstractionnalités, les intelligibilités, etc.) l’idéaliser, le spiritualiser l’on donne conçoit une forme tangible (= matérialiser) – en lien [entre-tient] et en relation [entretien] à autre(s) – et cette forme n’est pas vide de contenu (tout au moins il contient le sujet – ce « qui » pense, et au-delà [du « qui »] : le penser – c’est-à-dire ce « que » du « qui »). Ainsi, il serait possiblement entendu que penser, ressentir, sentir, etc., (ou pour être extensif-inclusif de l’adéquate signification [n’étant en rien nouvelle ou originale, se faisant simplement écho du su-connu] de ce verbe d’action : penser = former des idées par la réflexion = l’être-intellect indissociable de l’être-sensitif [cet être forme en réalité un d’osmose et irréductible], penser n’est jamais froid ou tempéré ou polaire : penser est caniculaire, tropical – la supposée froideur dite analytique est simplement une tentative de contrôle de cet état [de chaleur], de la relative mise à distance de cette conscience de sensation, de quête d’équilibre entre des investissements de toutes sortes, etc. – penser : une fougue, un enthousiasme, une ardeur, un engagement – qui est un autre antonyme de froideur / d’indifférence – dans l’objet et / ou la chose – qu’elle soit une donnée ou un donné etc. – jamais pour le pensant / la pensante froide ou tiède) c’est matérialiser – c’est (faire) présence (pour dire être-avec). Penser = matérialiser = (faire) présence. (de la sorte) Penser = toujours un réel (même lorsqu’il est pris en tant qu’ [ou comme] un irréel). L’irréel (ici) = faire présence de l’absence, matérialiser non pas l’inexistant (ou l’inexistence) mais la réalité de l’absence (l’irréel n’est jamais en dehors de la réalité – c’est-à-dire en dehors d’une inscription dans une perspective humaine, l’irréel est une construction ou une formalisation de ce qui n’est pas et dès que penser on fait présence du « qui » et « que » n’est pas, ce « « qui » et « que » n’est pas » est pour soi réel et réalité = concret, effectif, tangible, véritable, etc.), par exemples : un pachyderme bleu, un soldat rose, un moine luxur(e)iant, un sex-boytoy d’abstinence, etc. Si le réel est la matérialisation de l’être-factuel (saisi comme tel par le penser) qu’est la présence (du sujet, chose, objet), l’irréel est la matérialisation de l’être-factuel de la présence de l’absence (du sujet, chose, objet). « C’est tellement beau que cela semble presque irréel » = attribution de valeur qualitative – esthétique notamment – au rapport direct, attribution de valeur qualitative à une expérience, une manifestation de sensitivité, et cette déclaration issue de l’émerveillement-étonnement exprime la présence d’une absence de.. normalité. Ici, l’irréel évoqué ou pensé est celui de l’absence de normalité moins de l’intangibilité, du concret, de l’effectif, du véritable, etc. = « C’est tellement beau que cela semble presque ‘out of this world’ » = cela est différent de ce qu’est conçu ou perçu comme attendu en tant que présence au monde (ou cela semble être d’un monde autre, celui différent du monde dit normal). Dans cette tentative (que – légitimement – bien des regards normaux trouveraient crédiblement) sophistique de clarification (désespérée ?), le réel et l’irréel existent (la question étant ainsi ailleurs). Tout être, réel (= présence au monde normal) ou irréel (= présence au monde autre que normal), visible (= possible de voir) ou invisible (= soustrait au voir), est existant (existence). Et surréel = ici simplement de le considérer en tant qu’audace (sensitive) – principalement scripturaire – d’extrapolation (ou d’extension) du réel (et pas un « qui est au-delà du réel »), cette audace a pour source une volonté d’inclure dans le normal (= le réel) une interprétative signification de ses aspects (ou dimensions) imperceptibles (ou pas toujours perceptibles, voire invisibles ou peu visibles). Le surréel est une proposition de visibilisation, il s’agit moins de l’expression d’un imaginaire ou d’imagination (= capacité de représentation) que en réalité une approche-ancrage dans l’imperceptible. On comprend (ou pas d’ailleurs), avec ce regard posé sur le surréel, cet autre sens de « Dans la ville (déjà) surréelle, (trop de) surréalisme tut l’amour ». Surréalisme (ici) = ce qui étonne émerveille détonne par son caractère excessif (ou en essayant de rester dans l’esprit de la formule : sexcessif – puisqu’il est question de l’être–faber–amour), moins l’abolition des valeurs reçues que leur instrumentalisation dé–raisonnable (qui est loin d’être insensée), et instrumentalisation (rendre instrument, réduire à l’instrumental, affecter à une utilisation, mettre au service du arranger ou de ) dit (dans une certaine mesure) musique.




Un(e) leader devrait porter-prêter une attention particulière aux musique (en ayant à l’ dans son esprit cette nuance presque poétique : le bruit n’est pas musique), réel, irréel, surréel, présences, sujet-objet-chose de l’œuvre. « Sujet d’une œuvre » : ce « qui » pense l’œuvre et le penser (la réflexion, les idées, les notions, les conceptions, formées propre à l’œuvre). « Objet d’une œuvre » : la chose faite sens à partir de laquelle il y a une inscription du sujet. « Œuvre » : la chose telle que produite (résultat d’une production) – par exemple par l’être-faber. Ainsi, considéré, un(e) leader devrait retenir ce point de vue : une production est toujours en soi vraie (traduit ou exprimé adéquatement : authentique = ici émanant d’un être réel en représentation originale ou d’originalité = proche de cet être), le faux étant simplement un décalage ou déphasage par rapport à l’être réel (ou véritable = celui du su et connu – c’est-à-dire que cet être accessible dans son sens profond [de soi]) ou pourrait-on trouver que le faux est une prétention (peut-être une proposition fallacieuse) d’être réel (véritable). Et comme production de l’être, le faux est authentique (sur ce point il est difficile de se tromper ou d’être trompé.e, il y a là d’une certaine façon une fidélité à soi – si on ose ce rapprochement). En le situant dans la théâtralité (que sont les je[ux]-apparences sur les scènes sociales et politiques, socio-politiques), théâtralité (= cette expression de soi – à au travers du personnage – manquant de ce qu’il est généralement compris comme de ‘naturel’ [on préféra peut-être de ‘sincérité’ ou toute équivalence] – en ce sens le problème [si on l’accepte tel un problème] de la théâtralité n’est pas [tant] le spectacle mais le sur–je[u] ou le sur–jouer = un déséquilibre [qui peut être perçu auditivement ou tout autrement]), la théâtralité scénarisée (ou scriptée ou quelques fois s.cryptée) – donc scripturaire-scripturale – manifeste (sur les scènes socio-politiques – de différents lieux) est loin d’être fausse (elle est authentique et en dit certainement sur le je[u]). Un(e) leader devrait ne pas perdre de vue cette réalité des scènes socio-politiques dans différents lieux.

[…] Ce qui est faux n’est pas nécessairement inauthentique (en soi). Les apparences (lorsque l’on parle du sujet humain notamment) n’étant pas toujours fausses même quand elles portent (ce que l’on qualifie généralement de) la fausseté : elles manifestent d’une raison, d’une logique (d’une sensibilité) – elles ne sont pas choisies par / au hasard, elles expriment (en même temps impriment) un regard (sur soi et sur l’être) et communiquent une idée (de soi et de l’être), elles revendiquent (bien malgré elles) une certaine vulnérabilité (de soi et de l’être) voire une certaine faillibilité (et pas seulement une fragilité), elles font le souhait d’une aspiration (à quelque chose ou être) ou se voient (s’entendent, se vivent) comme une aspiration, elles s’inscrivent dans les différents en-jeux du pouvoir (être et de l’être au.x monde.s), elles sont la résultante de scénarios (scripts, récits, de soi, de l’être et d’être) écrits d’esprit propre (même quand elles impliquent la collaboration de plusieurs mains, plumes, supports, etc.) – bref, les apparences collent à la peau, c’est en-quoi (même fausses considérées – trompeuses ou trompe-l’œil) elles sont authentiques.
En partant d’une considération ordinaire : ce qui est faux (faux = contraire à l’être réel – cet être du fait ou saisi vécu comme tel, contraire = plus ou moins dans son entièreté opposé à quelque autre – en termes de sens [originel] différent, de [re]présentation conforme à un être-original, notamment) est en décalage (= écart ou manque ou absence de correspondance, de concordance) d’un certain réel, ce décalage peut s’opposer (ou être d’un sens opposé) à ce réel (et à ses réalités), ce décalage peut être dommageable au (bon) fonctionnement autant de l’être réel que de l’être-avec (discordance, dissonance, irréconciabilité-inconcialibilité, divergence, mésentente, adversité, hostilité, confiance, interprétations-traductions adéquates, partage, etc.) Ce qui est faux (ou vrai) ne coule pas de source (objective, subjective, pure ou impure, etc. – une telle source étant en toute connaissance un mythe mais qui a son utilité, elle est pratique et aide à donner – souvent à changer – du sens), il est construit (à partir d’une telle construction on qualifie ou attribue une qualification ou attribue une valeur qualificative et qualitative [ou attribue qualitativement une valeur qualificative] à un être-chose / être-objet, un être-sujet c’est-à-dire – pour ce cas du sujet – à un rapport direct avec).
Le faux exprime dans cette considération ordinaire un décalage (déphasage) par rapport à ce qui est dit réel (l’être-fait en réalité).


Un(e) leader devrait (absolument) retenir cet enseignement (ou cette connaissance de l’être) issu(e) de l’expérience (ou de la pratique du savoir) – en reprenant (librement) le bob tinker et son evolving with your compagny – la passion pour la réalisation (effective) de l’idée-conception de l’être (l’être-Communauté) est cruciale (= dans son sens de décisif) parce que la passion (d’un point de vue non pas émotionnelle mais psychique – celui de la pensée – et psychologique – celui de la manière de penser) met fin à l’incertitude quant à l’issue en maintenant ou en nourrissant : la détermination, la persévérance, etc. (c’est-à-dire l’engagement). « Passion for mission is the core, ego is the enemy » (dixit le bob tinker). Un(e) leader devrait faire de la passion le « core » de la raison (ou accepter avec lucidité que la passion est inclusive de la raison – et inversement), que passion et raison (en réalité) entretiennent une relation d’osmose (= d’interpénétration, d’inter-influence, etc.) et que son attention devrait porter sur l’équilibre – tout autant que l’équilibre entre le [trop-]plein d’égo et le [trop-]peu d’égo (car un.e leader est [comme tout sujet humain] égo : que ce soit dans les sens d’eccéité, d’individualité, de sujet conscient-pensant, ou le moi [avec son reflet narcissique], ou d’amour-propre [orgueil = à la fois sentiment de dignité ou de fierté légitime et d’opinion avantageuse que l’on a de ses qualités – d’auto-satisfaction de soi]).

L’équilibre, en toute humilité modestie simplicité, devrait être au cœur de son attention (tel que le ferait remarquer l’autre [l’inscrivant à juste titre sur la peau, dans la chair, donc dans l’esprit] : « la perfection… c’est l’équilibre »). Comprise ici l’équilibre en tant que idée-solution d’anticipation et de résolution (durable) de problème(s) est
- moins relative à la notion (largement canonique dans les lieux politiciens) qu’est l’équilibre (= stabilité[-solidité-fluidité] des forces ou des puissances ou des agir de [la] puissance en relations de toutes sortes ou de la pondération des vouloir-être de [la] puissance, voire d’une relative symétrie dans les rapports de force qui n’est pas équivalente à celle [située dans la justice] des rapports de pouvoir-être = la capacité d’être = la puissance d’agir impliquant dans les lieux communs [la justice par exemple] une nécessaire réciprocité [reconnaissance] et d’harmonie et de respect [de la dignité humaine], etc.) des interactions (socio-politiques)
- qu’il s’agit de l’équilibre d’ensemble (= de toutes les dimensions identifiées ou identifiables de l’être, de l’être-avec, de bien-mieux-être – d’une part, de la composition de la diversité des êtres présents dans un espace [ici de vitalité] – d’autre part, et partageant une orientation d’intérêt commun).

Cette idée-solution est aussi vieille que l’Humanité existe : on la retrouve dans toutes les mémoires et dans toutes les tentatives de progrès subtil de l’être ; et les questions de distribution-répartition des responsabilités (que laisse entendre celle dite des forces ou de la puissance = de contrepoids), de pondération-modération (entendue avant tout ou primairement comme do–sage), de proportionnalité, d’accordement-ajustement, de dissuasion (entendu par exemple généralement dans les lieux politiciens comme menace-avertissement-découragement etc., dans les lieux communs à l’instar de justice la dissuasion étant souvent vue comme étrangère au langage de dignité humaine on parle d’exhortation au renoncement-renonciation [c’est-à-dire en toute.s intelligence.s bien comprise.s à quelque chose-objet] – donc une part de soi – pour s’inscrire en s’inspirant de l’autre « dans une humanité plus large » = s’inscrire dans l’intérêt commun), etc., en découlent.
L’équilibre d’ensemble ne saurait en réalité (et réalistiquement vu, compréhensible) être que juste. En ce sens, la perfection d’ensemble.. c’est le juste équilibre (on pardonnera cette formulation pléonastique et on comprendra l’accent mis sur un essentiel).
Le déséquilibre n’étant pas un ennemi à combattre, mais un problème à résoudre (continuellement, durablement, cycliquement, à intervalles réguliers, etc.) – et encore se demander (pour-quoi et en-quoi) le déséquilibre est un problème (et pour-quoi, en-quoi, ce dernier devrait-il trouver nécessairement, impérativement, solution). De la sorte, un(e) leader devrait être sensible à l’art et à la science de gérer l’équilibre (ou de le trouver).

Un(e) leader devrait accepter, assumer, manifester la sensibilité (composante de toute réalité d’être et de l’être), être ainsi proche de la réalité (de soi, de l’être) – de l’authenticité (dans cette suite de proximité avec la réalité de l’être, avoir pour préoccupation essentielle sa stabilité [= constance] – pour dire : la seule stabilité qui devrait être sa [double] préoccupation – à la fois comme personne et personne-participante contribuant [= co-opérant] au bien-mieux-être de l’être-Communauté – est celle de l’authenticité [avec toute son intrinsèque-consubstantielle vulnérabilité] = la fidélité à soi [l’être-véritable avec son ambiguïté, sa complexité, ses variations-complexions, ses principes et valeurs, etc.] = être fidèle au juste équilibre [trouvé] de soi). Bref : y penser.



Un langage (= une manière propre de communiquer qui exprime avant tout – au-delà du système utilisé qui régit la communication – une pensée / sensibilité / vision de l’être).
Ainsi, considéré, un(e) leader devrait retenir ce point de vue : une production est toujours en soi vraie (traduit ou exprimé adéquatement : authentique = ici émanant d’un être réel en représentation originale ou d’originalité = proche de cet être), le faux étant simplement un décalage ou déphasage par rapport à l’être réel (ou véritable = celui du su et connu – c’est-à-dire que cet être accessible dans son sens profond [de soi]) ou pourrait-on trouver que le faux est une prétention (peut-être une proposition fallacieuse) d’être réel (véritable). Et comme production de l’être, le faux est authentique (sur ce point il est difficile de se tromper ou d’être trompé.e, il y a là d’une certaine façon une fidélité à soi – si on ose ce rapprochement).
L’authentique humanité = le sens véritable(ment) conçu de l’être humain, de solidarité, de dignité.
Véritable(ment) = ici simplement cet être tangible qui n’est pas autre que soi ou de l’être (s’il s’agit de chose ou d’objet).
Le beau = simplement ici : à partir du sujet humain, l’expression esthétisée de l’authentique humanité (authentique = le sens véritable[ment] perçu conçu de l’être; humanité = l’être humain en commun).
Le beau est de la sorte universel (son expression est universelle). Cette expression universelle de l’authentique humanité connaît des styles propres dont l’appréciation est relative – dans le sens qu’ils sont l’objet du rapport direct (l’objet de l’attribution de la valeur qualitative du rapport direct)
Un(e) leader devrait ne pas s’enraciner (ou se confort-er) dans le contentement = être dans une certaine insatisfaction (du su, déjà-vu) qui le rendrait disponible à l’évolution ou au nouvellement ou au re-cycle (voire aux re-cyclé.e.s) – des expressions du beau et du laid = être à l’écoute (à leur écoute), être à sa propre écoute (de soi) [dans les expériences du beau et du laid], être à l’écoute de la progressivité (en l’être, de l’être).
Un(e) leader comprenant de la sorte que bien-être signifie fondamentalement mieux-être, que confort n’exige pas enracinement et contentement (qu’enracinement-contentement exige confort), observerait ou analyserait moments « WOW ! » au-delà d’avoir connaissance des expressions du beau et du laid [en s’y perdant, en s’y égarant] comme une interrogation du bien-être, du mieux-être. Une interrogation sur le bien-être, le mieux-être. Une interrogation (sur les et) des expressions du bien-être, mieux-être. Une interrogation (sur et) de ce langage et ses langues.
Entre pouvoir-être et savoir-être, les deux à la fois, ensemble et proches, un état réalisé en termes de vécu et d’aspiration, besoin et désir (ou besoin-désir), entre un certain confort et une insatisfaction par rapport à ce confort. Bref, une quête de progressivité.




Un(e) leader devrait (absolument) comprendre que tout immoralisme (et tout amoralisme) est une morale et une éthique (d’être, de l’être), c’est-à-dire : objectivement universel (universellement objectif), immanence et transcendance, mytho-croyance (croy-mythe), justification catégoriquement impérative (impératif catégoriquement justifié), (apodictiquement) assert-rhétorique, (assertoriquement) apo-addictif, et toutes les problématiques afférentes. À partir de là, la question qui devrait l’intéresser est celle de savoir quelle morale et quelle éthique est constitutive de l’être-Communauté (moins celles appropriées ou adéquates à la réalisation effective de l’être-Communauté et non celles appropriées ou adéquates à sa réalisation de soi comme être de pouvoir et tous les en-jeux du pouvoir à l’instar de la conservation et l’expansion [ou la conservation expansive] inhérents).
Réalisation de soi, un(e) leader devrait ne pas s’appesantir sur l’idée d’inspiration maslowienne de « vraie nature » = « structure intérieure » de soi et retenir celle du « connais–toi toi même » en tant que questionnement renouvelé et enrichi de soi à l’aune non de la maturité (ou de la divinité voire de la déification) mais de l’expérience (extensive) et ses significations en tant que sujet (doué de relative autonomie).
Un(e) leader devrait ne pas s’appesantir sur la réalisation de soi comme être de pouvoir et tous les en-jeux du pouvoir à l’instar de la conservation et l’expansion (ou la conservation expansive) inhérents.
Dans cette suite, un(e) leader devrait – en ayant en mémoire l’histoire humaine et des sociétés – avoir conscience que soi peut ne plus être ou ne pas être pleinement réalisé sans toutefois que son leadership à la fois vision et action cesse d’exister parce qu’à la fois impulsion durable mais aussi du fait de l’existence des inspiré.e.s par son leadership.
De la sorte, la réalisation de soi comme être de pouvoir et l’en-jeu du pouvoir qu’est – entre autres – la conservation-expansion de ce soi (être de pouvoir) ne devrait pas être une question à se poser.


L’équilibre d’ensemble ne saurait en réalité (et réalistiquement vu, compréhensible) être que juste. En ce sens, la perfection d’ensemble.. c’est le juste équilibre (on pardonnera cette formulation pléonastique et on comprendra l’accent mis sur un essentiel).
De la sorte, un(e) leader devrait être sensible à l’art et à la science de gérer l’équilibre (ou de le trouver).
Juste = ce qui est conforme au respect de la dignité humaine (en ayant pour examen de ce respect une grille d’analyse intégrant une pluralité de notions / concepts telles que la définition / la reconnaissance des valeurs dites fondationnelles servant de lieu commun à tout être, à la clarté et la précision des principes de la justice toujours inscrite dans la nécessaire quête d’équilibre entre l’harmonieux [= ici la bonne entente, les accordements indispensables] fonctionnement de la société et le sain développement de tout être, etc.)
[…] la politique est une pratique du pouvoir qui prend soin du lien pour une saine édification (ou sain développement) de la société juste juste société dans la divers-Cité ou la Cité du divers.
La juste société = celle du cercle et de la spirale.



La question, donc, posée est celle d’un retour au fondamental (ou aux fondamentaux), question à ne pas perdre de vue (surtout si elle a été perdue dans la pluralité des réalités de la divers-Cité ou égarée dans le pluralisme des réalités composant la divers-Cité). En ce sens, un(e) leader, plongé(e) dans ce réalisme (et sa diversité de nuances), devrait (impérativement catégoriquement) se perdre (s’égarer) dans ces réalités afin de trouver là où est l’être-Communauté (ou où il devrait être). Cela lui demanderait de la passion (d’un point de vue psychique et psychologique), de la sensibilité, la quête d’équilibre, mais également (surtout) des « moments WOW ! » (d’émerveillement et d’étonnement) dont l’importance vitale (pour un.e leader) se comprend comme : une (nécessaire) sortie de son confort (de la prise de conscience d’un tel confort – précisément cognitif, sensible, rationnel, narratif, compréhensif, etc.), une (relative) mise à distance du blasement (pouvant instauré un état d’aveuglement ou de non-écoute) et du pessimisme – caractéristiques du monde fini, (en tant qu’humain) une (nécessaire) respiration (d’air frais ou de fraîcheur) voire de renouveau (entendu ici autant dans son sens de la vitalité, d’amélioration de soi, d’originalité, de restauration ou rénovation ou réparation, etc.) La réponse trouvée constituerait – en toutes circonstances – pour un(e) leader une balise de l’agir (c’est-à-dire pour son leadership comme action d’influence) et d’être (valeurs [propres] adoptées). La réponse à la question posée lui servirait de référence dans son art du leadership, de matériau [primordial] dans l’expression de la singularité de son leadership ou l’expression de son leadership singulier (c’est-à-dire de son authenticité). Singulier (ou singularité) constitué (sculpté ou bric–à–brac.qué) à partir de la variété réunie des styles (connus) de leadership et de ses « moments WOW ! » Un(e) leader devrait ainsi puiser dans la question posée la morale et l’éthique (d’être, de l’être) et dans la réponse trouvée le guide moral et éthique pour la réalisation (effective) de l’être-Communauté.
Réalisation qu’un.e leader devrait comprendre par « fait de réaliser » – processus continuel avec des méthodes ne découlant guère d’une fin justificatrice (dans son sens de légitimation, de normalisation, de moralisation, de naturalisation, pour dire d’autorisation) des moyens efficaces à son atteinte mais découlant du fondamental de l’être-Communauté (balisant ou) guidant dans la sélection ou le choix. Le fondamental (ou les fondamentaux) de l’être-Communauté propose (offre, rend disponible, élabore) en tant que bien-être (= vouloir-être ensemble) un guide de méthodes (à respecter) pour le mieux-être (= pouvoir-être ensemble + savoir-être ensemble). Un(e) leader devrait dès lors en comprenant que la réalisation comme fait de réaliser (processus continuel) est un cheminement (perpétuel) vers l’être-Communauté et son infinitude (= son caractère renouvelé et extensif, matériel et immatériel, aux dimensions multiples d’existence et de complexités, la diversité ou le divers s’enrichissant au fil des expériences de toutes sortes – par exemple des lieux propre et commun, des osmoses comme relation ou relationnel, etc.) s’intéresser à l’identification et au respect des méthodes, tout en prenant conscience que l’effectivité est une tangibilité (du partage) de l’intérêt commun – et que cette tangibilité manifeste (ou manifestée) dans les réalités composant la divers-Cité est un aspect positivement atteint de l’être-Communauté. En ce sens, il y a une effective réalisation de l’être-Communauté.
Un(e) leader devrait dans la question et la réponse ainsi que dans les moments d’émerveillement et d’étonnement construire sa figure (particulière) et son (style) leadership propre, trouver ou accepter (sans doute assumer) sa voix d’authenticité (ou simplement un leadership authentique, singulier ; une figure authentique et d’authenticité – ou si j’ose : singulièrement particulière). En m’inspirant librement du bob tinker : une culture et une âme (à soi).

Bref, le leadership et la figure de leader (figure qui peut [devrait] sous bien des aspects être d’humour, d’ironie, du comique – entre autres; ce qui est nécessaire pour la consistance et la texture d’une telle figure [sainement ouverte et facile d’appropriation – appropriation qui implique :
- établissement de la proximité – donc de la réduction de cette distance qu’est l’indifférence, mise en communication stimulante des consciences-sensibilités, divers investissements durables ou de qualité durable tels que ceux cognitif affectif etc., relation ou relationnel du jeu d‘apprentissage et de l‘effet-miroir, entre autres], ce qui est indispensable pour la manifestation de tolérance et de bienveillance – voire de générosité – véritables qu’une telle figure devrait incarner, etc.) sont essentiellement, à partir de l’être-Communauté (ou en s’inscrivant dans l’être-Communauté) :
- de conciliation et conciliatrice (un leadership de conciliation et une figure de leader conciliatrice – et la réunion en l’être ou l’incarnation de cet aspect d’être permet de
- saisir l’influence non pas comme art de manipuler [tout en ayant conscience que la manipulation est le commun de toute action humaine et que c’est son abus qui pose un certain nombre de problèmes] mais comme
- art de concilier (concilier = rapprocher des éléments divers ou des réalités diverses en adaptant [par l’identification d’un principe de compatibilité ou à partir d’un principe ré-unificateur – qui lui est en soi structurant – ou dans une valeur en partage ou dans un rapport d’équivalence-correspondance-concordance, etc.], avec pour
- intention de réaliser une idée-conception du bien-ensemble (et de façon renouvelée – donc attentive aux réalités évolutives de l’être-Communauté :
- du mieux bien-ensemble, du bien-ensemble en mieux).
Un(e) leader devrait ainsi comprendre que l’influence est un art de concilier, et le leadership est un art de la conciliation. Cet art (doublement) particulier, un(e) leader devrait y être à l’étude, comprend de la sorte un apprentissage (continu) de cette science de l’être qu’est la « relationship-building » (ou plus extensivement l’art-science de l’être-avec, l’art-science d’être-avec) : à la fois science de l’entretien (ici qui pourrait par exemple avoir pour idée-correspondante : la maintenance – nécessaire à l’existence tangible de quelque être, ce qui signifie entre autres tenir dans un état de bien-être = état réalisé de satisfaction), de l’évaluation, de la restauration–réparation-rénovation, de la construction et de la saine qualité (sans laquelle il n’y aurait aucune durabilité). En d’autres mots : l’art-science du lien.
[L]ien (ce qui fait tenir – entre-tient – fondamentalement un ensemble d’éléments divers – par exemples : une convention, une conception / représentation / idée de soi / de l’être, un idéal de soi / de l’être, un horizon – comme intersection de visions se projetant dans un à-venir commun – ou des aspirations partagées, etc.)

by dave

Sain = (ici) [ce ‘qui’ et / ou ce ‘que’] nourrissant la vie de l’esprit-corps-âme d’éléments bénéfiques (= bien-mieux-être) sur la santé et l’hygiène de vie (qu’elle soit sociale, politique, socio-politique, intérieure-spirituelle, matérielle-substantielle, etc.)


En abusant (sans doute) de la formule de pareto, un(e) leader devrait se concentrer sur les 20% d’actions mélioratives du lien qui contribuent à l’atteinte-réalisation (ou à la préservation) de 80% de la saine qualité du lien (ce qui implique celle de la saine qualité de la relation ou du relationnel).
Pour dire, un(e) leader devrait (dès lors) comprendre par « prendre soin du lien » (dans son sens politique = pratique du pouvoir) comme une quête, une réalisation, une préservation de la saine qualité du lien (soin ainsi ici non pas l’entretien du lien visant sa conservation – à l’instar du lien qu’est la puissance et du soin conservateur [ou du soin de conservation] y ap.porté par les réalités en relation de toutes sortes – mais l’entretien du lien visant sa préservation [préserver = empêcher que quelque chose de néfaste ou de désagréable nuise à, sauver de la disparition, prendre des mesures pour éviter d’être affecté par quelque chose de [ou être] néfaste ou désagréable, etc.]) Dans cette préoccupation de « prendre soin du lien », un(e) leader devrait avoir conscience que dans l’être-Communauté s’exprime deux questions-réponses essentielles (indifféremment des aspects d’appartenance et autres) : celle de du pouvoir (voire la puissance) et de (in)justice. À partir de cette conscience, voir que dans l’entre-soi (qu’importe ce qu’il est en termes d’appartenance) se pose de telles questions-réponses, ainsi y prêter toute son attention. Ce qui signifie universellement (= communément) un double en–jeu d’asymétrie–déséquilibre (avec ses significations–implications de différents ordres).
La politique est une pratique du pouvoir qui serait difficilement compréhensible sans l’existence du lien entretenu par des réalités en relation.

[…] prendre du « temps de qualité », prendre le temps de « respirer », prendre le temps d’introspection de rétrospection et de projection d’’à-venir, être en disposition d’ « adopter un dialogue interne [et externe] positif » et de « déprogrammer ses pensées limitantes négatives », trouver (maintenir, renforcer, enrichir) l’équilibre (en référence au fameux « cercle des sphères » – vie privée, professionnelle, etc.), trouver ou identifier les « hormones du bonheur » – c’est-à-dire « la qualité des rapports sociaux » (les relations dites « vitamines » en opposition de celles dites « toxiques »), être en disposition d’appréciation des petites choses dites « simples » (voir petit et simple) à l’instar du sourire ou paysage ou compliment(s) ou aide reçue (etc.), cultiver la gratitude, se poser les questions (si primaires mais si essentielles) qui sont les « ai-je fait de mon mieux avec les moyens en ma disposition » et si non « pourquoi et comment faire mieux » […]
Une politique d’éducation appliquée à soi.

Prendre soin du lien donc, le double art de concilier (incarné – ici dans son sens de personnification – par et dans la figure qu’est un.e leader) et de la conciliation (incarné – ici dans son sens de manifestation par et dans la vision-action-mouvement qu’est le leadership) y prend tout son sens.
Également, sur les théâtres des apparences que sont les différentes scènes des lieux du social et du politique (ou pour l’exprimer adéquatement puisque en réalité de tels lieux ont une relation d’osmose [comme on l’expérimente dans la quotidienneté le social étant politique, et le politique étant social] – d’interpénétration : les lieux socio-politiques), un(e) leader devrait porter attention aux masques non pas en tant que élément indispensable au(x) jeu(x) du je (et son infinie plasticité) mais comme performativité (= caractère performatif, énonciatif, ostensif, constatif, etc.) de la vulnérabilité (de l’être, et d’être). Le masque est une performativité de la vulnérabilité. Autrement formulé, le « je-masque » (ou [de même que] « jeu[x] – masque) est une anxiété d’être et une faillibilité du de soi. Le « je–masque » ou le(s) « jeu[x]-masque » est (paradoxalement et de façon contradictoire) une affirmation d’assurance de l’être, une intention de sécurité sûreté d’être, un aveu d’absence de contrôle absolu sur le(s) regard(s) (qu’ils soient écoute, réflexion-abstraction, catégorisation-étiquetage = [ici] un rapprochement [quasi mécanique ou systématique ou intuitif] aux expériences archivées, etc., ou pour le résumer en incluant tous les éléments relatifs à l’expérientiel et sa signification : le sensitif) posé(s) sur (le) soi, une mise en récit (ou une histoire racontée) [narrativité] ouvert(e) offrant un accès (direct) au(x) sens de soi, un décalage ou déphasage (par rapport à l’être-véritable) tout en étant indissociable de la face du visage, une appropriation et un respect des attentes, et.. extensivement toutes les dimensions (tous les aspects) d’être (de l’être) en mouvement en de finalité. Ce qui n’est pas nécessairement mal–sain.
Sain = (ici) nourrissant [ce ‘qui’ et / ou ce ‘que’] la vie de l’esprit-corps-âme d’éléments bénéfiques (= bien-mieux-être) sur la santé et l’hygiène de vie (qu’elle soit sociale, politique, socio-politique, intérieure-spirituelle, matérielle-substantielle, etc.) Le mal-sain étant considéré comme se nourrir (être exposé.e à des, absorber des) d’éléments toxiques [par exemples : la violence, la manipulation abusive, le faux, la non-transparence, la corruption, etc.] pour la santé (et moralement parlant le mal-sain est justifiable [‘tout’ étant justifiable par définition] et invalide – en référence au lien).
[L]ien (ce qui fait tenir – entre-tient – fondamentalement un ensemble d’éléments divers – par exemples : une convention, une conception / représentation / idée de soi / de l’être, un idéal de soi / de l’être, un horizon – comme intersection de visions se projetant dans un à-venir commun – ou des aspirations partagées, etc.)
Tout lien étant toujours de qualité (subjective, objective, objectivement-subjective, subjectivement-objective), un(e) leader devrait se poser la question de la saine qualité du lien (une saine qualité propre à la vie de l’être-Communauté) qui puisse subjectivement objectivement ou objectivement-subjectivement (subjectivement-objectivement) être besoin-désirée par tous les faits-divers de la divers-Cité (dans cette volonté-intention par exemple partir de l’identification-écoute de qualité subjective, objective, objectivement-subjective, subjectivement-objective exprimée par les faits-divers). Et l’une des pistes de réflexion qu’un(e) leader devrait suivre aux fins de compréhension de ce qu’est la saine qualité du lien est la convention socio-politique (moral-éthique) – en d’autres mots : l’acte fondateur de l’être-Communauté – structurant l’être-avec (= vivre-ensemble, être-d’ensemble), un(e) leader porterait une attention à ses clauses (ses principes et valeurs) ainsi qu’aux mémoires récits histoires (= expériences, interprétations-traductions, aspirations-visions) à la fois qui lui sont antérieures et présentes (au moment de son élaboration et contemporaines). Une autre piste de réflexion pourrait être celle de la pérennité durabilité du lien (une telle réflexion lui permettant de saisir l’impératif de faire évoluer l’acte fondateur de l’être-Communauté en bien-mieux-être). Que ce soit l’une ou l’autre piste (voire les deux simultanément, de façon complémentaire, et d’autres pistes), la saine qualité du lien devrait être pour un(e) leader une de ses préoccupations principales et déterminante ses actions essentielles.



Un tel questionnement s’intéresse au là situé à relative distance [de soi] et au là en tant que moment [d’expérience (d’expérimentation) qui n’a pas toujours – ici dans ce propos – pour justes synonymes : maintenant, présent, contemporain, etc.] (là moins qu’à [l’]ici comme : évidence [immédiate], actualité(s), point de départ ou où l’on se trouve [précisément] par rapport [toujours] à d’autres êtres [lieux, temps], etc.), au lien (l’entre-tenu = ce qui unit / rapproche des êtres), aux lieux propre et commun, à la singularité et sa banalité, à l’extra de l’ordinaire et à l’ordinaire, aux relations entretenues (dans le sens non pas réellement de connexion que d’entretien = maintien d’un certain état du lien, soin ap.porté au lien), à l’osmose moins qu’à la symbiose, à la particule et à son tout (environnemental, de composition, d’appartenance, de ses réalités, etc.) ainsi qu’au tout (regroupant l’ensemble des particules et leur tout – et cela sans restriction), à la diversité des êtres et de l’être (donc entre autres : aux esthétiques et aux arts d’être, aux récits et manifestations d’être et de l’être, aux imagi-nations imagin-aires imagi-natifs et équivalences, aux logiques et rationalités du mythe de même que de l’apparent apparence, au pouvoir et aux en-jeux du pouvoir, aux interrogations sur / de l’être-avec [d’être-avec, d’éthique et d’identifications], etc.), plus extensivement à l’espace de vitalité (qui inclut le vivant, le non-vivant, le là et son au-delà, dans la multitude de sa matérialité et de son immatérialité).
Ainsi, un tel questionnement remarque qu’il est possible d’identifier (moins de le [re]créer) le lien (ce trait partagé, ce commun, ce « que » unissant ou rapprochant, des êtres) sans s’intéresser (qualitativement [précisément]) au rapport [particulier] (de toute sorte) existant (ou établit) entre les êtres (un rapport qui peut ne pas exister ou n’être établi [entre les êtres] sans que le lien n’existe (lien qui dans une perspective sociale et politique [par exemple] peut être vue comme socle commun [l’entre-tenu]). Un tel questionnement ne s’intéresse à la relation ou au relationnel qu’en raison d’une interrogation du lien : cet entre-tenu = raison fondamentale de l’être-avec dictant (nécessairement ou en toute cohérence voire cohésion) une éthique de la relation ou relationnelle. Un tel questionnement ne s’intéresse à la diversité de l’éthique (dite de la relation, relationnelle – formulation un brin pléonastique pourrait-on trouver) que parce qu’il s’intéresse à l’entretien (= le soin comme une préservation de l’être exigeant une – quasi constante – a.mélioration [main.tenir / tenir en bon état , un apport.é – l’entretenu]) du lien.

Une langue qui n’est pas pyromane d’environnement incendiaire ou qui ne collabore / participe / concourt pas à cette suffocation inhérente aux environnements en chaleur.
Une langue qui – comme l’autre le chanterait – « désarme les tempêtes », ou « désarme » […]
Une langue de l’inclusion et de cohésion de l’être qui réalise (= fait exister dans le sens de rendre tangible / manifeste / réel / effectif) un espace de réalités (= un espace de perspectives humaines sur le réel). Une langue qui réalise cet espace de réalités diverses de l’être-avec en termes : d’harmonie, de sécurité / sûreté de soi (= la promesse la garantie et l’expérience du respect de l’intégrité de soi – par exemple de l’intégrité psychologique de soi), d’environnement accueillant (hospitalier) – c’est-à-dire pour l’essentiel bienveillant (= une disposition favorable envers l’être).
Une langue de l’inclusion qui permet, impulse, soutient, rend durable ou pérennise l’impérative cohésion du divers partageant un espace de vitalité.
Ce qui est (très) sain (l’abondance de la réelle diversité nourrissant le nécessaire pluralisme du choix pour une vivable [viable] divers-Cité). Ce qui est (très) sain politiquement (politique = « infuse principles of equity, diversity, and inclusion […] into the fabric of society »), sans en effet – puisque ce n’est pas nécessaire – être saint voire sein (comme une source nourricière en du mieux-être).
Sein = préservation et amélioration de la vie (et plus inclusivement il est un besoin-désir). Sein (en incluant d’autres symboles) : une louve qui nourrit l’être humain. Et sans laquelle, il n’y aurait aucune (divers-)Cité. Sein donc, dans cette perspective symbolique ouverte ou inclusive, un hommage à la louve.
Sain = (ici) nourrissant [ce ‘qui’ et / ou ce ‘que’] la vie de l’esprit-corps-âme d’éléments bénéfiques (= bien-mieux-être) sur la santé et l’hygiène de vie (qu’elle soit sociale, politique, socio-politique, intérieure-spirituelle, matérielle-substantielle, etc.) Le mal-sain étant considéré comme se nourrir (être exposé.e à des, absorber des) d’éléments toxiques [par exemples : la violence, la manipulation abusive, le faux, la non-transparence, la corruption, etc.] pour la santé (et moralement parlant le mal-sain est justifiable [‘tout’ étant justifiable par définition] et invalide – en référence au lien).

Dans une approche juridique, l’abus de pouvoir est une constatation et une affirmation de la limite mais aussi une exhortation à une tempérance dans l’exercice du (de son) pouvoir. Un regard pourrait proposer une complémentaire lecture de l’abus de pouvoir, elle serait en approfondissant cette initiale saisie c’est-à-dire (non pas en creusant mais) en focussant sur la balance qu’est la justice : une constatation du déséquilibre dans les relations / rapports de pouvoir.
Ce regard permettrait de voir que l’abus de pouvoir est un déséquilibre (que l’on peut tolérer, justifier, d’ailleurs) qui sans rectification ou quête de rééquilibrage rend (ou fait de) la balance de la justice : une image-symbole (de fonction ornementale).
La balance de la justice n’a de sens que si elle incarne un rééquilibrage des pouvoirs en relation (de toutes sortes), dans cet ordre d’idée on le voit l’affirmation des limites / arrêts de l’exercice des pouvoirs des un.e.s et des autres n’est que l’expression d’un rééqulibrage des pouvoirs.
Dans certains cas, il peut s’agir d’égalité (comme un rééquilibrage des positions du pouvoir dominant et dominé – au-delà de les placer sur un même plan horizontal – on pourrait dire : dans une symétrie, il est question de les re.inscrire dans le partage de mêmes valeurs de respect, du soin, de réciprocité, etc.); dans d’autres cas : de semblable-commun, ou de différent-singularité, de semblable-singularité, etc. Fondamentalement : de dignité humaine.


Parce que cette langue (d’allo) se soucie. Une langue d’allo : « tu es Là » / « tu es mon Autre ».


Une langue qui prend soin pour un langage du soin.
Le XXIe siècle même.


Un langage inclusif, bien plus qu’une langue de l’inclusion (respectueuse) de l’être.
Une langue qui prend soin est ainsi d’abord une langue (d’allo) qui considère (= voir avec respect). Elle se soucie. Se soucier = accorder absolument de l’importance à l’être ou un certain être.
Environnement, c’est-à-dire ici : un ensemble des éléments naturels culturels matériels immatériels symboliques moraux politiques sociaux organiques fonctionnels systémiques etc. qui composent l’espace de vitalité. L’espace de vitalité = ce qui est plein de vie.

[…] un(e) leader devrait (dès lors) comprendre par « prendre soin du lien » (dans son sens politique = pratique du pouvoir) comme une quête, une réalisation, une préservation de la saine qualité du lien (soin ainsi ici non pas l’entretien du lien visant sa conservation – à l’instar du lien qu’est la puissance et du soin conservateur [ou du soin de conservation] y ap.porté par les réalités en relation de toutes sortes – mais l’entretien du lien visant sa préservation [préserver = empêcher que quelque chose de néfaste ou de désagréable nuise à, sauver de la disparition, prendre des mesures pour éviter d’être affecté par quelque chose de [ou être] néfaste ou désagréable, etc.]).
[…] la saine qualité du lien devrait être pour un(e) leader une de ses préoccupations principales et déterminante ses actions essentielles.
Concevoir « moments WOW ! » et bien-être (en intégrant le lien qu’est le bonheur) c’est : visualiser, écouter, verbaliser
Visualiser (une destination, une idée-conception de destination) qui ouvre l’écoute (de soi – par exemple son corps ses émotions sa condition sa situation son contexte sa réflexivité etc., de l’autre que soi qui peut être un individu un environnement ou toute forme de présence à relative distance), cette écoute (empathique de soi, de l’altérité, environnementale) pousse à la verbalisation (de tout ce qui en est le sujet et / ou l’objet).
La visualisation (= rendre visible, faire apparaître, se représenter ou essayer de s’imaginer quelque être) permet (par la projection qu’elle sous-entend) de penser les changements souhaités (ou adéquats) en s’interrogeant sur le pour-quoi et en-quoi ils seront d’une contribution positive (à l’amélioration d’être et de l’être).
La verbalisation = ici action d’exprimer ou d’expliquer – en s’appuyant sur le langage (en partage, susceptible d’être adéquat ou proche d’une authenticité, etc.) – des phénomènes qui peuvent se manifester en soi ou en l’autre que soi ou en une présence-existence (verbaliser : consiste entre autres à mettre des mots appropriés, à trouver les mots appropriés qui peuvent prendre diverses formes ; verbaliser ne se réduit ainsi pas à la prise de parole ou à parler, il implique communiquer à partir d’une diversité de formes ou de symboles, etc.)
L’écoute (qui ne signifie pas seulement entendre, percevoir, prêter ou tendre l’oreille comme une réception de présence ou d’existence ou du sens, mais qui signifie compréhension = ici captation + rétention [capter implique dans ce propos au-delà de la réception : le fait d’y consacrer l’attention nécessaire ; tandis que la rétention dit une action de retenir par un double mécanisme d’interprétation et d’inscription – quelque ce soit le support matériel ou immatériel tant qu’il puisse remplir la fonction de rappel, de mémoire, etc.])
L’écoute, c’est ainsi la compréhension réelle (= ce qui compose la réalité) ou véritable (= ce qui est le plus proche de l’authenticité), celle qu’il est difficile d’oublier (elle laisse des traces qui peuvent se voir comme des balises de l’agir). Écouter (indifféremment du moyen utilisé), c’est retenir.
Tout être, réel (= présence au monde normal) ou irréel (= présence au monde autre que normal), visible (= possible de voir) ou invisible (= soustrait au voir), est existant (existence). Et surréel = ici simplement de le considérer en tant qu’audace (sensitive) – principalement scripturaire – d’extrapolation (ou d’extension) du réel (et pas un « qui est au-delà du réel »), cette audace a pour source une volonté d’inclure dans le normal (= le réel) une interprétative signification de ses aspects (ou dimensions) imperceptibles (ou pas toujours perceptibles, voire invisibles ou peu visibles). Le surréel est une proposition de visibilisation, il s’agit moins de l’expression d’un imaginaire ou d’imagination (= capacité de représentation) que en réalité une approche-ancrage dans l’imperceptible.
Ainsi, considéré, un(e) leader devrait retenir ce point de vue : une production est toujours en soi vraie (traduit ou exprimé adéquatement : authentique = ici émanant d’un être réel en représentation originale ou d’originalité = proche de cet être), le faux étant simplement un décalage ou déphasage par rapport à l’être réel (ou véritable = celui du su et connu – c’est-à-dire que cet être accessible dans son sens profond [de soi]) ou pourrait-on trouver que le faux est une prétention (peut-être une proposition fallacieuse) d’être réel (véritable). Et comme production de l’être, le faux est authentique (sur ce point il est difficile de se tromper ou d’être trompé.e, il y a là d’une certaine façon une fidélité à soi – si on ose ce rapprochement).
La vérité n’existe pas (que l’on aille au-delà des montagnes ou pas, dans les voyages ou pas – bref dans les expériences et expérimentations du divers), la vérité comme qualité de ce qui est vrai (= connaissance conforme à ce qui est réel, à une réalité de l’être) n’existe pas en soi, cette vérité-là dit (en vérité) : compréhension + adéquation (renvoyant au.x sens, signification.s, aux complexités de l’être authentique avec ses logiques et rationalités multiples et ses mythes imagin-aires et récits imagi-natifs et ses origin-aires et tous les etc. inclusivement propres, aux reconnaissances d’une construction partagée ou en partage, etc.)
Aller au-delà des montagnes, voyager est une invitation à sortir de sa boîte (de départ) pour aller en découv’être de réalité(s) diverse(s) (re-joindre ces autres boîtes) et par cette découvr’être en avoir connaissance (bien plus que savoir), construire une conformité (ou identifier une conformité déjà construite) toujours dans un double processus de différenciation et de rapprochement, et c’est seulement au bout de ce cheminement que l’on attribue (non-permanemment) une valeur qualitative qu’est le vrai.
Tout être est factuel, la question n’est ainsi pas celle de la factualité du moment où on dit être, mais elle est dans la compréhension et l’adéquation, dans le décalage (ou le déphasage) par rapport à ce qu’être authentique (= compris et adéquat), dans ce dont on parle réellement.
Il se soucie (dès le départ) du compréhensible et de l’adéquation. Ce questionnement se concentre sur l’observation (voir, écouter, porter attention, identifier des éléments, etc.) et l’analyse (donner du sens, faire signification, aux éléments observés, etc.) Et ce questionnement accepte, inclut, accueille (favorablement) l’erreur comme une réalité de la faillibilité (de l’esprit humain, et pas que l’esprit). Un tel questionnement est aussi extensif que cyclique (voire ouroboros-ement circulaire).


Une restauration […] découle d’une double intention (que je formule avec des mots qui dans mon esprit répondent de ma compréhension) : re-découvr’être et re-authenticitéiation.
De cette double intention (re-découvrêtre et re-authenticitéiation), la restauration de la matière (endommagée, altérée par des abus ou par toute autre action qui porte atteinte à son authenticité) consiste à pratiquer un rapprochement avec l’originel (selon des techniques adéquates qui peuvent être contemporaines, anciennes, ou leur combinaison). La matière originelle (originelle = qui est relative à sa création / originale = qui ne ressemble à rien d’antérieur c’est-à-dire renvoie à de l’inédit et du différent / originaire = qui provient d’un lieu [de départ]) étant dans son authenticité fragilisée (= détériorée), la restauration se veut donc non pas un rétablissement de la force (puissance) de la matière originelle (ou encore moins celui de la force / puissance originelle de la matière originelle) mais de sa réalité (avant la détérioration, la fragilisation, l’endommagement, la dégradation, etc.) telle que l’on en a l’idée (c’est-à-dire celle de sa création).
On restaure une idée-conception de quelque être authentique, et lorsqu’ici on parle d’authenticité on inclut une intégrité originelle (ayant elle plusieurs dimensions : esthétique, historique, sociale, politique, narrative, contextuelle, situationnelle, symbolique, etc.), une préservation (pour l’à-venir – ainsi conservation en tant que maintien relativement dans le même état ou de façon intacte ou un état équivalent – se comprend par protéger [= faire en sorte que l’être dans son intégrité ne soit exposé à une atteinte abusive ou ne soit exposé à quelque action / acte susceptible de sa désintégration] et non immobiliser / figer) = une sauvegarde, un sens originel (dont on a connaissance) qui exprime une proposition originale d’être.
Restaurer : rétablir une idée de l’être authentique (et tenter de s’assurer de sa sauvegarde comme existence – héritage, histoire, mémoire, etc.)
Restaurer : rétablir une capacité d’être (pouvoir) au monde, ramener à la vie (ou ré-introduire dans la vie). Restaurer : prendre soin de ce que subsiste de quelque être authentique (c’est-à-dire d’une idée-conception que l’on en a).
Maintenant, la double question demeure : peut-on et / ou doit-on tout restaurer ? La véritable question (selon moi) est : est-il juste de restaurer le sujet (ou l’objet) dont il est question ? Elle sous-entend : de quoi parle-t-on d’abord (ou déjà), pour-quoi (se pose-t-on cette question), qu’est-ce que l’on souhaite prendre soin. À partir de là, la discussion-conversation est ouverte
Il n’y a ainsi pas une fausse ou vraie restauration, il y a une restauration adéquate (par rapport à cette idée-représentation de l’état originel) ou conforme (à une idée-représentation de l’état originel). Le cas contraire, on pourrait en dire qu’elle est inadéquate = une non-restauration dans les faits, et également dans les faits = une création ou construction de quelque être ou chose autre.
En tout sens, en partant d’une acceptable et sans doute commune compréhension de restauration (= réparation de quelque être endommagé / réparer = remettre en bon état, atténuer les conséquences négatives de quelque action sur un être, porter un soin à quelque être abîmé, remettre en état de fonctionnement / synonymes reconnus : arranger, bricoler, rafraichir, revigorer, etc.), il est difficile (mais pas impossible) de qualifier une matière restaurée de fausse (c’est la même matière), il est également difficile de prétendre lui rendre son authenticité originelle (rationnellement elle n’existe plus) mais d’avoir comme volonté de la ré-authenticitéiser (= la rapprocher au plus près de l’authenticité originelle selon l’idée que l’on a d’elle).
Dans la restauration (ou la réparation de l’être), les notions de vrai ou faux sont (selon mon entendement assez primaire ou proche d’un organisme unicellulaire) hors-sujet / hors-objet (en revanche me semble-t-il les notions d’adéquation, d’équivalence, de conformité répondent à l’objectif de ré-authenticitéisation). Et de telles notions d’adéquation, d’équivalence, de conformité que porte la restauration–réparation de l’être mettent sur les chemins de la re-découv’être du sujet ou de l’objet en termes d’histoire(s), de singularité, de situation(s) et de contexte(s), de signification(s), de vision(s), etc.

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Un(e) leader devrait, pour et dans la réalisation de l’être-Communauté, comprendre qu’il est question de « not building a product but building a better (present and future) ». En ce sens, simplement, faire montre (en reprenant ici – c’est-à-dire en m’inspirant – le didier mazier) de : design thinking (cet autre moyen de générer ou de laisser venir des idées). Ou en le formulant précisément en une langue-pensée com–préhensible : une réflexion [relativement] en dehors des structures–modes [rigidement] linéaires. Une réflexion sur les questions (en termes appropriés) posées (ou qui se posent, que l’on se pose) et les réponses appropriées adéquates (c’est-à-dire durables) à y apporter, une réflexion qui intègre nécessairement une manière (conception + visualisation = en réalité indissociables = en pratique formant une unité) d’approcher les questions et les idées-réponses en les formulant-représentant intelligiblement (= pouvant être saisi par l’être-sensitif = l’esprit, les sens, etc.) et compréhensiblement (= pouvant être interprété en s’appuyant sur l’intelligence multiple et autres supports). En se l’appropriant de la sorte (en tant réflexion menée) : désigner (une question, une solution, toujours située[s] dans un narratif) = élémentairement visualiser dans le processus de penser (un ou le réel), c’est une rencontre des cerveaux (sud-ouest et nord-est), c’est conception, c’est communication. Concrètement (ici) : observer, analyser, modeler, soutenir.
Précisément : observer = en partant (librement) de l’illustre : si la réalité ou les réalités sont une planète (avec son monde ou ses mondes), « L’observateur est dans la lune » (« Comment ça se passe, comment ça se pense. » – ce à quoi il serait possible d’ajouter : pour-quoi ça se passe et pour-quoi ça se pense voire pour-quoi ce « comment ça se passe » et pour-quoi ce « comment ça se pense ») – c’est-à-dire un regard qui [lie ou] lit de près-de proche (à juste distance) la planète. Traduit autrement : un regard qui écoute les mots, les mots-maux, les mots du et des soi, les mots de l’inanimé, bref – tous les mots sous toutes leurs formes ou tous les caractères et signes du langage de l’être-d’être [dans les différentes temporalités d’exister], les mots de l’espace de vitalité ainsi que les maux de l’espace mortifère ou de mortification de l’être-d’être dans les lieux propre et commun. Observer, prendre la lune comme se rendre à juste distance (de la planète) : lire (c’est-à-dire écouter) la planète (son monde, ses mondes) – de la roche à l’humain (matériel mental spirituel) en passant par la ruelle (ou la rue) voir[e] le (juste) ciel (= ici poser le regard l’écoute sur les [ré]présentations [quasi naturelles ou allant de soi] de l’être). Un regard (en réalité – tel que signification ici – une écoute) lunatic–us pour une vue adéquate (appropriée) de la planète. (sur le) Du moment présent (se souvenant de l’été, définissant ou en influence [= effet d’ensemble] de celui d’à-venir).
Je ne lis pas : j’écoute les mots, (quelque fois) je chante (et danse) avec.

Observer = verbe inclusif ou d’inclusion, de constatation d’existence-présence, de proximité et de distanciation (de juste distance), d’investissement du soi (en qualité de spectateur.e) pour [le] soi (avant [même le] tout). Observer ou le verbe exprimant (manifestant) la rencontre (réunion) et l’accord de trois verbes (relativement) distincts : écouter, port.er (attention), per.ce-voir. Observer ou le verbe [de visibilisation] qui en dit d’Autre(s).
Analyser = verbe inclusif ou d’inclusion, d’attribution de signification(s) ou du faire œuvre de sens (à partir notamment de l’écoute-regard ou de la vue adéquate-appropriée), du passage de la situation de spectacteur.e à celle d’acteur.e (ou du passage de la position de constateur.e [d’existence-présence] à celle de co-créateur.e de.s réalité.s), de mise de liaison d’en-relation(s) [c’est-à-dire d’identification de lien.s et des relations qui suivant une certaine logique d’être en sont des résultats-productions = le lien incarné, tangiblement perceptible – si l’on ose le saisir de la sorte]. Analyser, il est question moins d’organiser que d’identifier (la disposition) des éléments (leur.s sens d’être-de l’être – disposés dans un espace [situationnel contextuel etc. – particulier ou général ou les deux simultanément]

Modeler = verbe inclusif ou d’inclusion, de mise en relation(s) et d’inscription dans un espace de l’être, de schématisation systématisation structuration (que dit l’élaboration [organisationnelle] visuelle-graphique ou toute autre forme de [ré]présentation) du sens et de la signification (ainsi ici vu[e]-proposé modeler se nuance d’analyser par une complémentarité [séquentielle] du faire œuvre de sens par via une élaboration-[ré]présentation mentale visuelle ou imagée ou évocatrice d’une logique [ou des logiques] d’ensemble[.s] – on pourrait dire une carte [d’orientation] mentale [souvent heuristique], mais il s’agit [plus] substantiellement d’une [ré]présentation accessible [tangible, compréhensive compréhensible] d’une logique d’ensemble et d’un espace d’être). Modeler nuancé (ici) de systématiser.
La séquence analytique systématise (mécaniquement pourrait-on dire, la question n’est ainsi pas celle–ci [réellement –gît]) – elle inscrit ou rapproche du su (en comprenant que rapprocher du su [théorique] ou du connu [experimentationnel expérientiel] n’est pas [toujours] une mise en relation [c’est-à-dire moins une affectation – ici du relationnel en sens ou la signification que l’on pourrait éventuellement établir entre deux êtres au moins] qu’elle est [essentiellement] un sens et une signification de la relation [à la logique spécifique ou aux logiques diverses] – sur à partir du su [ou une certaine foi émanant du su [savoir antérieur] – en bouclant la boucle compréhensive pourrait–on penser]).
La séquence analytique systématise […] – elle inscrit ou rapproche du su (en comprenant que rapprocher du su [théorique] ou du connu n’est pas [toujours] une mise en relation [c’est-à-dire moins une affectation – ici du relationnel en sens ou la signification que l’on pourrait éventuellement établir entre deux êtres au moins] qu’elle est [essentiellement] un sens et une signification de la relation [à la logique spécifique ou aux logiques diverses] – […] à partir du su […]
Mettre en relation peut signifier mettre en rapport avec (= ici rapprocher les dispositions de l’être et d’être – dans de[s] lieux propre et commun qui existent que soit dans un espace de vitalité ou soit mortifère) en y inscrivant du sens et de la signification. La mise en relation serait de la sorte le fait moins de rapprocher que fondamentalement d’évaluation (= sens et signification) du rapport direct avec (toujours autre – indifféremment de ce que l’on puisse en exprimer ou en saisir en terme[s] de présence-existence). Mettre en relation est dès lors moins que (re)connexion que de faire œuvre de sens et de signification de la connexion (pour dire doublement qu’est-ce que et quelle [est la] connexion ?) Dans cette suite, la (re)connexion étant faire (re)joindre (= [faire] rapprocher, permettre une proximité, d’avec [toujours] Autre), la mise en relation s’en distinguerait par une attribution de sens et signification (nécessairement partagée si elle s’inscrit dans une situation ou un contexte d’être-avec) : (une fois de plus) la mise en relation c’est évaluer (la qualité du) rapport direct avec, c’est (précisément dans modeler) questionner et clarifier la double question qu’est-ce que et quelle [est la] connexion (oui questionner la [double] question comme objet de connaissance, oui questionner la [double] question elle-même, oui questionner [doublement] le sujet comme source de connaissance).
Et, en réalité, se veut d’abord une banalisation ou normalisation de l’être (comme précédemment approché) c’est : proposer une structuration (= un tout [de cohérence d’inclusion et de cohésion inclusive]).
Modeler, c’est (se) donner ou (et) offrir une structuration, un visuel de logique(s), approfondir la systématisation ou la schématisation (et certaines fois la les dépasser). Modeler, c’est façonner (ici presque comme faire de la sculpture [ou tout ce qui puisse s’y rapporter au propre comme au figuré], proposer un objet à partir de la matière [= une certaine tangibilité de l’être, donner forme saisissable à toute chose relativement abstraite, etc.], proposer un objet de connaissance (émanant d’un sujet de savoir). Modeler, c’est aller au–delà de la [ré]présentation (qu’est modéliser) ou de formaliser : faire œuvre de structure (architecturer si l’on ose le formuler ainsi). Modeler, c’est voir la complexité (d’être et de l’être) – et toute complexité repose sur une structuration (de sens et de signification) qui en fait (d’une certaine façon) une prévisibilité – prédictivité (voire prédicabilité).
La simplicité : c’est rendre clair la complexité et ses complications. C’est clair et c’est loin d’être simple.

Et des murs tellement ouverts qu’on entend
Voit
Attend
tout de l’existence
Avec pour seul vis-à-vis des silhouettes sur scène
Où déambule la mise et se traînent des récits
Le jour, prendre des labyrinthes
La nuit, p-rendre des étreintes
Aller écouter voir où cela vit de l’Autre, côté ligne diversité
Des nords aux est
Des suds aux ou est
De la main au rire, s’engouffrer dans le train-train
Plus qu’un couloir qu’on suit
Aller écouter voir où vit l’Autre, côté ligne divers–Cité

La clarté des mots, du verbe, du souffle, de la respiration. Sa simplicité, sa complexité, ses complications.
Une idée de la destination : le Beau, la Liber-T, l’écoute de Soi. En laissant tout (l’un & l’Autre) ouvert
L’exploration de l’univers, de la Liber-T, en écoute de Soi

Soutenir = ici implanter progressivité. Il est question de la durabilité de la solution ou des solutions découlant de la triple séquence OAM (observer, analyser, modeler). Et lorsque l’on comprend dans ce propos « durabilité » (au-delà de la pérennisation que signifie une inscription [relativement parlant pensant] dans le long terme, dans une certaine permanence d’un état [conçu] d’être [et de l’être]), on saisit que l’attention se porte sur la satisfaction pluri-multi-dimensionnelle du projet d’être (et de l’être). La « durabilité » est une vision dans un temps long (une inclusion des différentes temporalités), elle est synonyme de l’effet d’ensemble. La « durabilité » entendue ou vue ici dans ce verbe d’action-vision qu’est soutenir : c’est où (se) tenir le commun (et la singularité dans ses diversités, ses lieux propres, ses espaces et temps, ses narrativités, ses conceptions d’être et de l’être, ses dimensions-dits.mentions, ses masques et visages, ses je(u).x de mise en scène [en cène, en sain.e], etc.) dans une harmonie sans laquelle il n’y a pas d’effet d’ensemble.
Pour un(e) leader, la « durabilité » en tant qu’effet d’ensemble (dans les [justes] lieux communs [de l’espace de vitalité], à travers la saine qualité de la [mise en] relation, la saine qualité du rapport direct [de l’être-avec], etc.) devrait être la destination (ou l’horizon) autant que boussole d’orientation des actions (réflexions, conversations, décisions, etc.). En ce sens, faire œuvre de « durabilité » = faire œuvre de mieux-être (= tenir la promesse fondamentale de l’être-Communauté [pour chaque partie prenante de l’être-Communauté tenir la promesse d’un cheminement [subjectif et commun] vers le bonheur = bien-mieux-être], respecter la clause fondamentale du contrat moral et socio-politique qu’est l’être-Communauté, etc.)
Et faire œuvre de « durabilité » (= faire œuvre de mieux-être), pour un(e) leader, c’est avant même la question d’habileté (= habile à faire ou une singularité créative du faire, un savoir-faire d’un apport positif) qu’il est une question d’habilité (= ici aptitude à faire quelque chose, capacité à faire [nuancé du savoir faire], une disposition innée quasi naturelle ou et acquise développée enrichie). Primordialement (faire œuvre de mieux-être donc de durabilité) : une question d’habilité de médecin-guérisseur (conjointe de celle d’habileté – d’autant plus qu’il est difficile – mais pas impossible – de parler de médecin-guérisseur sans laisser entendre une certaine maîtrise du savoir d’apport positif sur l’être). En complémentarité ou indissociablement, un(e) leader en termes de personnalité devrait présenter dans sa réalité (ses réalités) de soi (ou son authentique – profond soi [deep profound Self] – qui réellement ne saurait être que vulnérable ou vulnérabilité : connaissance de ses faillibilités ou ses failles ou ses faillites ou de son clair-obscur ou de sa fragilité = comme source d’apprentissage [a.mélioratif] d’être-de l’être) des traits de caractère d’architecte et d’ingénieur(e). En suivant cette conception-conceptualisation de vulnérabilité, un(e) leader devrait comprendre que la (toute-)puissance (de soi) est une affirmation-manifestation d’être et de l’être restreinte à l’espace mortifère (elle est contre-nature, d’une certaine perspective [dénuée de tout jugement de valeur et partant d’une observation-analyse d’être] une maladie de l’esprit [elle se ren-ferme dans une dynamique du pouvoir jamais maîtrisée et un besoin-désir jamais satisfait assagi, etc.], elle n’est pas ou est difficilement une source d’apprenti.s.sage a.mélioratif d’être-d’être. Un(e) leader devrait y voir une réalité presque intemporelle (ou éternelle, universelle) : le pire ennemi problème de la (toute-)puissance (de soi) c’est la (toute-)puissance (de soi). Elle n’est pas médecin-guérisseur(e), architecte-ingénieur(e) : elle est toxique, malsaine, faisant œuvre travaillant sur l’éphémérité (et produisant l’éphémère – ce gain du court-moyen terme) aux impacts en soi et autour de soi (d’être-avec, l’Autre) terribles et à l’effet d’ensemble (avec soi et l’Autre) inexistant (en observant-analysant dans un temps long). Un(e) leader ne devrait pas courir après la (toute-)puissance, mais marcher vers ce profound self (vulnérable, fragile, trouvé dans sa complexité et ses complications mais clairement), en prendre soin [= source d’apprentissage a.mélioratif d’être-de l’être] (et ainsi être apte, habile, à prendre soin de l’Autre, d’être-Communauté).
Habilité (inclusivement habileté), traits de caractère, vulnérable (ainsi vue la vulnérabilité est une lucidité de soi, et cette lucidité est – [critique] sans jamais tombée dans la mortification de l’être [la toxicité ou le malsain] la – là force = l’expression-manifestation [dans un lieu propre de saine relation ou de sain rapport avec soi] d’une énergie de progressivité [= énergie positive – on parlerait ici ainsi moins de force puissance que d’énergie positive]), authentique (= ici émanant d’un être réel en représentation originale ou d’originalité = proche de cet être [en faisant le rapprochement avec l’imperfectibilité humaine certains regards pourraient se demander : y a-t-il de plus authentique que la vulnérabilité ?]). Penser la « durabilité » (à partir de la figure qu’est cet humain de leader) c’est de la sorte penser l’habilité (donc l’habileté), les traits de caractère (de la personnalité), la vulnérabilité, et l’authenticité. C’est penser à partir du visage du leader une humaineté profondément ancrée (de l’être et dans l’être) et (au-delà de cet ancrage) penser l’humaineté en mieux-être : dans la « durabilité ».
La « durabilité » (au-delà de l’adéquation et du compréhensible se situant dans la triple séquence OAM) c’est le souci de l’essentiel, du fondamental, de l’effet d’ensemble.
Ainsi, la « durabilité » = (de façon pléonastique sans doute) la résolution (durable) de(s) problème (faisant de l’utilité une préoccupation secondaire ou dérisoire [c’est-à-dire : passablement insignifiante – surtout si elle [s’] éloigne de l’essentiel, du fondamental, de l’effet d’ensemble]).
Un(e) leader devrait faire sienne la subtile différence entre être utile [l’utilité] (dans son sens de fonctionnalité et de satisfaction des attentes – incompréhensible sans une part d’agréabilité [c’est-à-dire ici de fluidité qui répond pour soi à une attente de non–complication outre–mesure] et d’accessibilité [dont le sens logico-rationnel pour soi soit saisi et susceptible d’appropriation] – d’un point de vue expérientiel) et la résolution (viable durable) de(s) problèmes.
Un(e) leader devrait faire sienne la subtile différence entre être utile et la résolution (viable durable) de(s) problèmes.
La subtile différence, me semble-t-il, étant : l’utilité envisage des résultats finaux [souhaités-désirables] (et répond d’un intérêt bénéfique pour soi [personnel, groupal, etc.] – d’intérêt allant du particulier au général, elle s’inscrit dans la valeur de l’objet ou de la chose [elle construit une valeur de l’objet ou de la chose], elle affecte à un usage ou une utilisation [selon les besoins identifiés ou identifiables ou les besoins-désirs en attente de satisfaction – les enjeux de l’expérientiel], elle se présente de façon cyclique temporelle situationnelle-contextuelle et manifeste d’une efficacité [minimale ou maximale] – en ce sens, on comprend que l’utilité est relative aux conditions présentes (extensivement, toujours en ce sens, l’utilité est réaliste réalisme).
La résolution (durable) de(s) problèmes, ici, quant à elle, conçoit l’utilité (telle que proposée) comme secondaire, parce qu’elle ne fait pas qu’envisager les résultats finaux (qu’elle comprend) elle les voit dans la réalité de leurs effets (sur l’être-holistique, l’être-pluri-multi-dimensionnel ou l’être-fait-divers, le commun, etc.) Il s’agit ainsi moins de construire une valeur de l’action (de l’objet ou de la chose), une affectation d’usage ou d’utilisation, que de focuser (= porter son attention) sur les problèmes (problème = difficulté complexe, complexe = domaines-aspects-dimensions en relation avec la difficulté, reliés à en un tout cohérent). Autrement formulé, dans la résolution de(s) problèmes, être utile ou l’utilité n’est pas première ni primaire, c’est le problème (entendu comme difficulté complexe) qui est primordialement essentiel, sa résolution est une inscription dans la durabilité (qui exige une action de maintenance, rénovation-réparation, entre autres) et le respect de ses principes. Un(e) leader devrait dès lors prendre conscience que le véritable besoin-désir (au-delà de ceux particuliers et généraux) exprimé (manifesté) dans l’être-Communauté est celui de la durabilité de la solution (ou des solutions), celle(s) d’intérêt commun (si l’on puisse oser la formulation). Et que cette durabilité (avec ses principes) offre une orientation dans l’identification (ou le choix) des moyens adéquats, elle contient une part d’agréabilité et d’accessibilité (d’un point de vue expérientiel), mais surtout que cette durabilité (puisqu’inscrite dans l’être-Communauté) est imprégnée d’éthique, de morale (etc.)

En comprenant ainsi la subtile différence entre être utile ou l’utilité et la résolution de(s) problèmes, un(e) leader (en revenant au design thinking – son volet « empathize » notamment – qui est bien plus qu’un « skill » de compassion d’empathie et qu’un trait d’intelligence émotionnelle) devrait retenir cette réalité (sociale et politique ou socio–politique) qu’est le fait que « comprendre les autres, c’est très bien, leur montrer activement que l’on les comprend, c’est beaucoup mieux » (en m’inspirant du didier mazier). Interpréter concrètement simplement ici : retenir leur point de vue (= leurs rationalités–émotionalités, leurs perspectives-expérientels, leurs sentiments–motivations, leurs traductions-propositions d’être, leurs finalités–projections d’être, leurs communications-langages-langues, etc.) = leur sensitivité. Retenir leur sensitivité (= avoir montré que l’on est soucieux de les comprendre, avoir montré que l’on les a effectivement précisément clairement proprement compris – sur fond de « what + why », c’est-à-dire « pour-quoi ») = en réalité co-créer (= co-opérer) un environnement (intersubjectif) inclusif propice à des relations reposant sur l’ouverture (premier pas dans la [longue] marche vers l’instauration de la confiance ou sa maintenance).
Co-opérer (ici) = agir ou procéder d’une manière d’intérêt commun, c’est-à-dire poser des actions de convergence dans la réalisation (ou la préservation) d’une vision (non-privative ou exclusive ou d’exclusion) acceptée-reconnue de l’être-Communauté (= une vision commune). Dans cette suite, un(e) leader devrait voir dans le design thinking : une co-opération.
Un(e) prostitué(e) ne se chosifie de la sorte pas, et le « tu ne feras point commerce de toi » (à l’instar du « tu ne tueras point ») est une juste morale (un juste bien) qui en outre (comme norme morale) inclut harmonieusement (ou intègre) le « tu es.. libre / liberté » – autrement dit, cette dernière norme morale en est une composante élémentaire (c’est parce que tu es libre / liberté que tu ne feras point commerce de toi – cette condition [= ici situation dans laquelle se trouve une personne] élémentaire de ton existence en tant que sujet; d’autre part, c’est parce que cette condition élémentaire (on dira peut-être première, essentielle) est préservée qu’un(e) prostitué(e) peut en tant que sujet faire commerce des plaisirs du sexe.
Également, c’est grâce à cette condition élémentaire que tout sujet peut faire le choix de son aliénation (donc au renoncement de soi pour la chose), dans un tel cas cela (dans / pour la société) n’est bien(-être), jugé mauvais, sans que le lien ne cesse d’exister (le respect de la dignité humaine) ou que le sujet se renonçant pour la chose / l’objet ne cesse d’être (re)connu comme situé / évoluant dans le lieu commun qu’est la dignité humaine – cette re-connaissance permet de la sorte de sauvegarder le sujet même s’il (s’)est aliéné ou (s’)est fait objet (d’aliénation).
Avec un regard autre, voir la co-opération comme une mise en musique des souffles-respirations (aria) particuliers, une mise en musique et des souffles-respirations nécessairement harmonieux pour faire œuvre commune, inscrit(e)s dans un ensemble en dépit des solos, se jouant souvent dans un théâtre (ou sur une scène) avec ses je[ux] de rôle (et autres), avec son intensité dramatique (= certes relative au théâtre mais ici relative au drame = d’inévitables péripéties et de situations graves [même quand elles peuvent paraître comiques] si quelques fois à fendre l’âme ou à ébranler l’esprit [et bien naturellement en ne laissant jamais vraiment les corps à froid]).
La co-opération : une orchestration et une responsabilisation, entre autonomie et solidarité, respect des singularités et comm-union des talents, apports modestes (ou humbles) quasiment anonymes et quasi antonymes (sans nécessairement être en conflit ou conflictuels, pouvant – dans une relation de complémentarité – ouvrir, faire [ad]venir, soutenir, rendre visible l’imperceptible, et enrichir un sens autre de compréhension d’être-de l’être). La co-opération : une (mise en) relation et une harmonisation (= une saine pacification des sens-perceptions-conceptions-expériences-sensitivités en apparence contradictoires et leur réunion-oxymore – c’est-à-dire en relation de re-conciliation – offrant une certaine idée d’être-de l’être), entre particularité et universalité = jonction dans les lieux communs. La co-opération : un agir d’intelligence(s) multiple(s), sain, d’éthique (partagée) d’être et de l’être, de morale (partagée) d’être et de l’être, d’intérêt commun (dans des structures-structura[c]tions ouvertes et flexibles plus respectueuses des valeurs et principes de dignité humaine, de co-création (de co-créativité), de comm-union (com-m-union), de symétrie des consciences, de saine proximité, etc.) La co-opération : une idée de convergence (en dehors ou non de structures-structura[c]tions ouvertes et flexibles) des êtres-particules situés dans un tout (qu’est l’espace de vitalité) avec ses (lieux aux) dynamiques (propres et générales), convergence (au-delà de converger : tendre positivement vers la réalisation d’une vision commune, identification des ressemblances malgré les distances [de toutes sortes] entre les êtres, etc.) = une vue d’ensemble.
En adoptant ce regard de co-opération, le design thinking comme méthode de générer des idées ou de laisser venir des idées dans la résolution durable de(s) problèmes c’est (toujours en reprenant librement le didier mazier) : « des sessions d’idéation durant lesquelles on va placer les participants dans des conditions propices à l’éclosion des idées » (identification du problème), « debriefing de la masse d’idées créatives » [« consigner et représenter les idées » « représentation synthétique des idées émises » concrétiser les idées en les représentant – méthode du « brainwriting » + du « mind mapping » + « storyboard » ou tableau des récits et en préserver des traces] – « discussions plus approfondies » [d’une certaine façon = en apprendre davantage, enrichir, aller plus loin], « Nous différons donc le jugement, nous ne critiquerons pas les idées et nous ne laisserons pas l’auto-persuasion négative réduire la capacité à émettre des idées ». Pour le résumer de façon séquentielle (non-rigide) : génération d’idées(-visions), compréhension des idées(-visions) et de leurs interactions et des interactions des sujets qui les émettent (ou les reçoivent), conception (d’un tout cohérent), analyse des idées et des interactions(-ré.actions), modélisation (intégrative-inclusive), soutenir (= ici la réalisation [effective] de la solution durable qui pourrait demander un retour circulairement sain à la génération d’idées, la compréhension, la conception, l’analyse, la modélisation, avec à chaque séquence une certaine évaluation-critique).
Un(e) leader devrait faire montre d’intelligence sociale (ce tout englobant les intelligences politique, émotionnelle, etc., ou pourrait-on trouver que l’intelligence politique – généralement réputée comme rationnelle ou du gain, analytique ou du calcul, pour dire froide [l’on sait en réalité qu’il n’en est rien] – n’a aucun sens sans intelligence émotionnelle et ainsi réputée présente un risque de toxicité [pérenne] dans les rapports du pouvoir – en référence aux expériences historiques, mémorielles, voire de la quotidienneté), et comprendre que sans intelligence sociale l’intelligence politique est (durablement) vaine. L’intelligence sociale (intégrant toutes les formes d’intelligence), étant en réalité celle d’être humain et de l’être humain sociable ou fondamentalement (depuis des temps immémoriaux et dans toutes les aires culturelles civilisationnelles sociétales) l’intelligence d’Humanité (= de dignité humaine), est la base (le cœur [« core »]) d’être-Communauté; pour un(e) leader, c’est elle qui plonge (ou ancre) dans la complexité des réalités (pluri-multi-dimensionnelles) d’être et de l’être en même temps qu’elle fait prendre conscience de la nécessité de développer des aptitudes et des habiletés particulières (inhérentes à la gestion du lien, la relation-building, etc.), sans parler du fait qu’elle permet l’identification des moments opportuns (à l’instar de ceux qui seraient respectueux de l’être) pour l’agir autant que l’anticipation de l’agir. Être intelligemment politique : c’est être intelligemment émotionnel. Être politiquement (politique = pratique du pouvoir) intelligent(e) : c’est être émotionnellement intelligent(e). En matière de design thinking, l’intelligence émotionnelle (c’est-à-dire une prise de conscience, une compréhension adéquate des sensitivités de l’Autre facilitatrice [notamment] de l’ouverture de soi vers autre que soi) étant sociale, il est avant tout question (au-delà de la relation d’osmose qui est primaire = sa saine qualité) de : tolérance, bienveillance, de faire œuvre débarrassée d’arrière-pensées (par exemples : celles d’instrumentalisation, de manipulation abusive, de chosification, etc.) ou de sentiments dits négatifs (précisément la négativité relationnelle et environne-mentale), connaissance (savoir en pratique) des attentes et des sentiments (pour le choix approprié d’actions positives – aux fins du bien-mieux-être), etc.
Cette intelligence en pratique, relativement « en sortant de la pensée linéaire », est celle de l’effet (tandis que l’intelligence politique peut être saisie comme celle de l’impact).
[…] et lorsque l’on parle de conséquence ou de répercussion d’un instant-événementiel (l’action y étant – naturellement- inscrite) on exprime en réalité (dans un sens extensif et incarné) un effet (= un fait transformateur ou une cause transformationnelle, fait modifiant substantiellement la normalité-banalité ou une situation d’être-de l’être) de présence (retenue = d’inscription durable mémorielle), et comprendre cette réalité implique prendre conscience que l’effet provient moins du choc (ou de l’être-événementiel dans son éphémérité voire son évanescence, de l’expérience violente d’un instant-événementiel [éphémère] ou de l’expérience d’une présence violente dans un instant [évanescent] particulier, etc.) que d’une expérience active (de soi).
L’impact ne dit peu de chose que le choc (l’être-événementiel, l’instant-événementiel, la présence d’être-de l’être), l’effet dit une rétention [qui dans une approche organique-psychique de l’être peut être vue telle une absorption] (du choc : de l’être-événementiel, de l’instant-événementiel, la présence d’être-de l’être) qui lui pousse (ou invite) à l’interrogation et à la compréhension (non seulement du monde immédiat mais surtout) de soi. Ou se pose déjà en soi en tant qu’interrogation et compréhension de l’être et d’être. L’effet transforme ainsi l’(éphémérité-évanescence) instant-événementiel en un instant-d’éternité. L’effet ébranle, étonne, émerveille, il n’éblouit pas.
De la sorte, woOw = (un effet d’) étonnement [+ émerveillement].
L’effet d’ensemble (et il serait possible de voir que l’impact d’ensemble exprime une problématique de violence [précisément : celle du choc] et [de risque] de désintégration – [sans doute à résoudre] – du commun). Un(e) leader devrait ainsi faire preuve montre d’intelligence sociale (comprise dans ses aspects-dimensions en osmose en tant que celle d’intelligence[s] d’être-Communauté) qui se laisse entendre comme celle de l’effet d’ensemble. Et avec les parties composantes de l’être-Communauté, en ayant à l’esprit les apports de la relation de co-opération (instauration et renforcement) ou celle de complémentarité (la co-opération renvoyant à la complémentarité), établir des inter-actions de partenariat.
L’intelligence sociale (intégrant toutes les formes d’intelligence), étant en réalité celle d’être humain et de l’être humain sociable ou fondamentalement (depuis des temps immémoriaux et dans toutes les aires culturelles civilisationnelles sociétales) l’intelligence d’Humanité (= de dignité humaine), est la base (le cœur [« core »]) d’être-Communauté ; pour un(e) leader, c’est elle qui plonge (ou ancre) dans la complexité des réalités (pluri-multi-dimensionnelle) d’être et de l’être en même temps qu’elle fait prendre conscience de la nécessité de développer des aptitudes et des habiletés particulières (inhérentes à la gestion du lien, la relation-building, etc.), sans parler du fait qu’elle permet l’identification des moments opportuns (à l’instar de ceux qui seraient respectueux de l’être) pour l’agir autant que l’anticipation de l’agir.
Cette intelligence en pratique, relativement « en sortant de la pensée linéaire », est celle de l’effet (tandis que l’intelligence politique peut être saisie comme celle de l’impact).

L’effet d’ensemble donc. Un(e) leader devrait au-delà du design thinking comme méthode (de générer des idées ou de laisser venir des idées dans la résolution durable de[s] problèmes, possédant une certaine éthique du faire [do-in]) y voir une réalisation d’effet d’ensemble. En s’appuyant (moins sur les catégories que) sur les phases du design thinking (c’est-à-dire : la génération [ou la formation] d’idées, la compréhension des interactions, la conception [notamment : « mind mapping » + « storyboard » ou ici topographier cartographier cognitivement les lieux propre et commun voire les réalités + les narrativités – de soi], l’analyse des [ré]actions) : explorer (naviguer, s’aventurer, etc.) et faire sens d’ensemble (en co-création nécessairement : on s’inspire de et on complète toujours l’Autre – comme qui dirait : l’Un n’empêche [jamais] l’Autre, Il le rend possible et complémentaire, Il en prend conscience et connaissance – s’en étonne, le visibilise [presque comme une reconnaissance, voire comme une justice – faite à soi] et apporte sa contribution à l’effet d’ensemble).
En poursuivant sur l’effet d’ensemble, un(e) leader devrait être en quête de la juste société (de sa réalisation et / ou de son maintien-entretien), la juste société (plus proche de l’idée d’être-Communauté) étant celle de la société-cercle (compréhensible également en tant que société-spirale) :
La société-cercle est
– non pas celle fermée sur elle-même (structurellement ainsi vue : rigide, exclusive et d’exclusion, de subordination, etc.),
– ni celle qui – comme qui dirait « tourne en rond » (pour dire dont le supposé dynamisme est en réalité un mouvement [que l’on pourrait qualifier – sans abus ou sans outrance – de : stérile] – revient aux mêmes en-jeux socio-politiques et / ou (socio-)politiciens jamais durablement dépassés [pour les différents besoins-désirs qui sont aisément compréhensibles : utilité, instrumentalisation, gain, impact, etc. = dans les lieux politiciens : de politiciennisme ou de politiciennerie]) – en ce sens pas celle d’un éternel re-commencement du déjà-vu (si l’on ose la formulation), […]
– et (dans une perspective-approche spirale du cercle) pas celle d’un point d’origine (la source, son désert ou autre avec ses fluidités, etc.) qui s’impacte en onde(s) de toutes sortes (choc et élargissement des réalités) ou celle d’un point de départ revenant à l’identification d’un centre d’origine (ou des origines) et encore moins des deux à la fois,
– mais celle des interactions (extensivement) holistiques du particulier singulier et de l’universel dans l’espace de vitalité (qui substantiellement met en commun) et qui d’un point de vue ouroboros (= cycle, cyclique) renouvelle en sens et significations les réalités d’être et de l’être : celle non pas de la linéarité mais de (poursuite d’une) ligne directrice (la fondation avec sa vision / horizon-valeurs-principes, etc.) [tout en comprenant que le cercle comme la sphère voire la spirale est fondamentalement une ligne],
– et l’idée de la spirale (intégrée ou constitutive du cercle ainsi présentée) renvoyant avant tout (non pas à un mouvement particulier mais) à une convergence (= action de tendre vers un même) de différents lieux propres partageant un (ou situés dans un) espace de vitalité. Cette idée de convergence laisse voir plusieurs relations entretenues (par exemple : le partenariat, la complémentarité, etc.) par les lieux propres (avec les êtres y évoluant) et le lien qui leur est (ou fait d’eux dans l’espace de vitalité le) commun (= ici précisément la progressivité).
[…]
La société-cercle telle proposée est structurellement celle d’inclusion avec des contours particuliers (moins abruptes par exemple, ces contours se verraient dans une dimension socio-politique d’être-Communauté tel un agir [conciliateur] qui arrondit et adoucit les angles [du désaccord, des différentiations conflictuelles de soi, des antagonismes aux intersections, etc.] notamment dans une situation de quête du consensus [situation inscrite dans un contexte de dissensus civique]) […] Si la société-cercle est celle de la juste société, comme déjà énoncé, c’est celle qui sous plusieurs aspects présentés se rapproche d’une idée saine d’humanité (d’authentique humanité) : précisément, d’une forme (structure, attributs, etc.) conforme au respect de la dignité humaine, d’une forme d’équilibre d’ensemble […]
Inscrit(e) ainsi dans la juste société, un(e) leader verrait non seulement le caractère inadéquat (en référence à la société-cercle) ou contradictoire contraire (en référence : l’idée d’être-Communauté) mais aussi la toxicité qu’est le politiciennisme ou la politiciennerie pour l’effective satisfaction durable des besoins vitaux (matériel, spirituel, mental) – cette satisfaction sans laquelle toute idée de société et / ou de Communauté (etc.) serait vide de sens – en référence au bien-mieux-être [clauses fondationnelles du contrat dit social-moral] – (voire dangereusement fallacieuse, une telle idée [de société, Communauté] ferait une promesse [en réalité, consciemment] irréalisable intenable [ou mensongère illusoire] de poursuite du bonheur à tous les soi parties de l’être-Communauté, créant produisant des attentes particulières-communes trahies ou déçues = une potentielle [profonde] crise de confiance aux impacts [chocs et entrechocs] de toutes sortes).
[…] on se souvient d’un (autre) fondamental (ancien) : la dignité humaine ou pour être plus inclusivement extensif celle de toute personne / de tout sentient / de tout être.
Le lieu commun est (dans l’espace de vitalité) cette portion déterminée qu’est la normalisation / banalisation de la singularité. La normalisation / banalisation de la singularité = rattachement ou rapprochement (via notamment un mécanisme de re-connaissance qu’elle soit subjective, institutionnelle, groupale, communautaire, etc.) au commun (ou on pourrait dire au connu – ce dont on a déjà connaissance – de ressemblance, de partage de ressemblance; ressemblance = similitude entre deux ou plusieurs êtres, caractère de deux ou plusieurs êtres partiellement identiques – qui ont un ou plusieurs éléments / constituants en similarité ou en partage).
Le politiciennisme pourrait se comprendre comme une pratique du pouvoir (= ici la politique) dans un espace (considéré) non pas de vitalité mais mortifère (au lien – en l’occurrence la puissance – et aux relations spécifiques qui en découlent : compétition, domination, etc.), en ce sens c’est une idéologie (qui a ses raisons, rationalités, mythes[-fondateurs], ses structures, ses éthiques et morales, ses expérientiels expérientialités expérimentalisations expérimentations – son historique ou son ancrage historiquement [dé]montré, ses finalités, ses idées d’être et de l’être, etc.) Le politiciennisme se situe dans des lieux communs (ceux des en-jeux politiciens – vus par tout être y évoluant tels des champs [et chants] de bataille [de champs d’asymétrie–dissymétrie], des lieux de guerre ou de conflictualité[s] dite[s] naturelle[s] ou [en fait] naturalisées [naturalisation des concepts-conceptions d’être et d’être pour le formuler autrement], des scènes en performance de puissance ou de [dé]monstration de puissance, collaboratives ou collaboratifs des intérêts particuliers et généraux, des lieux et scènes de survie moins que du vivre, etc.) Ces lieux communs (de cet espace mortifère) banalisent (normalisent) une vision (souvent qualifier de pessimiste ou négative) d’être et de l’être sans invalider (dans l’espace de vitalité) une différente située dans d’autres lieux communs : la dignité humaine (avec ses notions relationnelles et de gouvernance [de l’être et d’être-avec] que sont notamment : la co-opération – d’intérêt commun, le juste équilibre, etc.), la justice, par exemples.
Comprise ici l’équilibre en tant que idée-solution d’anticipation et de résolution (durable) de problème(s) est moins relative à la notion (largement canonique dans les lieux politiciens) qu’est l’équilibre (= stabilité[-solidité-fluidité] des forces ou des puissances ou des agir de [la] puissance en relations de toutes sortes ou de la pondération des vouloir-être de [la] puissance, voire d’une relative symétrie dans les rapports de force qui n’est pas équivalente à celle [située dans la justice] des rapports de pouvoir-être = la capacité d’être = la puissance d’agir impliquant dans les lieux communs [la justice par exemple] une nécessaire réciprocité [reconnaissance] et d’harmonie et de respect [de la dignité humaine], etc.) des interactions (socio-politiques) qu’il s’agit de l’équilibre d’ensemble (= de toutes les dimensions identifiées ou identifiables de l’être, de l’être-avec, de bien-mieux-être – d’une part, de la composition de la diversité des êtres présents dans un espace [ici de vitalité] – d’autre part, et partageant une orientation d’intérêt commun).
Cette idée-solution est aussi vieille que l’Humanité existe : on la retrouve dans toutes les mémoires et dans toutes les tentatives de progrès subtil de l’être ; et les questions de distribution-répartition des responsabilités (que laisse entendre celle dite des forces ou de la puissance = de contrepoids), de pondération-modération (entendue avant tout ou primairement comme do-sage), de proportionnalité, d’accordement-ajustement, de dissuasion (entendu par exemple généralement dans les lieux politiciens comme menace-avertissement-découragement etc., dans les lieux communs à l’instar de justice la dissuasion étant souvent vue comme étrangère au langage de dignité humaine on parle d’exhortation au renoncement-renonciation [c’est-à-dire en toute.s intelligence.s bien comprise.s à quelque chose-objet] – donc une part de soi – pour s’inscrire en s’inspirant de l’autre « dans une humanité plus large » = s’inscrire dans l’intérêt commun), etc., en découlent.
L’équilibre d’ensemble ne saurait en réalité (et réalistiquement vu, compréhensible) être que juste.
En ce sens, la perfection d’ensemble.. c’est le juste équilibre (on pardonnera cette formulation pléonastique et on comprendra l’accent mis sur un essentiel). Le déséquilibre n’étant pas un ennemi à combattre, mais un problème à résoudre (continuellement, durablement, cycliquement, à intervalles réguliers, etc.) – et encore se demander (pour-quoi et en-quoi) le déséquilibre est un problème (et pour-quoi, en-quoi, ce dernier devrait-il trouver nécessairement, impérativement, solution).
Dans une approche juridique, l’abus de pouvoir est une constatation et une affirmation de la limite mais aussi une exhortation à une tempérance dans l’exercice du (de son) pouvoir. Un regard pourrait proposer une complémentaire lecture de l’abus de pouvoir, elle serait en approfondissant cette initiale saisie c’est-à-dire (non pas en creusant mais) en focussant sur la balance qu’est la justice : une constatation du déséquilibre dans les relations / rapports de pouvoir. Ce regard permettrait de voir que l’abus de pouvoir est un déséquilibre (que l’on peut tolérer, justifier, d’ailleurs) qui sans rectification ou quête de rééquilibrage rend (ou fait de) la balance de la justice : une image-symbole (de fonction ornementale).
La balance de la justice n’a de sens que si elle incarne un rééquilibrage des pouvoirs en relation (de toutes sortes), dans cet ordre d’idée on le voit l’affirmation des limites / arrêts de l’exercice des pouvoirs des un.e.s et des autres n’est que l’expression d’un rééqulibrage des pouvoirs. Dans certains cas, il peut s’agir d’égalité (comme un rééquilibrage des positions du pouvoir dominant et dominé – au-delà de les placer sur un même plan horizontal – on pourrait dire : dans une symétrie, il est question de les re.inscrire dans le partage de mêmes valeurs de respect, du soin, de réciprocité, etc.); dans d’autres cas : de semblable-commun, ou de différent-singularité, de semblable-singularité, etc. Fondamentalement : de dignité humaine.
Afin de suivre adéquatement le propos ici développé, il est impératif de comprendre que tout espace dans lequel évolue le soi (qu’importe ou indifféremment de ce qu’il est – subjectivement ou ‘objectivement’ défini) est d’abord celui de vitalité, si il s’il est (sous certains aspects ou certaines dimensions) un espace mortifère c’est parce qu’il y a une disqualification (justifiable et invalide) de l’être et d’être exprimée et manifest[é]e (la vitalité pour soi et le mortifère pour autre que soi – l’Autre). Et cette disqualification, ce lieu de disqualification, cette mortification de l’être (voire cette mortification d’être), cet espace mortifère est un commun banalisant (normalisant) une idée (singulière ou aux justifications particulières ou aux expressions singulières) de l’être et d’être.
Il s’agit dès lors pour un(e) leader d’identifier le juste lieu commun (celui où se voit et se vit l’harmonie – entendu que l’harmonie du fait de sa conception même ne saurait se trouver que dans le[s] juste[s] lieu[x] commun[s]), de s’y inscrire ou / et de s’y ancrer, d’en faire un inclusif d’un regard (optimiste) d’humaineté.
La politique est une pratique du pouvoir qui prend soin du lien pour une saine édification (ou sain développement) de la juste société dans la divers-Cité ou la Cité du divers.
[…] et cela est juste (= conforme au respect de la dignité humaine – c’est-à-dire sans attribution de valeur qualitative ou toute autre) […]
Juste = ce qui est conforme au respect de la dignité humaine (en ayant pour examen de ce respect une grille d’analyse intégrant une pluralité de notions / concepts telles que la définition / la reconnaissance des valeurs dites fondationnelles servant de lieu commun à tout être, à la clarté et la précision des principes de la justice toujours inscrite dans la nécessaire quête d’équilibre entre l’harmonieux [= ici la bonne entente, les accordements indispensables] fonctionnement de la société et le sain développement de tout être, etc.)

[…] mais un souci de dignité humaine (dans un environnement d’humaineté). Un souci expressif de ce besoin-désir.
Commun ici non pas ce qui renvoie à la généralité ou les généralités, non pas celui du plus grand nombre – qu’est la majorité / la plupart / etc. – mais substantiellement, ce qui est constitutif de l’être indifféremment de la constitution / forme – le constitué. Un commun par exemple est la dignité humaine. D’autres communs : la vulnérabilité de l’être, la singularité de l’être, etc. Lieu du commun = lieu commun.
Toute existence (nous le savons) évolue dans deux lieux qui s’interpénètrent : un lieu propre et un lieu commun. Le lieu propre est dans l’espace de vitalité cette portion déterminée qu’est la singularité (= qui n’est pas comme autre, qui est original, qui dénote une différence non pas tant particulière que d’exception / d’unique).
Le lieu commun est (dans l’espace de vitalité) cette portion déterminée qu’est la normalisation / banalisation de la singularité. La normalisation / banalisation de la singularité = rattachement ou rapprochement (via notamment un mécanisme de re-connaissance qu’elle soit subjective, institutionnelle, groupale, communautaire, etc.) au commun (ou on pourrait dire au connu – ce dont on a déjà connaissance – de ressemblance, de partage de ressemblance; ressemblance = similitude entre deux ou plusieurs êtres, caractère de deux ou plusieurs êtres partiellement identiques – qui ont un ou plusieurs éléments / constituants en similarité ou en partage).
Le lieu commun ne dépouille ainsi pas l’être de sa singularité mais l’intègre à un ensemble de ressemblance, de l’ordinaire (un tout de ressemblance, un tout ordinaire). L’être dans sa singularité demeure un extra-ordinaire dans le sens qu’il (extra) est toujours d’un apport (de connaissance, d’expérience, etc.) à l’ensemble ordonné courant connu ordinaire. Cet extra comme apport (= contribution positive à l’amélioration) à cet ensemble peut aussi se voir comme un complementum. Tout sujet est ainsi à la fois ordinaire et extra-ordinaire, normal (banal) et unique (d’exception), commun et singulier. Une fois de plus, un sujet-osmose évoluant dans un lieu propre et un lieu commun – qui s’interpénètrent.
[…] le commun est moins l’identique dans le sens formel de similitude plus ou moins parfaite ou du semblable pris dans son aspect d’indiscernabilité – ou dans un « pareil au même » d’égalité – que du trait en partage […]
Le lieu commun n’est pas ‘naturel’, il est un construit (autant que le lieu propre) – on le construit en sens et significations (en valeurs, principes, idée d’être et de l’être, etc.), on le construit avant tout par une attribution (convergente) de sens–significations.
Ainsi dit, il serait évidemment attendu entendu de se demander en quoi ce commun construit est-il d’universalité (= accepté par tout être raisonnable sans négociation d’entente [= unanimement] évoluant dans son aire ou autres), d’autant plus qu’une certaine définition lie l’universel au quasi naturel (alors qu’il s’agit moins du naturel que de besoins fondamentaux vitaux qui s’ils sont en partie matériel restent largement et inclusivement une idée d’humanité en partage d’être et de l’être – sa réalisation), l’universel exprime non pas un naturel qu’une occurrence et convergence d’être (que les soi soient en relation ou non, en société et en communauté ou non – soi groupaux, etc.) : il est question d’une occurrence et convergence d’un sens et d’une signification d’être.
Le lieu commun est celui de cette occurrence et convergence, de ce trait partagé, il dit lien (de la sorte, l’attention portée serait celle sur la saine qualité). La question transcende de sorte les particularismes (isolés, en isolation, renfermés sur eux-mêmes, etc.) et les lie [ou les lien – si l’on puisse l’exprimer ainsi, pour dire qu’il ne s’agit nullement d’esclavager ou de chosification qu’ici compris de rapprochement du divers fondé sur une convergence – principielle : au-delà des sources que sont les mythes dits fondateurs de soi] (en envisageant ou anticipant à partir du lien une relation de saine qualité).
Le lieu commun est universel parce qu’il est d’occurrence et de convergence (indifféremment de toute autre considération).
Le juste lieu commun est celui qui – inscrit notamment dans la conformité au respect de la dignité humaine – identifie reconnaît promeut le juste équilibre (= la perfection) : l’effet d’ensemble.
[…] De la sorte, un(e) leader devrait être sensible à l’art et à la science de gérer l’équilibre (ou de le trouver).


L’universalité du lieu commun donc. Elle lui est consubstantielle. La question (primordiale) pour un(e) leader étant (comme proposé) l’identification du juste lieu commun, de s’y situer. En Dans cette perspective, un(e) leader, en dehors du politiciennisme (en tant qu’idée ou idéologie d’être ou de l’être dans l’espace mortifère ou de mortification de l’être-d’être) ou de la politiciennerie (entendue-vue comme pratique pervertie re-définie [pour les besoins-désirs propres ou de la cause] de la politique dans un espace mortifère ou de mortification d’être-de l’être), devrait avoir pour préoccupation (première ou essentielle) une définition de la politique en tant que pratique du pouvoir dans (l’universalité du) [le] commun (précisément du juste lieu commun).


Et si un(e) leader accepte cette perspective et en fait sienne – s’éloignant [ou se mettant en dehors autant que possible] de la toxicité du politiciennisme [ou politiciennerie] (en tant qu’espace mortifère) et de ses lieux communs, les liens [idées d’être et de l’être] entre-tenus par des êtres aux relations difficilement qualifiables de saine qualité [= des relations d’impact, si on le résume sommairement], re–venant aux besoins vitaux et aux fondamentaux [fondationnels] d’être-Communauté, ayant le souci de l’effet d’ensemble – il s’agira(it) (essentiellement, durablement) de re-trouver le sens et la signification (comme identifiés dans le juste lieu commun) d’humaineté de la politique.
La politique est une pratique du pouvoir qui serait difficilement compréhensible sans l’existence du lien entretenu par des réalités en relation.
La politique est une pratique du pouvoir qui prend soin du lien pour une saine édification (ou sain développement) de la juste société dans la divers-Cité ou la Cité du divers.
Sain = (ici) [ce ‘qui’ et / ou ce ‘que’] nourrissant la vie de l’esprit-corps-âme d’éléments bénéfiques (= bien-mieux-être) sur la santé et l’hygiène de vie (qu’elle soit sociale, politique, socio-politique, intérieure-spirituelle, matérielle-substantielle, etc.) Le mal-sain étant considéré comme se nourrir (être exposé.e à des, absorber des) d’éléments toxiques [par exemples : la violence, la manipulation abusive, le faux, la non-transparence, la corruption, etc.] pour la santé (et moralement parlant le mal-sain est justifiable [‘tout’ étant justifiable par définition] et invalide – en référence au lien).
[L]ien (ce qui fait tenir – entre-tient – fondamentalement un ensemble d’éléments divers – par exemples : une convention, une conception / représentation / idée de soi / de l’être, un idéal de soi / de l’être, un horizon – comme intersection de visions se projetant dans un à-venir commun – ou des aspirations partagées, etc.)
Tout lien étant toujours de qualité (subjective, objective, objectivement-subjective, subjectivement-objective), un(e) leader devrait se poser la question de la saine qualité du lien (une saine qualité propre à la vie de l’être-Communauté) qui puisse subjectivement objectivement ou objectivement-subjectivement (subjectivement-objectivement) être besoin-désirée par tous les faits-divers de la divers-Cité (dans cette volonté-intention par exemple partir de l’identification-écoute de qualité subjective, objective, objectivement-subjective, subjectivement-objective exprimée par les faits-divers).
Et l’une des pistes de réflexion qu’un(e) leader devrait suivre aux fins de compréhension de ce qu’est la saine qualité du lien est la convention socio-politique (moral-éthique) – en d’autres mots : l’acte fondateur de l’être-Communauté – structurant l’être-avec (= vivre-ensemble, être-d’ensemble), un(e) leader porterait une attention à ses clauses (ses principes et valeurs) ainsi qu’aux mémoires récits histoires (= expériences, interprétations-traductions, aspirations-visions) à la fois qui lui sont antérieures et présentes (au moment de son élaboration et contemporaines).
Une autre piste de réflexion pourrait être celle de la pérennité durabilité du lien (une telle réflexion lui permettant de saisir l’impératif de faire évoluer l’acte fondateur de l’être-Communauté en bien-mieux-être).
Que ce soit l’une ou l’autre piste (voire les deux simultanément, de façon complémentaire, et d’autres pistes), la saine qualité du lien devrait être pour un(e) leader une de ses préoccupations principales et déterminante ses actions essentielles.
La co-opération : un agir d’intelligence(s) multiple(s), sain, d’éthique (partagée) d’être et de l’être, de morale (partagée) d’être et de l’être, d’intérêt commun (dans des structures-structura[c]tions ouvertes et flexibles plus respectueuses des valeurs et principes de dignité humaine, de co-création (de co-créativité), de comm-union (com-m-union), de symétrie des consciences, de saine proximité, etc.)
La co-opération : une idée de convergence (en dehors ou non de structures-structura[c]tions ouvertes et flexibles) des êtres-particules situés dans un tout (qu’est l’espace de vitalité) avec ses (lieux aux) dynamiques (propres et générales), convergence (au-delà de converger : tendre positivement vers la réalisation d’une vision commune, identification des ressemblances malgré les distances [de toutes sortes] entre les êtres, etc.) = une vue d’ensemble.

L’authentique humanité = le sens véritable(ment) conçu de l’être humain : c’est-à-dire celui de cet être de bienveillance, de liberté (= [sans toutefois que cette proposition de sens et signification ne soit saisie comme définitoire ou définitionnelle voire définitive de liberté qui est une idée-concept indéfinissable] développement et / ou l’affirmation relativement autonome de soi – toujours comme cela se comprend aisément de l’être sociopolitique – dans le respect de la dignité humaine), de solidarité, de dignité (autant de la sacralité de l’être, de soi et de l’Autre, de [la] sa non-chosification, que de la préservation de sa complexité), de respect, etc.
Véritable(ment) = ici simplement cet être tangible qui n’est pas autre que soi ou de l’être [s’il s’agit de chose ou d’objet] (et non pas de cette [perfectible] inconcevable « vérité » de soi ou de l’être indissociable d’une certaine conception de « nature » et de « culture » [et autres] – mais cet être de relative synthèse de « nature » et « culture » [et autres] la dépassant dans sa quotidienneté de soi).
Le beau = simplement ici : à partir du sujet humain, l’expression esthétisée de l’authentique humanité (authentique = le sens véritable[ment] perçu conçu de l’être; humanité = l’être humain en commun).
Le beau est de la sorte universel (son expression est universelle). Cette expression universelle de l’authentique humanité connaît des styles propres dont l’appréciation est relative – dans le sens qu’ils sont l’objet du rapport direct (l’objet de l’attribution de la valeur qualitative du rapport direct) […]

Autrement formulé, dans la résolution de(s) problèmes, être utile ou l’utilité n’est pas première ni primaire, c’est le problème (entendu comme difficulté complexe) qui est primordialement essentiel, sa résolution est une inscription dans la durabilité (qui exige une action de maintenance, rénovation-réparation, entre autres) et le respect de ses principes.
Un(e) leader devrait dès lors prendre conscience que le véritable besoin-désir (au-delà de ceux particuliers et généraux) exprimé (manifesté) dans l’être-Communauté est celui de la durabilité de la solution (ou des solutions), celle(s) d’intérêt commun (si l’on puisse oser la formulation).
Et que cette durabilité (avec ses principes) offre une orientation dans l’identification (ou le choix) des moyens adéquats, elle contient une part d’agréabilité et d’accessibilité (d’un point de vue expérientiel), mais surtout que cette durabilité (puisqu’inscrite dans l’être-Communauté) est imprégnée d’éthique, de morale (etc.)

Soutenir (donc) = « durabilité » = « juste société » = co-opération = intelligence(s) multiple(s) = juste lieu commun = perfection d’ensemble = effet d’ensemble [selon une perspective proposée : le Beau en tant que l’authentique humanité] = progressivité (cela s’observe et s’analyse dans tous les domaines ‘spécifiques’ au design thinking ou en le transposant ailleurs – extensivement vu – au socio-politique). Il s’agit moins d’innover que de penser une proposition de progressivité, de contribution positive (apport) à la fois au commun qu’à la singularité (re-conciliés). Il est question de dépassement du général pour une certaine atteinte (ou un certain r.appel) de l’universalité. Il est une préoccupation de l’unanimité des valeurs et principes rapprochant les faits-divers (dans la divers-Cité) en bien-mieux-être.





Intérêt = avantage recherché pour soi-même et / ou pour les autres. Avantage = un apport (contribution positive).
Général = qualificatif se rapportant à un ensemble d’éléments (groupe) plutôt qu’à un seul élément appartenant audit ensemble.
Commun =
Public =
Privé =






En introduction de la conclusion, pour un leader-ship (inclusif) du XXIe siècle, c’est avant tout prendre le navire (au propre comme au figuré) et explorer le su le connu l’insuffisance de clarté (ou la simplicité) la question et sa problématique en (se) souhaitant une belle navigation (OAM–S, pour dire : O AM – D). C’est se perdre (s’égarer) – moins que de s’éloigner – dans la complexité (et ses complications) de l’être et d’être. C’est pour-quoi (avec sa horde de qu’est-ce et quel[l] et comment) : son lot d’etc. en questionnement ouvert – tout en restant attentivement affirmatif des principes et valeurs plus unissant que désunissant). C’est partir soit du petit au grand, soit du grand au petit, ou simplement de quelque part sans se poser la question de savoir s’il relève est du petit ou du grand. C’est partir d’une ou plusieurs dimension(s) de la complexité, partir d’une réalité d’être, partir d’une boîte (crânienne ou situationnelle ou contextuelle ou de conception-conceptualisation d’être-de l’être), partir de quelque part : ici là (un lieu [ou des lieux en osmose], un Autre [à juste distance de soi], un espace et ses mondes de toutes sortes). C’est partir de soi (du profound self) ou revenir à soi (au profound self), de l’être-Communauté ou cheminer vers lui (simultanément cheminer vers soi). C’est partir d’une curiosité et se poser la ou des question(s) absurde(s) ayant pour objet (principal) : la résolution de(s) problèmes.
Autrement formulé, dans la résolution de(s) problèmes, être utile ou l’utilité n’est pas première ni primaire, c’est le problème (entendu comme difficulté complexe) qui est primordialement essentiel, sa résolution est une inscription dans la durabilité (qui exige une action de maintenance, rénovation-réparation, entre autres) et le respect de ses principes.
Un(e) leader devrait dès lors prendre conscience que le véritable besoin-désir (au-delà de ceux particuliers et généraux) exprimé (manifesté) dans l’être-Communauté est celui de la durabilité de la solution (ou des solutions), celle(s) d’intérêt commun (si l’on puisse oser la formulation).
Et que cette durabilité (avec ses principes) offre une orientation dans l’identification (ou le choix) des moyens adéquats, elle contient une part d’agréabilité et d’accessibilité (d’un point de vue expérientiel), mais surtout que cette durabilité (puisqu’inscrite dans l’être-Communauté) est imprégnée d’éthique, de morale (etc.)
En conclusion, un leader-ship (inclusif) du XXIe siècle (ce siècle particulier en attente – ou en transit voire en transition vers un mieux-être tangible – [d’] une réelle évolution de l’humanité ou un retour à l’authentique humanité ou une tangibilité de l’humaineté ou .. ) ne saurait être qu’une vision-action que l’on imprègne sur le gouvernail de l’être-Communauté : une (quasi permanente) résolution durable de(s) problèmes. Une(e) leader ne tient (en réalité) pas la barre, mais a la maîtrise du gouvernail (élément essentiel). Le gouvernail de la durabilité, du juste lieu commun, du juste équilibre du divers, de l’être-avec (le lien, la relation ou le relationnel) – sain, de la vitalité. En dehors du politiciennisme ou de la politiciennerie, des lieux d’en-jeu(x) de du pouvoir, un do-in de co-opération respectueux à la fois de l’autonomie d’être et de symétrie dans les relations de pouvoir (pour dire : en dehors de structure de subordination, d’association, rigide et ferm(é)e, etc., mais de mise en relation et de complémentarité = de partenariat). Un do-in respectueux de la dignité humaine, et en l’absence de ce respect ne se voulant pas justificateur (ou justificatif) du malsain et de la toxicité ou de l’espace mortifère. Un do-in de l’effet d’ensemble qui se veut sain, positif, non-toxique – soutenu par une lucidité ouverte ou d’ouverture.
Sain = (ici) [ce ‘qui’ et / ou ce ‘que’] nourrissant la vie de l’esprit-corps-âme d’éléments bénéfiques (= bien-mieux-être) sur la santé et l’hygiène de vie (qu’elle soit sociale, politique, socio-politique, intérieure-spirituelle, matérielle-substantielle, etc.)
Le mal-sain étant considéré comme se nourrir (être exposé.e à des, absorber des) d’éléments toxiques [par exemples : la violence, la manipulation abusive, le faux, la non-transparence, la corruption, etc.] pour la santé (et moralement parlant le mal-sain est justifiable [‘tout’ étant justifiable par définition] et invalide – en référence au lien).
Mal-sain comme consommation d’éléments toxiques pour la santé (= ici en même temps entendu tel le normal état d’adéquat fonctionnement de l’être [humain], la constitution de l’être à partir d’une idée commune [du Soi] et la condition de cet être dans ses / les réalités de l’espace de vitalité).
Mal-sain (en référence aux notions-significations partagées de bien et de mal autant en tant que validation et invalidation de l’agir indifféremment de sa légitimité ou de son ‘naturel’ ou de sa justification, ainsi moins moralisation de l’espace de vitalité que rappel normatif [ce bien que tous et toutes ont librement consenti de façon éclairée donc voulu | vouloir] d’être-Communauté) pourrait se re-connaître dans les sens de : vicieux, vicelard, pernicieux, pervers, manipulation abusive (déjà suggéré), etc.








Sain se voulant en matière d’entendement le contraire de mal-sain, sans représenter une opposition de sens mais montrant une différentiation conceptuelle (d’une certaine normalité ou un attendu d’être compris accepté partagé incarné), en dehors de la dualité (inhérente à la construction du contemporain – on pourrait ainsi se souvenir qu’il s’agit moins de dualité ou de dualisme qu’en réalité d’un réel et ses réalités en nuances et en à distance et si souvent en complémentarité lorsqu’il est question de compréhension ou du saisissement de la complexité – au-delà de la distinction identificatoire), est profondément générateur d’une idée du mal-sain. Il est de la sorte non pas question du contraire, d’antonyme, etc., qu’il est sujet de consubstantialité. Le sain génère et sauvegarde une idée du mal-sain qui ne lui est pas opposé (en réalité) mais complémentaire. Le sain est normatif, le mal-sain manifeste d’un écart ou d’une distance (prise volontairement) par rapport à la norme (voire une inconsidération-déconsidération consciente et assumée). Le mal-sain est un choix (= conscient, assumé, affirmé, et quelque fois dans la contemporanéité valorisé, d’être).
Un do-in respectueux de la dignité humaine, et en l’absence de ce respect ne se voulant pas justificateur (ou justificatif) du mal-sain et de la toxicité ou de l’espace mortifère. Un do-in de l’effet d’ensemble qui se veut sain, positif, non-toxique – soutenu par une lucidité ouverte ou d’ouverture.


Positif. Positivité. Deux termes qui font mantra dans la contemporanéité, et sont l’objet de moult attentions. Dans ce propos-proposition, il ne s’agit pas de s’inscrire dans cette contemporanéité, un(e) leader inclusif du XXIe siècle pourrait voir dans positif et positivité non pas un mantra mais : une vue protectrice (qui garantit ou assure l’intégrité), salvatrice (qui ré-instaure ou prend soin ou répare l’intégrité), méliorative (qui au-delà d’une considération présentée favorablement offre des opportunités de progressivité) de l’être en dignité (autant dans la quotidienneté et ses expériences diverses que dans une conception-vision presque principiellement éthique de-du Soi).
Positif, positivité, est en ce sens fondamentalement irénique (= ici en dehors de tout aspect religieux ou connotation religieuse entendu [dans son essence] comme une attitude de compréhension – d’humaineté – riche d’une lexicalité et d’une grammaire à la fois propre et commune). Dans une autre approche, perspective, positif ou positivité, comme vue de l’être en dignité, c’est porter son regard sur le Beau : c’est-à-dire l’être – malgré ses faillites ou sa part d’ombre perçue ou ce que cet être construit en soi comme perception défavorable en tout euphémisme dira-t-on – est source d’apports bénéfiques à l’effet d’ensemble (l’être-Communauté). Il ne s’agit pas de nier le mal-aise provoqué par l’agir de l’être, il est question de ne pas procéder (en raison de son agir mal-aisant) à l’extinction complète voire définitive des feux de cet être en tant que Lumière (humaine, d’humanité, d’humaineté). Sans nier et sans naïveté, en nuances donc : positif, positivité, est une lucidité ouverte. Par contraste : le négatif, la négativité, est une lucidité fermée. Le négatif, la négativité, a quelque chose relevant d’une obsession du regard à ne voir que le moche. Les failles, faillites, parts d’ombre de ténèbres. Le négatif, la négativité, est une vue obsessionnellement pessimiste de l’être (en ce sens fini).

Positif, positivité, c’est également voir l’être humain (précisément) comme une personne (sociale et politique, socio-politique) animée par deux énergies : la reconnaissance et la sollicitude. La reconnaissance a particulièrement dans ce cas trait à la visibilisation (= acceptation, inclusion, normalisation voire banalisation) de ce qu’il est (réclame à l’instar du juste traitement, prétend au respect de son faire-œuvre singulier, existe dans son réel avec ses réalités complexes, incarne une représentation identificatrice propre, etc.) en tant que dignité humaine et la sollicitude est relative à l’allocentrisme (et tous les termes-notions-concepts associés : solidarité, bienveillance, aide, assistance, etc.) – ainsi c’est la sollicitude qui fait (en réalité) humanité (permet de vivre le sentiment de dignité) et elle est indissociable de la reconnaissance ou elle manifeste-exprime une forme de la reconnaissance. Si la reconnaissance permet de trouver une solution (saine, durable) à la dissymétrie dans les je[ux] du pouvoir ou les rapports de pouvoir – donc le rétablissement du juste équilibre, elle peut également dans certaines situations (spécifiques) n’être qu’un simple mécanisme de normalisation du déséquilibre ou de l’injuste équilibre des je[ux] du pouvoir et des rapports de pouvoir. Un simple mécanisme d’invisibilisation (dénégation) de ce que l’être est (en tant) que dignité humaine.
Dans de telles situations, il serait difficile (mais pas impossible) de parler de reconnaissance ; peut-être, pourrait-on suggérer : validation de la dissymétrie des je[ux] (du pouvoir) – des rapports de pouvoir, validation de la dissymétrie positionnelle situationnelle de tels je[ux] en relation de déséquilibre (qui serait peu juste notamment du fait de l’évacuation de la dignité humaine dans la relation – le juste déséquilibre serait de la sorte compliqué à concevoir [il ferait difficilement sens commun] tandis que l’injuste équilibre serait simplement compris comme un égalitarisme vide ou vidé de la visibilisation des particularités des je[ux] de pouvoir – des rapports du pouvoir [ainsi cet – injustice – équilibre serait formel et non pas substantiel]) entre-tenu par divers liens (à l’instar de la puissance).
Un cas suffisamment universel pour parler à tous les récits (expériences) de soi issus de la diversité humaine est celui du maître et de l’esclave. En réalité, moins la reconnaissance, il est dans ce cas une question de validation (tout au moins formellement parlant) de la dissymétrie situationnelle des je[ux] de pouvoir : le je du maître en relation de déséquilibre avec le je de l’esclave, les deux évoluant dans un lieu de jeu (relativement pervers pour plusieurs) d’autorité, de subordination, de gratification (récompense) montrant la menace (brandie ou suggérée ou généralement exécutée appliquée) qu’est cette idée de punition n’étant autre chose qu’humiliation. Etc. Validation de la dissymétrie situationnelle de l’être humain (le maître) et de l’objet-chose (l’esclave), validation de leur condition et de leur rôle respectif dans la dissymétrie situationnelle voire validation de la naturalisation-banalisation (c’est bien là que l’on retrouve un aspect de la reconnaissance) de l’injustice équilibre des rapports de pouvoir.
Bien naturellement, le cas ici choisi des je[ux] du maître et de l’esclave ne fait aucunement référence au sadomasochisme (et autres saines pratiques sexuelles du même ordre). Le cas ici choisi illustre non seulement une vue pessimiste de l’être (fini) mais également des rapports de pouvoir toxiques.









D’autres cas-exemples universellement vécus (ou expérimentés) et structurant les récits de soi issus de la diversité humaine peuvent s’identifier dans les sujets que sont : la domestication, la domination, l’exploitation, etc. On l’observe il s’agit moins de reconnaissance que de validation (formelle) et d’invisibilisation du substantiel de l’être, ce qui laisse constater l’expression manifeste ou la manifestation explicite d’une vue pessimiste de l’être ainsi réduit à un fini. Et le tout souvent justifié par une lucidité fermée ou s’appuyant sur une justificatrice lucidité fermée.
Et ces récits de soi tout en étant essentiellement un rappel normatif de l’inacceptabilité (principielle) de la dénégation de l’être en dignité humaine peuvent être (ou sont) perçus comme moralisateurs (sans tomber dans le mal-sain qu’est tout discours ou toute idéologie de police des mœurs).






Récits de soi communiquant un rappel normatif du refus de la déchéance humaine, qui se construisent dans le juste lieu commun qu’est la dignité humaine, aux accents moralisateurs aux intonations moralisatrices, sont porteurs d’un regard sur le Beau et de son apport essentiel à l’effet d’ensemble (l’être-Communauté). L’on pourrait les résumer en un message (fort ancien mais plus que jamais d’actualité dans la contemporanéité) : (r)éveillez-vous.
(r)éveil = positif, positivité = progressivité = se souvenir de l’Être oublié pour aller de l’avant (en reprenant – ou en m’inspirant librement – de cette jeune fille dans l’œuvre cinématographique La Mission).



Positif, sain, non-toxique, juste société et juste(s) lieu(x) commun(s), juste équilibre, do-in co-opération (co-création ou partenariat co-créatif) d’effet d’ensemble et d’être-Communauté : un leader-ship (inclusif) du XXIe siècle (dont on observe – à partir de plusieurs phénomènes sans doute encore marginaux mais inscrits dans un temps d’à-venir – le passage du contemporain au nextemporain) pour un(e) leader (r)éveillé(e). Possible.
[…] un leader-ship (inclusif) du XXIe siècle […] pour un(e) leader (r)éveillé(e). Possible.






